Atlas universel d’histoire et géographie/Anciens empires de l’orient

CARTE No 7.

ANCIENS EMPIRES DE L'ORIENT.

Étendue des royaumes d'Assyrie, de Babylone, de Lydie, de Médie, d'Égypte avant la conquête des Perses. — La monarchie persane sous Darius Ier avec la division en 20 satrapies.

Cette carte représente la portion occidentale de l'Asie, pour l'intelligence des histoires d'Assyrie, de Ninive, de Babylone, de Lydie, de Médie et des Perses, pendant la période qui s'étend des âges historiques jusqu'à l'avènement de Xerxès ou Assuérus en 585 av. J. C.

Malgré les progrès du déchiffrement des écritures cunéiformes, une grande incertitude règne encore sur les anciens âges de l'histoire d'Assyrie.

On sait cependant que les races Couchite, ou Chamite, Aryenne ou Indo-Européenne, Scythique ou Touranienne ont précédé, dans la vallée du Tigre et de l'Euphrate, la domination politique des Sémites qui commence vers l'an 2000 avant J. C. et qui trouvent les villes de Ninive et de Babylone déjà fondées.

La domination Sémitique comprend trois périodes : 1o Empire Chadéen, dont on ne sait rien de certain ; 2o Invasion Arabe, dont l'époque paraît coïncider avec celle de la domination des rois égyptiens de la XVIIIe et de la XIXe dynastie sur ces pays ; 3o le Grand Empire d'Assyrie, qui subsista de 1314 à 788 avant J. C. et qui comprend deux dynasties : celle de Ninippaloukin, qui n'est pas dépourvu de grandeur, et celle de Belitaras à laquelle appartiennent les règnes importants de Téglath-Phalasar III, de Sardanapale III, de Salmanasar III, de Bélochus IV et de Sémiramis sa femme, qu'il faut placer entre les années 850 et 822. Les monuments nous révèlent, pour cette seconde dynastie, des faits importants et déjà nombreux.


Les personnages de Ninus et de Ninyas sont fictifs et ces mots ne désignent que la ville de Ninive.

En 788 s'accomplit la grande révolution qui précipita du trône Sardanapale, le dernier roi du grand empire d'Assyrie. Du démembrement de cet empire se formèrent les royaumes de Babylone, de Ninive, de Médie et de Susiane.

Les rois de Ninive reprirent Babylone sous Sargon qui étendit ses victoires au loin, acheva la conquête d'Israël et restaura en partie l'empire d'Assyrie. Ce règne est connu dans ses détails par les inscriptions de Khorsabad. C'est d'après ces monuments, déchiffrés par MM. Oppert et Menant, que nous avons pu retrouver l'étendue que nous donnons à l'empire Ninivite en 702, époque de la mort de Sargon.

Plus tard, Nabopolassar, gouverneur de Babylone pour Ninive, s'étant révolté, détruisit Ninive et fonda, par la réunion des deux États, un 3e empire d'Assyrie, sous la dynastie Babylonienne. L'étendue de cet empire est indiquée sur notre carte, en 561, à la mort de Nabuchodonosor, le conquérant de Tyr et du royaume de Juda.

L' Empire des Mèdes, que le Persan Cyrus, chef des Achéménides, soumit à ses lois, est également indiqué avec les limites qu'il devait avoir à la même époque, c'est-à-dire à la mort d'Astyage son dernier roi, 560.

Le Royaume de Lydie sous Crésus, c'est-à-dire dans la plus grande extension qu'il ait jamais eue, est indiqué tel qu’il devait être vers l’époque de la conquête de ce pays par Cyrus après la bataille de Thymbrée (548).

Cyrus ayant mis le sceau à sa puissance par la prise de Babylone, en 538, établit dans presque toute l’Asie occidentale la Monarchie persane qu’il transmit à ses successeurs.

Cambyse y ajouta l’Egypte en 525. L’étendue de ce royaume, tel qu’il était lorsqu’il fut enlevé à Amasis et à son successeur, est marquée sur la carte.

