Correspondance de Voltaire/1724/Lettre 108

Correspondance de Voltaire/1724
Correspondance : année 1724GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 33 (p. 109).
◄  Lettre 107
Lettre 109  ►

108. — À M. DE MAIRAN[1].

… ce mercredi[2].

Vous aviez très-bien deviné, monsieur ; M. le duc de Richelieu voulait un dessinateur plutôt qu’un géomètre ; la place est au-dessous du mérite de M. de Montcarville. Il n’y a que moi qui ai gagné à tout cela, puisque cela m’a valu l’honneur de vous connaître. Le premier usage que je ferai de ma santé sera assurément d’aller vous assurer chez vous de toute l’estime et de toute l’amitié que vous méritez. Vous vous apercevrez par l’assiduité que je porterai à cultiver votre commerce combien j’aime la vérité, la raison et l’esprit.

Comptez, je vous en supplie, sur les sentiments avec lesquels je suis votre très-humble et très-obéissant serviteur.

  1. Secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences.
  2. Éditeurs, de Cayrol et François.