Annales de mathématiques pures et appliquées/Tome 06/Astronomie, article 4

ASTRONOMIE.

Mémoire sur les éclipses de soleil ;

Par M. le professeur Kramp, doyen de la faculté des
sciences de Strasbourg.
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(Deuxième partie.)[1]

62. L’équation différentielle complète, entre fait voir que tous les problèmes concernant les éclipses, dans lesquels le moment d’une plus grande phase, ou d’une phase quelconque, de grandeur donnée est au nombre des inconnues, ne sauraient admettre aucune solution directe, attendu qu’ils mènent à des équations très-compliquées ; et de plus éminemment transcendantes. La solution directe est restreinte aux cas où le temps est au nombre des quantités données, ce qui permet de supposer La question de déterminer l’instant de la plus grande phase, pour un endroit dont la position géographique est connue, ne peut être résolu qu’en employant les fausses positions. Nous allons en donner un exemple, en déterminant l’instant de la plus grande phase, pour l’observatoire de Berlin.

Nous avons déterminé la distance des centres pour les trois momens de temps vrai à Paris, égale à On pourra les représenter par un trinôme, tel que en comptant le temps depuis et en prenant un quart d’heure ou pour unité de temps ; de manière que

pour
on ait la distance

ce qui donne La moindre distance répondra à Le milieu de l’éclipse arrivera donc à temps de Paris ; ce qui équivaut à temps de Berlin. La moindre distance des centres sera ce qui, dans le cas actuel, fait ou de degré.

On aura une approximation encore plus parfaite, en comprenant dans cette interpolation les cinq ordonnées qui répondent aux époques En désignant par le temps exprimé en quart d’heures, et compté depuis tant en avant qu’en arrière, on trouve la distance des centres égale à

en conséquence, le temps auquel appartient la moindre distance des centres, sera la racine de l’équation

Elle donne d’un quart d’heure, ou d’une minute, ou enfin Le milieu de l’éclipse arrivera donc à vrai de Paris, équivalant à temps vrai de Berlin ; ce qui ne diffère que de deux secondes de l’approximation déjà employée. Le temps de nos formules, depuis le n.o 39, sera donc et, si l’on emploie cette fonction numérique pour déterminer les coordonnées, on trouvera les trois rapports rigoureusement égaux entre eux.

63. PROBLÈME VIII. On demande la position géographique du lieu où l’éclipse doit paraître centrale dans un instant donné ?

64. Solution. L’instant donné fera connaître les deux coordonnées moyennant les formules La condition d’une éclipse centrale donne on aura donc (8), en supprimant dans ce que la nature du problème nous permet de faire, et ensuite Nous avons donné les valeurs numériques de en secondes d’un cercle dont le rayon était la distance du centre de la terre à celui du soleil, savoir ; (40)

Il faudra exprimer de même le rayon de la terre, lequel par conséquent deviendra égal à qui constitue (44) la parallaxe horizontale du soleil.

65. Le commencement et la fin de l’éclipse centrale sont marqués par les deux limites extrêmes au-delà desquelles la coordonnée n’a plus de valeur réelle. On aura donc, pour ces deux instans, Ainsi, en faisant, pour abréger, ce qui rend (44), on aura l’équation ou bien

Donc, si ; pour abréger, on fait

que de plus on désigne par le commencement de l’éclipse, par sa fin, et qu’on en fasse autant pour les coordonnées et qui s’y rapportent, on aura

Il en résulte que aussi bien que est égal à

66. Les quatre dernières formules font connaître les coordonnées et en parties décimales de la parallaxe horizontale ; et, pour les réduire en parties décimales du rayon de la terre, il faut encore les diviser par Le temps, est compté depuis huit heures du matin, ayant pour unité l’intervalle de quatre heures.

67. Dans l’éclipse de 1816, on trouve

ce qui donne

ce qui fixe le commencement de l’éclipse à et sa fin à temps vrai de Paris ; d’où résulte, pour sa durée totale,

68. Des coordonnées dont la première est zéro, il faut passer aux coordonnées moyennant les formules du n.o 28, lesquelles deviennent ici

Les longitudes et calculées d’après les formules du n.o 36 ; savoir

donnent, pour les deux époques du commencement et de la de l’éclipse,

On en tire, pour le commencement et pour la fin de l’éclipse,

69. Des coordonnées et on passe aux latitudes ainsi qu’aux angles horaires à l’aide des formules d’où il résulte

L’expression de l’angle horaire compté depuis huit heures du matin, en prenant l’intervalle de quatre heures pour unité de temps, est (45)

On aura donc, pour le cas actuel,

70. On aura donc, pour les latitudes ;

Pour les angles horaires, il faudra prendre,

donc

Le commencement de l’éclipse centrale aura donc lieu, à près de deux degrés, à l’occident de Paris, sous la latitude de et sa fin à environ, à l’orient de Paris, sous la latitude de

71. En poursuivant la courbe de l’éclipse centrale, de quart d’heure en quart d’heure, on trouvera

72. De ces coordonnées on passera aux latitudes , aux angles horaires et de là aux différences de méridiens On aura, de quart d’heure en quart d’heure, les angles qui suivent,

La courbe tracée d’après ces données sera conforme celle des Éphémérides de Berlin. (Année 1816.)

