Balzac et ses amies/Texte entier

Calmann Lévy, éditeur.

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BALZAC ET SES AMIES

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Plus tard, Le Poitevin-Saint-Alme prétendit qu’il avait collaboré à ces premiers ouvrages, que l’auteur, de la Comédie Humaine écrivit sous différents pseudonymes, de 1821 à 1827. Mais la moralité équivoque de cet écrivain, qui devint dans la suite un vrai flibustier de lettres, rend cette affirmation très douteuse.

En 1821, le roman tenait dans le domaine des lettres une mince place. Le goût du public à cette époque était à la poésie, à l’histoire, à la critique. Là se rencontraient les vrais succès, les réputations solides.

Le roman ne devint un genre classé dans la littérature du xixe siècle qu’à partir de 1830.

Sous le premier Empire, le roman se manifeste par les fictions sentimentales de madame Cottin, et les inventions candides de Ducray-Duminil. En 1814, Sophie Gay écrit Anatole, roman touchant, intéressant, qui eut le privilége, dit-on, de distraire Napoléon dans cette dernière nuit passée à Fontainebleau, en 1814, avant les pathétiques adieux faits à sa garde.

Anatole est l’histoire d’un muet aimé d’une jeune fille auquel celle-ci essaye d’apprendre à parler, pour avoir la joie de lui entendre dire : « Je vous aime ! »

Quelques années auparavant, Sophie Gay avait déjà écrit un autre roman, accueilli aussi par un grand succès : Léonie de Monbreuse, étude fidèle du monde, des mœurs du Directoire, que l’auteur avait beaucoup connus.

Au commencement de la Restauration, l’étonnant vicomte d’Arlincourt eut un moment de grande vogue,

Il passa vite.

Le style de l’auteur d’Ipsiboé a laissé dans les lettres le souvenir d’une douce hilarité.

Vers 1818, le roman gaulois, égrillard, ressuscite sous la plume de Paul de Kock. Ce gai roman qui s’appelle Monsieur Dupont, fut un succès de l’année 1824. Succès de rire et de bonne humeur.

Tous ces essais individuels ne parvinrent pas à donner au roman, avant 1830, l’importance et la faveur d’un genre reconnu, adopté, classé.

Alors la supériorité de Walter Scott écrasait les écrivains qui s’adonnaient au roman.

Le traducteur Defauconpret gagna à cette époque une fortune et de la réputation, avec la manipulation des œuvres du grand romancier anglais.

On ne peut se faire une idée de l’impatience avec laquelle était attendue la publication d’un nouveau roman de Walter Scott. Aussitôt l’ouvrage paru, le public se ruait aux boutiques des libraires, et les éditions s’enlevaient.

Cet engouement très mérité dura plusieurs années et eut une puissante influence sur le mouvement romantique, qui se manifesta à la fin de la Restauration. Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/35


II


Premiers ouvrages : Jean-Louis, le Centenaire, Clotilde, Jane la Pâle. — Pseudonymes de Balzac. — Liaison avec madame de Berny. — Le salon de Sophie Gay. — Balzac dans le monde. — Un portrait par Lamartine.


I

Dès l’année 1822, Balzac écrit, après l’Héritière de Birague, le Vicaire des Ardennes, Jean-Louis, Clotilde de Lusignan, Jane la Pâle.

Il signe ces productions des pseudonymes : Horace de Saint-Aubin, Lord R’hoone. Le jeune auteur ne se fait aucune illusion sur la qualité de ces différents ouvrages. Il écrit à madame Surville qu’il ne lui envoie pas l’Héritière de Birague, parce qu’il sent que c’est une « vraie cochonnerie littéraire ». Il exerce ainsi contre lui-même son sentiment critique. Il n’est pas moins sévère pour son second roman, Jean-Louis, qui contient sans doute quelques Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/37 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/38 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/39 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/40 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/41 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/42 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/43 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/44 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/45 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/46


III


Quoiqu’ils fussent écrits sous différents pseudonymes, ces premiers romans créèrent des relations littéraires à Balzac, et lui donnèrent un commencement de notoriété.

Cette situation naissante lui ouvrit le salon de Sophie Gay.

Cette femme d’esprit occupait un entresol, rue Gaillon, où, aidée de sa fille Delphine, elle recevait deux fois par semaine une partie des célébrités littéraires, artistiques et politiques de l’époque. C’était un salon où l’on faisait de l’opposition au gouvernement des Bourbons.

