Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 8-9/1687

Louis Conard (Volume 8p. 52-53).

1687. À MADAME ROGER DES GENETTES.
(Fragment)
Croisset [juillet 1877].

[…] Ça c’est une bonne lettre ! Une véritable épître et qui m’a fait un plaisir dont je n’avais pas joui depuis longtemps. Pourquoi ne m’en envoyez-vous pas très souvent de pareilles ? Il faut prendre cette habitude, en songeant que c’est la seule distraction ou plutôt le seul événement heureux qui puisse m’arriver dans ma solitude. Je ne pense plus du tout aux Trois Contes, et Bouvard et Pécuchet avancent. J’espère, à la fin de juillet, en avoir fini avec leurs études médicales, et ce sera un joli débarras !

J’ai peur quelquefois que ce livre-là ne soit d’un comique pitoyable, enfin raté absolument… et je me ronge ! Je me ronge ! […]