73. PROBLÈME IX. Déterminer la position géographique du point du globe d’où l’on peut voir, dans un instant donné, quelque plus grande phase d’une grandeur donnée ?

74. Solution. Le but du problème est de tracer sur le globe les courbes des plus grandes phases, ainsi que des attouchemens des bords du soleil et de la lune qui indiquent les progrès successifs de l’éclipse. Les quantités données du problème sont les coordonnées du centre de la lune, vu géocentriquement sur le disque solaire, et qui sont des fonctions connues du temps et de plus distance apparente des centres au moment de la plus grande phase. Les inconnues sont les coordonnées du centre de la lune, vu sur le disque solaire, d’un point de la surface du globe dont on demande les coordonnées

75. Les cinq équations seront ; savoir, les deux premières (8)

la troisième

équation de la sphère ; et la quatrième

qui exprime la relation entre la distance des centres et les coordonnées. La cinquième résulte de l’égalité des rapports qui indiquent l’époque du milieu de l’éclipse ou celle de la plus grande phase.

76. Cette égalité nous permet de supposer

Faisant de plus, pour abréger, ce qui rend égal à la distance apparente des centres du soleil et de la lune, vus géocentriquement ; et ce qui en fait ainsi une quantité entièrement connue, ainsi que le facteur il ne reste plus que les deux inconnues et pour lesquelles nous avons les deux équations

77. Voici les formules qui contiennent la solution finale du problème. Faites

et alors les coordonnées inconnues du problème ; savoir, seront exprimées comme il suit :

On a d’ailleurs

ainsi, le problème est résolu.

78. Le commencement et la fin d’une plus grande phase de grandeur donnée, et telle que la distance apparente des centres soit est encore indiqué par les deux limites au-delà desquelles l’ordonnée n’a plus de valeur réelle. On aura, dans ce cas, d’où l’on tire

On aura de plus

en conservant la notation  ; ce qui, dans le cas actuel (44), rend La solution (17) sera applicable au problème plus général que nous traitons, en remplaçant simplement par

79. Le quarré que nous avons désigné par (65) deviendra ainsi et, à l’aide du radical on déterminera, par les formules qui suivent, les inconnues de même que dont les unes se rapportent au commencement et les autres à la fin de la plus grande phase. Les temps seront exprimés en parties décimales de l’intervalle de quatre heures ; et les coordonnées en parties décimales du rayon du globe terrestre.

80. La grandeur de l’éclipse, ou la largeur de la partie éclipsee du soleil, est égale à la somme des deux demi-diamètres moins la distance des centres ou, dans le cas actuel, à On l’exprime ordinairement en douzièmes du diamètre entier du soleil, dont chacun prend le nom de doigt ; si on en exprime le nombre par on aura ou Le produit étant on aura la table qui suit :

81. Passant de là au radical et aux temps et qui indiquent le commencement et la fin de la phase, on aura cette autre table

82. Le radical s’évanouit, et les deux valeurs de qui se rapportent au commencement et à la fin de la plus grande phase se confondent en une seule, lorsque ce qui fait On en tire Ôtant cette quantité de la somme des deux demi-diamètres apparens qui est on aura la largeur de la partie éclipsée égale à  ; et, si l’on compare cette largeur au diamètre apparent du soleil, qui est on trouvera que la phase est, dans ce moment, de doigts chaque doigt étant supposé, selon l’usage, divisé en

83. Les coordonnées et de chaque point de la courbe de la plus grande phase, au lever ou au coucher du soleil, se trouvent, à l’aide des formules (79), qui deviennent, pour le cas particulier de l’éclipse de 1816,

On aura ainsi, pour la branche occidentale,

et pour la branche orientale,

84. Le moment de coïncidence est celui où, par la position géographique du lieu, le moment du lever et celui du coucher du soleil sont confondus ensemble, ce qui ne peut arriver que dans quelque point de l’une des deux zones glaciales. Le temps qui indique ce moment, compté depuis huit heures du matin, temps vrai de Paris, en fraction de l’intervalle de quatre heures est exprimé par ce qui, dans l’exemple actuel fait ou Ce moment arrivera donc à temps vrai de Paris, ou temps vrai de Berlin. Les coordonnées de cet endroit seront

ce qui fait, dans l’exemple actuel

85. Des coordonnées on passera aux coordonnées moyennant les formules

La longitude est égale à et on trouve les valeurs numériques de déjà calculées (81). On a ainsi

86. On a de plus (31) Ces deux formules feront connaître, pour chacune de ces plus grandes phases, la latitude et l’angle horaire où elle peut être observée. De ce dernier angle on parvient à la différence des méridiens, moyennant la formule (45). On trouve

87. La courbe des plus grandes phases qui peuvent avoir lieu au lever et au coucher du soleil, commencera donc, dans sa branche occidentale, située dans l’océan atlantique, à quelques degrés au-dessus des Isles Açores ; elle suivra la direction du premier méridien, jusqu’à la latitude de l’Isle d’Islande ; elle traversera cette Isle ; elle passera au nord au continent de la Scandinavie, traversera la mer blanche à l’est d’Archangel, traversera ensuite tout le continent de l’Asie, du nord au sud, et passera à l’ouest de Diu. Sa branche orientale sera terminée dans l’océan indien, près des Isles Lakedives.

