LXXXIII

AU DOCTEUR DAUMONT[1]
À Paris, ce 8 janvier 1755.
Monsieur,

Voulez-vous recevoir mes souhaits de nouvel an ? Ils sont des plus sincères. Joignez-y les assurances très-vraies de mon dévouement. J’ai eu la visite de l’honnête et habile ecclésiastique que vous avez eu la bonté de m’adresser. Je souhaite qu’il soit aussi content de moi que je le suis de lui. Je ferai tout ce qui sera en mon pouvoir pour le servir ; il suffit qu’il soit de vos amis.

Notre quatrième volume d’Encyclopédie est tout prêt. Apprenez-moi seulement par quelle commodité vous désirez qu’on vous le fasse parvenir, vous l’aurez sur-le-champ. J’attends tous les jours de votre bonté pour moi et de votre attachement à notre ouvrage la suite de B et la lettre F. Ce seront de bonnes étrennes à me faire.

Je suis, avec la considération la plus respectueuse et le dévouement le plus entier, etc., etc.



  1. Inédite. Communiquée, par M. Borel de Soubeyran, trop tard pour figurer à sa place chronologique. La suscription porte : À Monsieur, Monsieur Daumon, docteur en médecine de la Faculté de Médecine et professeur dans l’Université de Valence, en Dauphiné. À Valence, en Dauphiné.