Enfin Darius Ier recula les limites de ce vaste empire du côté de l’Orient en y ajoutant la vallée de l’Indus ; il soumit la Thrace, à l’autre extrémité de ses États, pendant une expédition faite par ce monarque contre les Scythes (Hérodote, IV), expédition dont nous avons tracé l’itinéraire ; enfin il divisa la monarchie persane en vingt Satrapies qui nous ont été conservées par Hérodote et que nous reproduisons sur la carte. En voici le tableau :

Les 20 Satrapies de Darius (Hérodote, l. iii, ch. 90-97).


Nos pays qui les composaient. Tribut annuel.
I. Ioniens, Magnètes d’Asie, Èoliens, Cariens, Lyciens, Milyens, Pamphyliens. 400tal.
II. Mysiens, Lydiens, Lasoniens, Cabaliens, Hygennéens. 500 tal.
III. Hellespontins d’Asie, Phrygiens, Thraces d’Asie, Paphlagoniens, Maryandiniens, Syriens (de Cappadoce). 360 tal.
IV. Ciliciens 500 tal.et 300 chevaux
V. Syrie, comprenant la Cœlésyrie et la Palestine, Phénicie et Chypre. 350 tal.
VI. Égypte, Libye, Cyrène et Barca. 700 tal. (de plus, le produit de la pêche du lac Méris et 12000 mesures de blé.)
VII. Sattagides, Gondariens, Dadices, Aparyles 170 tal.
VIII. La Susiane et les pays des Cissiens. 300 tal.
IX. Babylone et toute l’Assyrie. 1000 tal. et 300 jeunes eunuques.
X. Ecbatane, la Médie, les Paricaniens, les Orthocorybantes. 350 tal.
XI. Les Caspiens, les Pausiques ? les Panthimathiens ? les Darites. 200 tal.
XII. Les Bactriens jusqu’à Eglées. 300tal.
XIII. Les Arméniens, les Pactyces et les peuplades voisines jusqu’au Pont-Euxin. 400 tal.
XIV. Les Sagarites, les Sarangiens, les Thamanéens, les Utiens, les Myciens et les insulaires de la mer Erythrée, lieu d’exil. 600 tal.
XV. Les Saces et les Caspiens ? ou plutôt Casiens. 250 tal.
XVI. Les Parthes, les Chorasmiens, les Sogdiens, les Ariens. 300 tal.
XVII. Les Paricaniens, les Ethiopiens d’Asie. 400 tal.
XVIII. Les Matiéniens, les Saspires, les Alarodiens. 200 tal.
XIX. Les Moschiens. les Tibaréniens, les Macrons, les Mosynèques, les Mardiens. 300 tal.
Total pour ces 19 Satrapies 7580 tal.
XX. L’Inde, comprenant de nombreuses peuplades, payait 360 talents de poudre d’or = 360 X 13 argent = 4680 tal.
Total 12260 tal.

Et avec les impôts en nature 14 560 talents Euboïques. 1 tal. Eub. = 5650 fr. du poids de notre monnaie, ce qui équivaut à 82 264 000 fr. annuels du poids de notre monnaie.

La Perse était exempte de l’impôt et n’était pas comprise dans les satrapies.

Les Ethiopiens, les Colchidiens et les peuples du Caucase envoyaient des présents. Ces derniers envoyaient tous les 5 ans 100 jeunes gens et 100 vierges.

Les Arabes fournissaient 100 talents d’encens annuellement.

Nos connaissances actuelles sur les anciens empires d’Assyrie diffèrent tellement de celles qui se rencontrent dans les histoires élémentaires, qu’il est indispensable de présenter ici


le tableau des résultats historiques certains obtenus dans ces derniers temps, pour avoir la pleine intelligence de la carte n° 7 et du tableau géographique qui précède.

Résumé synoptique de l’histoire d’Assyrie, de Ninive, de Babylone et de la Perse, d’après les dernières découvertes, pour l’intelligence de la carte n° 7.

L’écriture cunéiforme, inventée probablement par les peuples d’origine Touranienne ou Scythique, était un instrument commun à plusieurs langues. De ces langues, les unes sont encore à peu près inconnues, ce sont les plus anciennes, elles sont dites anaryennes, par opposition avec les langues, plus modernes et plus connues, des Bactriens et des Persans, qui sont dites aryennes.

On est certain du sens que présentent les inscriptions cunéiformes qui se rapportent à la langue des anciens Perses, idiome voisin du Zend et dérivé du Sanscrit. Cette


écriture est alphabétique et compte quarante signes. Grottefend, Lassen et Burnouf ont fait faire de grands progrès à cette branche de la science.

