Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 6/1257

Louis Conard (Volume 6p. 338-339).

1257. À SA NIÈCE CAROLINE.
[Paris.] Samedi, 9 h. ¼. [Janvier 1872.]

Merci de la Bible, mon loulou, et des billets de banque aussi !

Quant à la Féerie, je suis ÉREINTÉ, mais non découragé, oh ! pas du tout !

Elle sera jouée un jour ou l’autre et elle aura un grand succès ! Seulement, d’ici là, j’aurai encore bien des fatigues. Grâce à l’ordonnance du père Cloquet, mon visage s’améliore.

Je n’irai demain ni chez la Princesse, ni chez Mme de Païva où j’étais convié à dîner.

J’ai fait dire à Mme Sand de me donner ou de me retenir deux balcons pour sa première, et j’ai reçu d’Abbatucci, le conseiller d’État, le billet ci-joint. Ce qui vous prouvera, ma belle dame, qu’on a pensé à vous. Ah !

Non ! on n’aime pas sa nièce ! C’est convenu.

Ton Vieux rébarbatif qui te bécote.

Embrasse ta bonne maman pour moi.