Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 7/1521
1o Délivrez-moi de l’imbécile dont je vous envoie les autographes ci-joints. Est-il beau, avec « Mme Francheterre, sa parente » ?
2o Nous comptons, Mme Pasca[1] et moi, aller déjeuner chez vous, non pas lundi, mais jeudi.
Le moment de mon départ approche et je n’ai guère de libre que cette matinée-là.
3o Moi aussi j’ai eu des embêtements cet hiver. De plus B. et P. me conduisent tout doucement, ou plutôt durement, vers le séjour des ombres. J’en crèverai ! Néanmoins, depuis quelques jours il y a du revif. Ah ! si j’avais fait les trois chapitres qui sont à venir !
4o Quant à Renan, je ne me souviens plus de ce qui vous contrariait dans la fin de son article. Mais, selon vous, c’était à refaire. Allez donc chez lui et entendez-vous tous les deux. Faites qu’il se dépêche. Quant à moi, vous comprenez que je ne puis insister derechef.
Je compte partir de Paris à la fin de la semaine prochaine, probablement dimanche.
Si jeudi ne convenait pas à Mme Charpentier, voulez-vous vendredi ou samedi ? Réponse s. v. p.
Tout à vous, mon bon. Votre.
- ↑ Mme Pasca, autrement dit Mme A. Séon-Pasquier, actrice célèbre, amie de Flaubert et des familles Lapierre et Brainne. C’est une des « trois anges » de Flaubert.