Sophie Gay, par ses antécédents, appartenait à la Société du Directoire, au monde de l’Empire. On causait donc beaucoup chez elle. Les beaux parleurs de son salon s’appelaient de Jouy, Béranger, Arnault (l’auteur de Sylla), Benjamin Constant, Pagès (de l’Ariège), — un publiciste oublié ; — quelquefois Spontini, l’auteur de la Vestale, et bien d’autres, tombés dans l’oubli.

Pendant la soirée, des intermèdes de poésies coupaient les causeries.

Madame Desbordes-Valmore, ou Delphine Gay récitait des vers sonores, vibrants, en l’honneur de l’indépendance de la Grèce ; car tout ce monde était philhellène enthousiaste.

Dans ce milieu, Balzac se lia avec Henri de Latouche et Philarète Chastes ; pendant plusieurs années, les relations furent cordiales entre eux, puis se terminèrent par une brouille.

Dès cette époque, le futur auteur de la Comédie Humaine se préoccupait peu dans sa tenue des élégances mondaines. Il allait dans les salons avec le négligé de toilette d’un homme qui n’a pas le temps de se consacrer aux détails de la mode, aux minuties de la correction. Son vêtement manquait d’allure, était le plus souvent vulgaire, grossier.

— Balzac allait mal tenu dans le monde, et faisait peu d’effet, quand on ignorait son nom, disait un jour l’aimable et regrettée madame de Bassanville, à celui qui écrit ces lignes.

Lamartine, qui vit beaucoup l’auteur de la Comédie Humaine chez madame de Girardin, a laissé de lui un éloquent portrait ; il constate également son dédain du vêtement.

« Il portait un costume qui jurait avec toute élégance, habit étriqué sur un corps colossal, gilet débraillé, linge de gros chanvre, bas bleus, souliers qui creusaient le tapis, apparences d’un écolier en vacances qui a grandi pendant l’année et dont la taille fait éclater le vêtement, voilà l’homme qui valait à lui seul une bibliothèque de son siècle. »

Comme tous les grands travailleurs, Balzac ne savait pas toujours secouer, au milieu du monde, les préoccupations de sa pensée, ou se laissait absorber par les motifs d’observation qui se déroulaient devant lui. L’écrivain ne se répandait pas au dehors dans un but de distraction ; aller dans les salons était sa manière d’aller à la chasse au roman. Très souvent, le soir, il rentrait dans son logement, après avoir rempli les casiers de sa mémoire ; il rangeait ces documents humains en ordre, à l’aide de notes accompagnées de dates, de noms, afin qu’à un moment donné il n’eut qu’à mettre la main sur son travail pour l’achever.

Cependant l’auteur de la Comédie Humaine ne se montrait pas toujours dans le monde enveloppé de réserve, absorbé par le sentiment de l’observation. Le bruit, la causerie, l’éclat des lumières, la sensation du plaisir allumaient sa gaieté, mettaient en joie sa bonne humeur naturelle ; alors toute sa personne se redressait, sa voix sonore vibrait, sa pantomime retenait les regards, il devenait un causeur brillant, intéressant, amusant, déversant autour de lui les idées, l’esprit, avec une vraie abondance.

Plus tard, lorsqu’il eut écrit ses romans à succès, divers salons s’arrachèrent Balzac ; il alla souvent chez la princesse de Bagration, dont le salon fut célèbre, à la fin de la Bestauration et au commencement du règne de Louis-Philippe.

Il rencontrait chez la princesse un cercle de femmes aimables avec lesquelles il aimait à causer. Celles-ci aimaient aussi son entretien et ne dédaignaient pas de poser un peu devant le romancier en vogue.

Un soir, il se trouvait dans ce salon en petit comité.

Il avait parlé de beaucoup de choses, et notamment des subtilités féminines.

— Ah ! monsieur, comme vous connaissez bien les femmes ! s’écria une jeune dame placée à côté de lui.

— Si bien, répondit Balzac en souriant, que, rien qu’en les regardant un instant, je pourrais raconter leur histoire depuis le jour de leur naissance. Voulez-vous que je vous dise la vôtre, madame ?

— Pas tout haut ! exclama l’étourdie en reculant avec effroi.

Et tout le monde de rire autour d’elle.

La demande et la réponse ne sont-elles pas jolies ? Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/51 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/52 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/53 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/54 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/55 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/56 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/57 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/58 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/59 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/60

— Pauline n’est pas vraie, n’est-ce pas ? demanda un jour au romancier la duchesse de Castries, — une coquette de haut vol.

