Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 7/1476
1476. À SA NIÈCE CAROLINE
Paris, 25 juillet 1874.
Ma Chérie,
Malgré une nuit de douze heures, je continue à tomber sur les bottes. Il est vrai qu’aujourd’hui j’ai eu huit heures de voiture, et je ne suis pas au bout.
Mes affaires sont réglées à Cluny, qui compte plus que jamais sur un grand succès d’argent.
Bref, je prends demain l’express de 1 heure, mais j’irai coucher à Croisset pour me débarrasser de mes cantines, et prendre des chemises. Puis lundi j’espère dîner avec vous. Donc à lundi. Je vous embrasse.
Ta vieille Nounou, qui s’ennuie de son joli poulot.