Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 5/0841

Louis Conard (Volume 5p. 205-206).

841. À SAINTE-BEUVE.
Paris, lundi [12 mars ? 1866].
Mon cher Maître,

Avez-vous pensé à moi ? Pourriez-vous me dire ce qu’il faut lire pour connaître un peu le mouvement néo-catholique vers 1840 ? Mon histoire s’étend de 1840 au coup d’état. J’ai besoin de tout savoir, bien entendu, et, avant de m’y mettre, d’entrer dans l’atmosphère du temps.

Si vous avez quelque livre ou recueil qui puisse m’être utile, l’Avenir, par exemple, vous seriez bien aimable de me le prêter.

Je ne puis aller vous voir, parce que j’ai un horrible clou qui m’empêche de m’habiller. Il m’est impossible d’aller aux bibliothèques. Je perds mon temps et je me ronge.

Mille poignées de main.