Coran Savary/096
Lis au nom du Dieu créateur[1].
Il forma l’homme en réunissant les sexes.
Lis au nom du Dieu adorable.
Il apprit à l’homme à se servir de la plume[2] ;
Il mit dans son âme le rayon de la science.
C’est une vérité, et il se révolte contre son bienfaiteur.
Les richesses augmentent son ingratitude.
Certainement le genre humain retournera à Dieu.
Que penser de celui qui trouble
Le serviteur de Dieu lorsqu’il prie,
Lorsqu’il accomplit l’ordre du ciel,
Lorsqu’il recommande la piété ?
Que penser de l’infidèle et de l’apostat ?
Ignorent-ils que Dieu voit ?
S’ils abandonnent l’impiété, nous les traînerons par les cheveux,
Par leurs cheveux coupables et menteurs.
Qu’ils appellent leurs adhérens !
Nous appellerons nos bourreaux[3].
Ces paroles sont la vérité. N’obéis point à l’impie. Adore le Seigneur, et t’élève vers son trône.
- ↑ Les cinq versets qui commencent ce chapitre furent apportés à Mahomet sur le mont Hara ; ce sont les premiers qui lui aient été révélés. Gelaleddin. Jahia. Abul-Feda.
Abu-Becr, qui rassembla dans un volume les versets épars du Koran n’ayant eu aucun égard au temps où ils avaient été révélés, ceux-ci, qui devraient commencer le recueil, se trouve presque à la fin. Voyez ce que nous avons dit dans la préface. - ↑ Les Arabes croient qu’Henoc est le premier qui se servit de la plume pour écrire.
- ↑ Les anges qui punissent les scélérats.