— Oh ! Madame, répond-il, pour moi, Pauline existe, et plus belle même. Si j’en ai fait une illusion, c’est pour ne rendre personne maître de mon secret.

IV

Balzac et la duchesse d’Abrantès. — Une camaraderie littéraire. — Portrait de Balzac par lui-même. — L’Avoué de madame Junot. — Une mort pénible.


La duchesse d’Abrantès fut aussi pour le romancier, une amie affectueuse dans les mauvais jours. Elle était très liée avec Sophie Gay ; ce fut dans son salon qu’elle rencontra et connut Balzac. Leurs natures sympathisant ensemble, une bonne et franche camaraderie littéraire s’établit entre eux. La duchesse d’Abrantès — ou madame Junot, comme on l’appelait plus ordinairement, — comptait environ quinze ans de plus que l’auteur de /« Comédie Humaine. Elle avait la quarantaine à l’époque de leur rencontre ; elle gardait encore dans sa personne des vestiges de jolie femme : une taille mince, des traits Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/63 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/64 salons. Son ami, le comte de Castellane, lui confia la direction du théâtre de son hôtel. Dans la jolie salle du faubourg Saint-Honoré se donnaient des représentations de société, très intéressantes, très recherchées.

Madame d’Abrantès écrivit plusieurs pièces spécialement pour le gentil théOtrede l’hôtel Castellane. Diverses circonstances accentuèrent entre madame Junot et Balzac la camaraderie littéraire, commencée dans le salon de Sophie Gay.


II

En 1827, la famille de Balzac quitta Villeparisis pour aller habiter Versailles.

À la même époque, madame d’Abrantès y résidait également. Celte circonstance resserra la liaison de cette dernière avec le romancier. Quand Balzac pouvait arracher, aux difficultés de sa situation, quelques heures de loisir, il les employait à faire le voyage de Versailles pour voir les siens. Par la même occasion, il ne manquait pas, non plus, de visiter madame Junot.

Avec son besoin habituel d’expansion, il lui racontait longuement ses amertumes, ses labeurs, ses espoirs. La situation de son amie était presque aussi embarrassée que la sienne ; ils avaient une commune Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/66 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/67 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/68 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/69 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/70 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/71 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/72 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/73 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/74 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/75 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/76 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/77 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/78 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/79 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/80 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/81 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/82 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/83 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/84 Page:Ferry - 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Le romancier employa tout l’été de 1847 à ces différents travaux.

Il désirait avoir devant lui quelques mois d’indépendance financière, pour aller planter sa tente en toute sûreté à Vierzschovnia.

Les réparations du petit hôtel Beau j on furent terminées à cette époque.

Aussitôt, Balzac y transporta ses meubles, ses objets d’art, ses livres.

Enfin, il avait réalisé un de ses révcs les plus caressés : être propriétaire, posséder une demeure, un ho*ne à lui.

La maison coquette, artistique, qui se dressait rue Fortunée, recela dans ses murs un mobilier curieux, et digne d’une rapide description. Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/239 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/240 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/241 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/242 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/243 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/244 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/245 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/246 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/247 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/248 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/249 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/250 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/251 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/252 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/253 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/254 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/255 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/256 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/257 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/258 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/259 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/260 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/261 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/262 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/263 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/264 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/265 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/266 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/267 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/268 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/269 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/270 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/271 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/272 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/273 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/274 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/275 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/276 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/277 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/278 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/279 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/280 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/281 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/282 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/283 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/284 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/285 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/286 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/287 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/288 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/289 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/290 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/291 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/292 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/293 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/294 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/295 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/296 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/297 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/298 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/299 Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/300


