Chansons populaires du Canada, 1880/p178
j’ai trop grand’ peur des loups
Ce refrain et cette mélodie s’adaptent à plusieurs autres chansons. C’est là un genre de transposition assez à la mode à la campagne : ainsi on entend souvent chanter À la claire fontaine sur l’air et avec le refrain de Gai lon la, gai le rosier… etc., etc. J’ai trop grand’ peur des loups est une chanson bien connue dans les environs de Québec. On la chante aussi dans le Poitou, en France. L’air poitevin est le même que le nôtre.
M’en revenant de la Vendée, (bis)
Dans mon chemin j’ai rencontré…
Vous m’amusez toujours ;
J’ amais je m’en irai chez nous :
J’ai trop grand’ peur des loups.
Dans mon chemin j’ai rencontré, (bis)
Trois cavaliers fort bien montés.
Vous m’amusez, etc.
Trois cavaliers font bien montés, (bis)
Deux à cheval et l’autre à pied.
Vous m’amusez, etc.
Deux à cheval et l’autre à pied ; (bis)
Celui d’à pied m’a demandé…
Vous m’amusez, etc.
Celui d’ à pied m’a demandé : (bis)
— Où irons-nous ce soir coucher ?
Vous m’amusez, etc.
Où irons-nous ce soir coucher ? (bis)
— Chez nous, monsieur, si vous voulez.
Vous m’amusez, etc.
— Chez nous, monsieur, si vous voulez ; (bis)
Vous y trouv’ rez un bon souper.
Vous m’amusez, etc.
Vous y trouv’ rez un bon souper, (bis)
Et de bons lits pour vous coucher.
Vous m’amusez, etc.
Et de bons lits pour vous coucher. (bis)
Les cavaliers ont accepté.
Vous m’amusez toujours ;
Jamais je m’en irai chez nous :
J’ai trop grand’ peur des loups.