Comédie humaine - Répertoire/Notes

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NOTES

Le Répertoire de la Comédie humaine, comme le lecteur a pu s’en convaincre, ne devait embrasser que les épisodes traversés par des personnages se coudoyant, se retrouvant et se rejoignant perpétuellement. Par conséquent les nouvelles intitulées : les Proscrits, Sur Catherine de Médicis (formant trois parties : le Martyr calviniste, la Confession de Ruggieri, les Deux Rêves), Maître Cornélius, le Chef-d’œuvre inconnu, l’Élixir de longue vie, Jésus-Christ en Flandre, qui sont hors des XVIIIe et XIXe siècles, et Séraphita, qui est hors de la réalité, furent éliminées, ainsi que les Études analytiques. Toutefois, l’Enfant maudit et les Contes drolatiques fournirent des renseignements indispensables pour un petit nombre de biographies. Pour les Œuvres de jeunesse et le Théâtre, où des individualités, telles que Landon, Fil-de-soie, Lafouraille (La Pouraille), Blondet, Pierquin, Violette, Goulard, Godard, Justin, apparaissent, dans des conditions différentes, une pareille élimination a été jugée nécessaire. D’autre part, deux adjonctions eurent lieu, à savoir : le Comte de Sallenauve et la Famille Beauvisage, suites du Député d’Arcis, par Charles Rabou ; sans elles, il eût été impossible de compléter le résumé des existences des familles Collin, Lanty, de l’Estorade et celui de la vie de Marie-Gaston.

Selon Théophile Gautier, la Comédie humaine comprend deux mille personnages. — Le chiffre est à peu près exact ; mais, par suite des renvois, des surnoms, doubles noms, etc., il se trouve de beaucoup dépassé dans ce travail, où, néanmoins, n’ont point pris place, figures en dehors de l’action, Chevet, Decamps, Delacroix, Finot père, le fils de Calyste et de Sabine du Guénic, Noémi Magus, Meyerbeer, Herbaut, Houbigant, Tanrade, Mousqueton, Arnal, Barrot, Bonald, Berryer, Gautier, Gozlan, Hugo, Hyacinthe, Lafont, Lamartine, Lassailly, F. Lemaître, Charles X, Louis-Philippe, Odry, Talma, Thiers, Villèle, Rossini, Rousseau, mademoiselle Déjazet, mademoiselle Georges, etc.

En dépit des soins minutieux apportés à la composition de ce répertoire, il s’y est pourtant glissé quelques inexactitudes qui, pour la plupart, résultent des variantes des éditions de la Comédie humaine. Ces erreurs, par suite des nécessités du tirage, n’ont pu être corrigées à temps ; aussi les auteurs se font-ils un devoir de les signaler avec une entière bonne foi.


Page 19. — Barchou de Penhoën doit s’écrire Barchou de Penhoen, sans tréma.

Page 61. — Brébian doit être orthographié Brebian.

Page 119. — Ce ne fut pas madame Perrin, rivale de Coralie, qui créa Fanchon la vielleuse, vaudeville de Bouilly et de Pain, mais bien madame Belmont. — Dans la même biographie, on cite, comme vivant encore, Dupin, l’un des auteurs de Michel et Christine : Dupin est mort, au moment de la mise sous presse de la dernière feuille du Répertoire.

Page 129. — Les nombreuses vicissitudes qui traversèrent l’existence agitée de madame d’Aiglemont établirent une confusion qu’il importe de faire disparaître. Il est dit à tort que, dans les premières années du règne de Louis-Philippe, le notaire Crottat commit une bévue en présence de madame d’Aiglemont et de Charles de Vandenesse. C’est, en réalité, à la fin de la Restauration qu’il faut reporter la date de cet événement.

Page 174. — Dans la biographie de la Florville, et d’après les renseignements tirés de la Comédie humaine, on peut lire que cette actrice, à la fin de 1821, jouait, en lever de rideau, dans un mélodrame intitulé Bertram. Or la pièce en question ne fut réellement représentée qu’un an plus tard, en 1822.

Page 257. — Omission du nom de Poiret jeune, parmi les clients du docteur Haudry.

Page 265. — Les Hulot d’Ervy qui figurent dans la Comédie humaine n’ont pas le moindre lien ni point de contact avec la famille Hulot qui compte aujourd’hui encore des représentants et dont le nom a été illustré par trois généraux Hulot, sous le premier Empire, la Restauration et le gouvernement de Juillet ; ils s’en distinguent, d’ailleurs, par le nom d’Ervy, emprunté à leur lieu de naissance.

Page 285. — Ce n’était pas hôtel de Saxe, mais bien hôtel de Mayence que descendait Polydore Milaud de la Baudraye, lorsqu’il allait traiter ses affaires à Paris.

Page 309. — Une erreur typographique laisse subsister, dans la biographie Lempereur, les mots « rue de la chaussée d’Antin », au lieu des mots « chaussée d’Antin ».

Page 317. — C’est à l’ambassade d’Autriche, et non pas chez madame d’Espard, que la comtesse de Listomère rencontre Maxime de Trailles et Eugène de Rastignac.

Page 319. — La biographie de Léon de Lora passe sous silence une révélation, sans doute imaginaire, de madame Nourrisson sur des relations intimes entre cet artiste et Antonia Chocardelle.

Page 386. — La biographie de F. de Nucingen ne mentionne pas l’achat par le baron d’un tableau de Joseph Bridau, vanté par Esther van Gobseck et payé dix mille francs.

Page 417. — Ursule Mirouet, ayant appris le prénom de M. de Portenduère, marquait, sur un almanach, le 19 octobre, date de la Saint-Savinien. — Ce détail a été négligé dans sa biographie.

Page 445. — Un balzacien émérite fait remarquer aux auteurs du Répertoire de la Comédie humaine que, sur un propos gouailleur et quelque peu ambigu de La Palférine, le fameux railleur à froid, ils ont pu interpréter, au détriment de madame Fabien du Ronceret (madame Schontz), une vengeance dont La Palférine était le véritable auteur. Ce serait donc lui qui aurait directement communiqué à la marquise de Rochefide la maladie qu’elle transmit ensuite à son mari et à Calyste du Guénic. — Dans les Petites Misères de la vie conjugale, qui forment une des Études analytiques, madame Fabien de Ronceret est citée, par exception, pour avoir été la maîtresse d’un certain Adolphe avant le mariage de cet Adolphe avec une femme du nom de Caroline. On y retrouve également, esquissées, et à peine reconnaissables, les physionomies de F. du Tillet et de mesdames Mahuchet et Schinner.

Page 454. — Saillard ne succéda point à Poiret aîné comme employé au Trésor.

Page 495. — J.-F. Tascheron restitue une notable partie, non pas de cent, mais bien de cent mille francs volés. — Il fut exécuté à Limoges, place de l’Aine (corruption du mot Arène).

Page 533. — Lire, à la note [1], la Vallée du Torrent au lieu de la Vallée du Touent.

Page 540. — Lire, à la note [1], le payeur Gravier, au lieu de le paysan Gravier. — Gravier procurait de nombreux autographes à l’album de madame de la Baudraye.