Alphonse Lemerre, éditeur (p. 91-92).

ROMANCE III


À J. Massenet.


Le ciel est morne, il va pleuvoir ;
Si tu le veux, ma vicomtesse,
Nous chanterons jusqu’à ce soir
Pour dissoudre cette tristesse…

Parmi les foules nous irons,
Et, consolateurs des souffrances,
Jusqu’à ce soir nous chanterons
Des airs comiques et des danses.


Aux vrais amoureux, tu diras
De douces, de très douces choses,
Heureux, nous emplirons leurs bras
De fleurs jaunes et de fleurs roses.

Et tout humain aura sa part,
Âmes païennes ou pieuses,
Femmes d’encens, femmes de fard.
— Ô ma chatte aux pattes soyeuses. —