Annales de pomologie belge et étrangère/Pêche Madeleine Blanche
Pêche Madeleine Blanche.
La Madeleine blanche et ses sous-variétés ont été assez appréciées par nos horticulteurs les plus distingués pour être placées en première ligne dans les Annales de l’horticulture belge.
L’arbre est vigoureux et fertile ; ses rameaux sont gros, vert pâle légèrement lavé de rouge du côté du soleil.
Les feuilles sont amples, luisantes, vert clair, profondément dentées.
La fleur est grande, rouge clair.
Le fruit est gros, presque sphérique, un peu déprimé vers la queue qui occupe une cavité évasée. Il est divisé latéralement par un sillon peu profond, terminé à son sommet par un petit mamelon.
La peau est fine, duveteuse, blanche, légèrement ombrée et tiquetée de rouge du côté exposé plus directement aux rayons solaires ; elle se détache facilement de la chair, qui est fine, délicate, blanche, nuancée de stries jaunâtres, d’une saveur douce, sucrée et d’un arôme très-suave.
Le noyau est petit, ovale pointu, profondément sillonné.
La maturité de cette excellente pêche a lieu vers la mi-août.
Il est nécessaire de la placer en espalier au levant ou au midi : à toute autre exposition, son fruit serait médiocre. Sa fleur étant très-précoce, demande d’être abritée pour échapper à l’effet des gelées tardives.