Comme un Musicien qui estale mignard
Seconde partie des Muses françoises, Texte établi par Despinelle, chez Matthieu Guillemot, (p. 242).
MVZAIN.
Comme vn Muſicien qui eſtale mignard
Les threſors plus douillets de ſes douces merueilles,
Dont il va preparant le cœur & les oreilles
Auant que de monſtrer la grandeur de ſon art :
Ainſi fuſ-ie appaſté des doux rais de ta veüe,
De ton ris emmielé, de ton ſucré diſcours,
Qui ores feu ardant, ores geine connuë,
Or iuge partiſan du cruel qui me tuë,
Me font paroiſtre l’art que tu as aux Amours.
A. D. V.