Rien de bien certain pour le déchiffrement des inscriptions cunéiformes qui se rapportent aux langues anaryennes de l’Assyrie. Les monuments bilingues et trilingues ont cependant fourni quelques lumières aux interprètes de ces langues, et l’on a pu déchiffrer d’abord les noms propres. On s’est convaincu que cette écriture était syllabique et idéographique, et comprenait un nombre trèsconsidérable de caractères. On a constaté que les langues qu'elle recouvrait étaient sémitiques. Ce qui complique encore cette étude, c'est que le même signe peut avoir plusieurs prononciations. Quoi qu'il en soit, les textes cunéiformes aryens et ce que l'on connaît des textes cunéiformes anaryens ont permis de jeter les fondements de l'histoire assyrienne, d'en déterminer les principales révolutions et d'en tracer les grandes divisions. Telle a été l'œuvre surtout de MM. Oppert, Rawliuson et Menant.

— I. Race et domination Chamite. Il est incontestable que la grande famille Couschite (de Chus), de la race dite Chamite, a dominé sur les bords de l'Euphrate, à une époque très-ancienne qui semble marquer le début des âges historiques. C'est à cette période qu'il faut rattacher le règne de Nemrod ou Évéchos (Seven-Kousch, fils de Cousch). Villes fondées : Babylone, Evech, Accad, Chaîne, Resen, Calach et Ninive. Cette domination Couschite se serait même étendue sur la Syrie et les pays voisins.


— II. Race et domination Aryenne. Il paraît certain que, vers 2400 avant notre ère, à la suite des émigrations Indo-Germaniques, vers l'Occident, les Bactriens, peuple de cette race Aryenne, occupèrent les vallées du Tigre et de l'Euphrate, eurent des rois et répandirent la doctrine de Zoroastre dans ces contrées.

III. Race et domination Scythique ou Touranienne : A la prépondérance éphémère des Aryens, aurait succédé celle des Scythes ou populations Touraniennes, auxquelles on doit l'écriture cunéiforme (vers 2200 à 2000). Cette domination aurait été très-étendue. La Genèse nous montre quatre rois ligués contre la Pentapole de la mer Morte : parmi ces quatre rois figure le roi d'Élam Codorlahomor, nom de physionomie touranienne.

— IV. Race et domination Sémitique (de 2000 à 538). Les Sémites établirent, vers le xxie siècle, leur domination dans les vallées de l'Euphrate et ne furent entièrement dépossédés que par Cyrus. Cette longue période doit être divisée en 3 époques


lre époque. Empire Chaldéen. On ne connaît que deux ou trois noms de rois.

2e époque. Invasion des Arabes et domination de 8 rois arabes (1560-1314). Cette domination étrangère paraît correspondre à celle que les Égyptiens, sous les Toutmès et les Ramsès, ont exercée sur cette partie de l'Asie.

(1314-788) 3e époque. Grand empire d'Assyrie (2 dynasties).

Le fondateur de cet empire, qui dura 526 ans, qui commence en 1314 et qui compte 2 dynasties, est Ninippalloukin, qu'on a identifié à tort avec Ninus (il est certain aujourd'hui que Ninus n'a jamais été que le nom de la ville de Ninive. Hérodote ne s'y est pas trompé).

1re DYNASTIE

La succession de Ninippalloukin est connue :

Assourdayan,

Moutakkil-Nabou,

Assour-ris-ilis.

La domination égyptienne sur les bords de l'Euphrate paraît cesser vers cette époque, ce qui coïncide en effet avec la décadence des Pharaons, sous la dynastie des Prêtres d'Ammon (XXIe dyn. et suivantes).


Sac de Ninive par les Chaldéens.

Téglath-Phalasar I (ou Tég lath-Piliser)

Sardanapale I (Assour-Iddannas-Palla) Téglath-Phalasar II (ou Delketades). Sélochus I, dernier roi de la Ire dynastie Sémitique.

IIe DYNASTIE

IIe Dynastie, vers 1100.

Belitaras, désigné comme fondateur de la dynastie et aïeul de Bélochus III, sur un monument du British Muséum.

Salmanasar I, fondateur du palais de Calach.

