Auteur:Eveline Lemaire

Éveline Le Maire

Éveline Le Maire

autrice catholique, collaboratrice des Veillées ()
Pseudonyme : Éveline Le Maire, Claire Mérial
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Œuvres

 Titre et éditions
1905 : Dernière Joie  Nouvelle Gallica dans La Revue politique et littéraire
1905 : Le Rêve d’Antoinette  Roman Gallica[1]
1911 : Le Prince   Roman [2]
1920 : Le Cœur et la tête 
La Maison d’émeraude 
1929 : Jeunes Filles à marier 
1936 : Plaisirs des dieux  Roman [3]
1938 : Les Fruits mûrs  roman [4]
1938 : Gilbert et ses cousines 
1954 : L’Oiseau frivole 
  1. Le Mois littéraire et pittoresque : « Antoinette d’Aipeuille est une jeune fille ambitieuse et, qui ne rêve que-des mariages illustres. Rien d’étonnant dès lors qu’elle ne souscrive de son consentement au projet de sa tante, Mlle Bertrand, qui comptait, lui faire épouser un notaire. C’est pourtant ce notaire, métamorphosé en artiste, qui, après bien des péripéties où Antoinette n’est pas toujours ce qu’elle aurait dû être, devient son mari. Le rêve sombre ainsi dans la réalité en ce roman qui n’est pas pour les jeunes filles. »
  2. À quoi rêvent les jeunes filles ? Sujet éternel, qui prête à d’infinies et exquises variations. Le roman de Mlle Eveline Le Maire nous transporte dans une petite garnison où, naturellement, l'officier est, de la part des mères prévoyantes, l’objet d'un discret pourchas. Il nous fait assister aux délicieux papotages des jeunes filles à pourvoir, aux scènes d’intimité des ménages militaires, aux libres débats du mess, à une série de tableaux de la vie de province brossés d'une main alerte et sûre. Reine-Marie, la plus fière des beautés langevillaises, ne veut donner sa main qu’à un fiancé titré et millionnaire. Mais le hasard veut que celui qui se présente, le seul prince authentique de la garnison, n'ait pas tout à fait les hautes qualités appareillées à son rang. Le vrai prince est un officier pauvre, sorti du rang, plébéien d'origine, mais ayant l’allure d'un héros de roman. Bah ! l’amour vaut un titre de noblesse et celui que l’on aime sera toujours, pour des yeux prévenus, plus grand qu’un roi, égal à un dieu ! Le Journal amusant 20 mai 1911
  3. « un dépit amoureux qui conduit à l’amour »
  4. Le lourd et décevant secret que gardent l’un pour l’autre deux êtres faits pour s’aimer. Jusqu’au jour où telles des « fruits murs », les confidences se détachent d’elles-mêmes. Eveline Le Maire, délicate romancière, bien connue et aimée de nos lectrices, excelle à retracer les tourments de Ghislaine et de Christian. A. V. L’Ouest-Éclair