Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 7/1626
1626. À MADAME RÉGNIER.
Croisset, dimanche soir [24 décembre 1876].
Je n’ai rien à vous dire, chère confrère, sinon que je présente tous mes souhaits de bonne année pour 1877 à M. et Mme Régnier.
Je ne serai pas à Paris avant les premiers jours de février, afin d’arriver là-bas avec mon Iaokanann presque terminé. Cela, c’est un gueuloir, et que j’aurai plaisir à vous dégoiser, si vous m’accordez deux heures cet hiver, sans préjudice de deux autres heures pour ma bonne femme.
Qu’avez-vous donc fait à ma nièce pour qu’elle me parle de vous, dans ses lettres, comme si vous étiez de vieilles amies ?
Il est minuit moins un quart (ou « le quart moins ») et je vais me revêtir pour aller à la messe, dans un petit couvent de religieuses près d’ici. Quel vieux romantique, hein ?