Sardanapale II, arrière-petit-fils de Belitaras.

Salmanazar II.

Assaraddon I (ou Assour-dan-II).

944 — Bélochus III.

929 — Téglath-Phalasar III (Téglath-Piliser) a fait de grands exploits, point de monuments contemporains.

923 — Sardanapale III, le Grand, dont on possède les annales sur une stèle du British Muséum.

898 — Salmanasar III reçut les tributs de Jéhu, roi d'Israël (Obélisque, dit de Nemroud, en basalte, au British Muséum). Ses conquêtes et ses principaux actes sont connus jusqu'à la 21e année de son règne. Il y a 31 campagnes.

870-865 — Sardanapale IV.

864-868 — Samsi-hou, dont on possède une stèle en assyrien archaïque.

850-833 — Bélochus IV fit des conquêtes dans l'Asie occidentale et épousa Sémiramis (Sammouramit), qui régna seule après lui.

833-822 — Sémiramis (17 ans). Hérodote en fait l'épouse et la mère des Labynetus père et fils, ce qui provient d'une confusion évidente, mais il l'a bien placée à son époque, c'est-à-dire cinq générations avant Nitocris. Guerres entreprises dans l'Orient, contre les Perses qui, par leur inhabileté chronologique proverbiale, en ont reculé beaucoup trop la date. Embellissements de Babylone.

Elle fut sans doute mère, non de Ninyas (qui n'est pas plus que Ninus un nom d'homme et qui est la personnification de Ninive), mais de Salmanasar IV, dont on ne possède pas de monuments et qui fut le dernier roi de l'empire d Assyrie.

821-814 — Salmanasar IV.

814-796 — Assurdanil.

796-788 — Sardanapale V est dépossédé, en 788, par les Satrapes révoltés. — V. Domination partagée : Sémites et Aryens. — Démembrement de l'empire d'Assyrie et partage de la domination entre tes Sémites et les Aryens. Les 4 empires (786).

BABYLONE (7

NINIVE (788).

SÉMITES.

MÉDIE ET PERSE (788). SUSIANE(7

ARYENS.

Phul-Belésis, 1er roi de Babylone, et maître de. Ninive jusqu'en 769,

règne à Babylone jusqu'en 747, époque où son fils ou petit-fils, Nabonassar, fonde l'ère qui porte son nom, en 747. 747-733

Nabios.

Kinsiruset Porus.

Mérodach-Baladan.

733-731

731-720

721-709

époque à laquelle Téglath-phalasar IV restaure la monarchie assyrienne (769-725). Guerre contre Phacéia, roi d'Israël (740). Commencement de la captivité.

Salmanasar V (726-721) fait la guerre à Osée et met fin au royaume d'Israël (721) par la prise de Samarie ; mais pendant ce temps, un usurpateur s'empara du trône et commença, à Ninive, une dynastie nouvelle.

SARGONIDES.

Sar&lt ; ?on(721-702)achèvela transportation des lo tribus. Il emmena à Ninive 27 280 Israélites (inscr. de Khorsabad) en 718. On a toutes ses campagnes (inscr. des salles de Khorsabad).

721. Victoire sur le roi d'Élam, soumission de la Chaldée.

720. Prise et transportation des habitants d'Israël.

719. Bataille de Raphia contre Sevech et Hanon. Siège de Tyr.

716. Prise de Circesium.

714. Expédition en Médie et en Arménie. Les Égyptiens, les Arabes et les Sabéens tributaires ainsi que les 7 rois de la mer et les Syriens.

711. Construction de Khorsabad.

710. Prise d'Asdod. Défaite des Syryeus. Soumission des Éthiopiens.

709. Bataille de Betlakin. Sargon défait Merodach-Baladan, s'empare de Babylone et restaure, par la réunion de Ninive et de Babylone, l'empire d'Assyrie (ce serait le 2e empire de ce nom). Campagne de Sargon contre Chypre (709). Les inscriptions font connaître les pays qui lui étaient soumis : Kalou, Chaîné, Erech, Rata, Larsam, Zari, Kisik, Baalbeck, Jatnan (les limites étaient l'Egypte, le pays des Moschi), la Phénicie, la Syrù, les Guti-Muski (extrémité de la Médie). — l'Albanie (Ras, limitrophe d'Élam, aux bords du Tigre, limite). La Chaldée, Israël, le royaume de Gaza, l'Arabie (tributaire), la Cilicie, Hamath, Damas, Ilamah, la Parthie, Rita d'Albanie, Comana (en Cappadoce), Comagène (62 villes), le pays d'Elam.

