Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 8-9/1666
1666. À GEORGES CHARPENTIER.
[Paris] vendredi matin [début de mai 1877].
Nous n’avons pas réglé la question des traductions ! M’appartiennent-elles ?
Un certain M. Bonnet me demande à faire une traduction allemande. C’est un ancien professeur d’allemand au lycée Monge. Que dois-je lui répondre ? Nous n’avons rien réglé là-dessus.
Voilà trois jours que je vais à la Bibliothèque nationale ; aucun étalagiste du Palais-Royal n’a mon volume. Pourquoi ? Et il n’en restait plus à la librairie nouvelle hier soir.
Tout à vous.
Vous devriez avoir pitié de moi, qui suis surchargé de travail ! et ne pas me faire faire des courses pour dénicher les adresses des gens auxquels j’envoie mon volume. Je les ai trouvées, ne vous troublez plus.
Faut-il que j’aille chercher moi-même le volume du sombre Cladel ?