Correspondance de Voltaire/1729/Lettre 187

Correspondance de Voltaire/1729
Correspondance : année 1729GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 33 (p. 190-191).
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187. — À M. THIERIOT[1].

25 mars 1729.

If you can forget a few days your golden palace, your feasts, and fumum et opes strepitumque Romæ, come hither, you will find a homely frugal fare, a bard bed, a poor room ; but here is a friend who expects you. You should come on horseback if your M. Nocé has one to lend to you : I will take care of him[2].

C’est chez Châtillon, perruquier à Saint-Germain, rue des Récollets, vis-à-vis des révérends pères récollets, facchini zoccolanti. Il faut demander Sansons ; il habite un trou de cette baraque, et il y en a un autre pour vous. Vale, veni.

  1. Pièces inédites, 1820.
  2. Traduction : Si vous pouvez oublier quelque jour votre palais doré, vos fêtes et fumum et opes, strepitumque Romæ, venez ici, vous trouverez une chère simple et frugale, un mauvais lit, une pauvre chambre, mais il y a un ami qui vous attend.

    Vous devriez venir à cheval, si votre M. Nocé en a un à vous prêter ; j’en ferai prendre soin.