Mort de Sargon (702).

Arbacès (788).

RÉPUBLIQUE.

Monarchie. Soustrouk-Nakhounta

Koutir-Nakhounta.

Monarchie

TAURÉE.

DÉJOCIDES.

Déiocès (710-657).

Tarhak.

Houmbanigas vaincu par Sargon.

Babylone se révolte.

Anarchie.

Belibvs.

704

702-699

Assourinaddinsou

bylone. Irigibel. Mésisimardocus. Anarchie.

fils

693-692 692-688

Sennachérib (702) lui succède à Ninive (inscriptions nombreuses). Campagne en Chaldée. En Arménie, en Médie, en Syrie, en Perse, campagne malheureuse contre le roi d'Egypte Tahraka.

de Sennachérib, un instant maître de Ba699-693

Suite des campagnes de Sennachérib, qui meurt en 6 76.

Assarhaddon, 2e fils de'Sennachérib, règne sur Babylone et sur Ninive, soumet la Phénicie, envahit l'Egypte et l'Ethiopie, amène Manassé, roi de Juda, à Babylone, et établit, dans cette ville, pour satrape, Saosduc/ieus, qui, en 668, devient roi indépendant. Assarhaddon meurteu 668-

Téglath-Piliser V (668-660), son

frère, lui succède. Sardanapale F/(palaisdeKoyound- Phraortes (657-635). Tioumman, vaincu par

jick). Victoire sur Tioumman, roi Sardanapale V.

de Susiane (monuments nom- Conquête et soumission de la Perse et de la

breux, 66 0-6^7). Susiane par Phraortes.

Assourdanil 11, ou Kiniladan, s'em- Cyaxare I (635-595). pare de Babylone (647) et y établit des satrapes. L'un d'eux se rend (Hist. dans Hérodote), indépendant en 625. C'est Nabopolassar, qui, en 625, avec le-secours des Mèdes, détruisit Ninive, ou un fils d'Assourdanil, Sardanapale VU, aurait encore régné jusqu'en 606. BABYLONE.

SEMITES.

3e empire d'Assyrie ou dynastie babylonienne (625-538).

Nabopolassar et Nitocris l'Égyptienne (625-604). _ _ _

Nabuchodonosor. Apogée de la puissance Sémitique, soumission définitive

du royaume de Juda, captivité, guerre en Syrie, prise de Tyr, immenses

constructions de Babylone (604-561).

MED1E ET PERSE. SUSIANE.

ARYENS.

Les Mède3 s'emparent de tous les pays, qui les séparaient de la Lydie, à l'ouest.

Astyages (595-560).

ACHEMENIDES.

Cyrus, roi de Perse, de Médie en 560, de Lydie en 548, fait le siège de Babylone, s'en empare, en 538,

Evilniérodach (561-559).

Nergalsarassar (ou Neriglissor, gendre de Nabuchodonosor) (556-555).

Laborosoarchod (555), petit-fils de Nabuchodonosor.

Nabonid (qui ne serait pas le même que Balthasar) (555-538). sur Nabonid, fonde la monarchie persane par la réunion d3 tous ces États, et établit la domination aryenne dans toute l'asie. Il meurt en 530 ou en 529, et son fils ^

Cambyse lui succède. Il ajoute aux États de son père l'Egypte, en 525, et meurt en 522.

Pseudo Smerdis (522) Magophonie ou massacre des Mages.

Darius I (521-486) étend ses conquêtes vers l'Orient. Soumission de l'Inde. Expédition en Scythie. Guerre contre les Grecs. Division de son empire en 20 satrapies.

Nabou-Imtouk à Babylone et son fils Belsaroussour, qui serait le Balthasar de la Bible, ont eu un instant d'indépendance. Babylone, soumise par Darius (516), échappede nouveau et n'est soumise qu'en 488.

Xercès I ou Assuérus (486-465). (Esther, 473). Il domine toute l'Asie, comme Cyrus, Cambyse et Darius.

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