Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 8-9/1664
Comment si je peux « perdre deux heures » ! Mais vingt-quatre, mais trente-six ! Tant qu’il vous en faudra, mon cher ami !
Quant à Charpentier, si vous voulez qu’il vous publie, je crois qu’il est plus sage d’attendre la terminaison de sa venette. On ne demande pas mieux que de tomber sur lui et sur vous, enfin de faire un exemple avec cette littérature qui, etc.
Mais dans quelque temps d’ici toute crainte sera vaine. Ce qui n’empêche pas que j’attends votre volume… et que je pousserai le bon Charpentier à la publication d’icelui, étant persuadé, d’avance, de son innocuité intrinsèque.
Merci pour votre lettre. Elle m’a été jusques aux moelles. Je n’écris que pour les esprits comme le vôtre ; me voilà donc payé.
Une forte poignée de main et
Tout à vous.