TABLE




 
Pages
I. – La mère et le fils. — La mansarde de la rue Lesdiguières. – La seur de Balzac. – La tragédie de Cromwell. – Un insuccès de lecture. — Le premier roman de Balzac. — État du roman en 1820 
 1
II. — Premiers ouvrages : Jean-Louis, le Centenaire, Clotilde, Jane la Pâle. – Pseudonymes de Balzac. – Liaison avec Madame de Berny. — Le salon de Sophie Gay. – Balzac dans le monde. – Un portrait par Lamartine. 
 18
III. – Les entreprises commerciales de Balzac. – Un désastre commercial. – Les années de détresse. — Les Chouans 
 33
IV. – Balzac et la duchesse d’Abrantės. — Une camaraderie littéraire. — Portrait de Balzac par lui-même. – L’Avoué de madame Junot. Une mort pénible 
 44
V. – Balzac et George Sand. — Le logement de la rue Cassini. – Une robe de chambre à ramages. — Une lecture de Rabelais. — Une singulière sortie. — Une théorie de Balzac sur le vrai. — Un camarade littéraire. 
 57
VI. — La Femme Incomprise. – Madame Carraud. – Pages Une amitié de trente ans, — Les idées de Balzac en politique. — Une double tentative electorale 
 67
VII. — Balzac et la duchesse de Castries, – Portrait de cette dernière par Philarète Chasles. — Engouements de Balzac. — Fragment de lettre à madame Carraud. – Un séjour à Nice. — Le duc de Fitz-James. — Désenchantement. Madame de Castries et la Duchesse de Langeais. 
 77
VIII. – L’Écolière de Balzac. – Madame de Girardin. Son dévouement à ses amis. – Brouille de Balzac avec Émile de Girardin. — La Femme de Quarante ans. — Comment fut fait le drame de Vautrin. — Les Paysans. — Une tentative académique. — Réflexions sur Lamartine. — L’École des Journalistes 
 97
IX. – Une réflexion de Balzac. — Louise. — Une correspondante anonyme. – Un roman épistolaire. — Deux années pénibles. — La mansarde de la rue des Batailles. — L’hôtel des Haricots. — La Chronique de Paris. — Le Lys dans la Vallée. — Un deuil de cæur. – Fin du roman épistolaire. — La nouvelle de Facino Cane 
 123
X. — Un voyage en Suisse. — Première rencontre avec Madame Hanska. – Le coup de foudre. Une affection de dix —sept ans. — Voyage à Vienne. – Un billet à l’éditeur Werdet. – Une lettre malencontreuse. — Une réponse digne 
 138
XI. – Éclaircie dans la situation de Balzac. – La princesse Belgiojoso. — Une aventure d’Alfred de Musset. — Achat des Jardies. – Nouvelle détresse. — Une idée de fortune. — Les mines d’argent de la Sardaigne. — Un voyage étrange. — Une amère déception. – Séjour à 
Milan. – Un tableau de l’amour heureux. Les Mémoires de Deux Jeunes Mariées. Retour à Paris. 
 152
XII. – Ouvrages de Balzac de 1838 à 1842. — Huit mille francs de murs. — — Une pièce à l’Odéon. Comment Balzac se faisait envoyer ses bulletins de répétition. – Les Ressources de Quinola. — Une chute retentissante. 
 171
XIII. – Veuvage de Madame Hanska. — Voyage à Saint Pétersbourg. – Passion toujours croissante de Balzac. – Séjour à Dresde et à Bade. La famille Bilboquet. – Uue excursion en Italie. – Naples et Rome. — Le poète Méry. — Les Parents Pauvres. — Encore Madame de Girardin. – La comtesse Hanska à Paris. — Achat de l’hôtel de la rue Fortunée. — Mercadet le Faiseur. 
 189
XIV. – Le mobilier de Balzac. — Le royaume de Brica braquie. – Les meubles florentins. – Une galerie intéressante. — Une Aurore de Guide. Un Chevalier de Malte. – Connaissances de Balzac en céramique. — Un service à thé merveilleusement retrouvé. – Deux potiches en vrai vieux chine. — Inventaire de l’hôtel de la rue Fortunée 
 221
XV. — Premier voyage de Balzac à Vierzschovnia. — Le château de madame Hanska. – Un moujick enthousiaste. — Retour à Paris. — La révolution de Février. — Déceptions d’affaires. — Second voyage de Balzac en Russie. – Maladie du romancier. — Ajournement de son mariage avec madame Hanska. – Tristesses de cœur. Aggravation de la maladie de Balzac, — Le docteur Knothe. — Une lettre malencontreuse. Correspondances avec madame Carraud et Laurent Ian 
 237
XVI. – La température de l’Ukraine. — Rechute de Balzac. — Une conversation décisive. — Les irrésolutions de madame Hanska. — Elle se décide à épouser l’auteur de la Comédie Humaine. – Joie de Balzac. — Le 14 mars 1850. — Deux lettres touchantes. — Départ de Vierzschovnia. — Un séjour à Dresde. — Retour à Paris. Un passage d’Arsène Houssaye : – Mort de Balzac 
 263


FIN DE LA TABLE

IMPRIMERIE CHAIX, RUE BERGÈRE, 20, PARIS. – 23336 — 7.