Cahiers du Cercle Proudhon/3-4/Hommage à Georges Sorel

Collectif
Cahiers du Cercle Proudhon/3-4
Cahiers du Cercle Proudhoncahiers 3 & 4 (p. 109-110).


HOMMAGE À GEORGES SOREL


Les membres du Cercle se sont réunis, le 27 mai, au Café de Flore, en un dîner intime, pour fêter l’anniversaire de la fondation de leur Cercle et pour recevoir leur ami Albert Vincent.[1] Ils avaient décidé de donner à ce dîner le caractère d’un hommage à un de leurs maîtres, M. Georges Sorel. La plupart des personnes qui ont suivi les séances de travail du Cercle avaient tenu à s’associer à cette manifestation et deux amis éminents des fondateurs avaient bien voulu y prendre part. Le dîner était présidé par l’un des plus anciens et des plus fidèles amis et disciples de M. Georges Sorel, Jean Darville, l’un des fondateurs du Cercle. Au café, Georges Valois prit la parole au nom des fondateurs du Cercle, et lut une lettre par laquelle René de Marans, absent, se joignait à ses amis pour rendre hommage à l’auteur des Réflexions sur la Violence. Enfin, Henri Lagrange prononça un discours où il exprimait l’esprit et définissait les méthodes du Cercle et indiquait l’influence de la pensée sorélienne dans l’œuvre dont il a été l’un des initiateurs. C’est par cette lettre de René de Marans et les deux discours de Georges Valois et d’Henri Lagrange, que nous publions ici, qu’il a été marqué, en cette soirée du 27 mai, ce que les catholiques, les syndicalistes et les nationalistes venus de la République et de l’Anarchie doivent à l’historien de la Révolution dreyfusienne, au grand philosophe des Illusions du Progrès et de l’Introduction à l’économie moderne.


  1. Étaient présents, MM.  B., A. D. A., Albert Vincent, Jean Darville, Pierre Galland, Henri Lagrange, Maurice Mayrel, M. Gudin, O. de Barral, M. Furcy-Raynaud, Georges Valois, Gibert Maire, A. Pascalon, P. Lecœur, J. Gazeau, J. Toussaint, M. Thibault, Wasier, Sudre, M. Dériot, M. de Barrès, Romain Desfossés.