Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 7/1366
1366. À SA NIÈCE CAROLINE.
[Paris.] Nuit de samedi à dimanche, 1 heure
[5-6 avril 1873].
Mon Loulou,
Veux-tu me donner à dîner mardi ? Un petit repas où nous ne serons que nous trois, tranquillement, afin de causer de nos affaires ; depuis longtemps on est trop dérangé.
Demain, anniversaire de la mort de notre pauvre vieille ! Je reste chez moi où je me livrerai à mes souvenirs.
Il me semble que notre soirée d’hier a dû te faire du bien, puisqu’elle m’en a fait.
Adieu, ma pauvre fille.
Ton Vieux.