88. Le point de la courbe où la branche orientale se réunit à l’occidentale, et qu’on peut considérer comme constituant le sommet de cette courbe, ou comme celui de tous ses points qui approche le plus de pôle boréal, est celui où le soleil, pendant son mouvement diurne, ne fait qu’effleurer l’horizon, et où par conséquent les deux momens du lever et du coucher de cet astre coïncident ensemble. Ce point diffère de celui où le radical s’évanouit, et que nous avons déterminé (84) par les deux coordonnées

Pour déterminer sa position, pour laquelle la latitude ainsi que son sinus, ou la coordonnée devient un minimum, il faut prendre l’expression de cette coordonnée ou

et en égaler à zéro la différentielle, prise en regardant comme la variable du problème. Cette ligne est fonction du temps la longitude du soleil en dépend aussi ; et la solution rigoureuse du problème exigerait qu’on eût égard à cette variation, Mais, comme alors on aurait à faire à une équation finale entièrement transcendante ; comme d’ailleurs cette longitude, dans l’intervalle de deux ou de trois heures, ne varie effectivement que de quelques minutes, quantité que la nature du problème nous permet de négliger, nous assignerons à cette longitude, pour valeur constante et moyenne, celle qu’elle a au moment où le radical s’évanouit, et qui a lieu à temps vrai de Berlin ; on aura ainsi

89. Faisons, pour abréger, ou et considérons ce produit comme la tangente d’un nouvel angle tellement que Alors, égalant à zéro (88) la différentielle de on aura l’équation fort simple qui, après avoir été duement développée, conduit à la formule finale

Dans l’éclipse de 1816, on trouve d’où il résulte Et, comme on aura ou la distance des centres dans ce même moment, égale à Cela donne, pour la largeur de la partie éclipsée, et pour la grandeur de l’éclipse doigts

90. PROBLÈME X. On demande de tracer, sur la surface du globe, la courbe des plus grandes phases, vues dans un même instant, des différens points de cette surface ?

91. Solution. Le moment de ces observations, étant le même pour tous, est supposé donné ; les coordonnées de même que la racine de la somme de leurs quarrés, que nous avons désignée par et qui est la distance apparente des centres du soleil et de la lune, vue de celui de la terre, et de plus la longitude du soleil, au moment de toutes ces observations, seront les quantités connues du problème. Les inconnues sont au nombre de cinq : ce sont les coordonnées du centre de la lune, vu sur le disque du soleil, des différens endroits de la terre, dont les coordonnées sont Le problème, en effet, ne diffère du précédent que par les moyens approximatifs que sa nature nous permet d’employer.

92. La nature des plus grandes phases nous permet de faire encore

On aura ainsi et ce qui fait encore de une quantité entièrement connue. D’ailleurs, en supprimant dans et à plus forte raison dans l’autre équation deviendra d’où il résulte

et enfin

On a d’ailleurs

ainsi le problème est approximativement résolu. D’ailleurs, comme les coordonnées et sont ici des quantités constantes, la proportion nous fait voir que la projection de la courbe demandée, sur le plan mené par le centre de la terre, perpendiculairement au rayon dirigé vers le centre du soleil, est une ligne droite qui passe par le centre de la terre, et qu’ainsi la courbe elle-même est un grand cercle du globe terrestre.

93. Pour montrer l’application de nos formules, essayons de déterminer les points du globe où l’on pourra observer toutes les plus grandes phases qui devront avoir lieu au moment du midi vrai, temps de Berlin, équivalant à temps vrai de Paris. Ce temps, compté depuis huit heures du matin, et exprimé en parties décimales de l’intervalle de quatre heures, donnera d’où il résulte

La quantité doit être regardée comme variable, parce qu’elle dépend de la grandeur de la phase. Tirant les ou les distances apparentes des deux centres ; des formules (80), on aura la table suivante :

On a d’ailleurs donc

Il en résulte la table suivante des coordonnées désignant la position géographique des endroits qu’on demande

94. À l’aide des formules déjà connues ; savoir :

on passera de là aux coordonnées On aura, au moment demandé, qui est celui du midi vrai de Berlin,

Long. du soleil

d’où on conclura

95. De là il n’y a qu’un pas à faire pour déterminer la latitude l’angle horaire et la distance des méridiens, pour les endroits qu’on demande, et par lesquels notre courbe doit passer, étant comptée depuis le méridien de Paris. On trouve

96. La courbe se termine vers le nord, au point qui est indiqué par au-delà duquel cette limite n’a plus que des valeurs imaginaires. On a alors ou et, comme il en résulte La largeur de la partie éclipsée sera donc ce qui donne, pour la grandeur de l’éclipse, la fraction ou doigts environ. Les coordonnées et de l’endroit du globe qui est le dernier de tous ceux où l’on puisse voir quelque plus grande pbase d’éclipse, qui sera ici celle de dix doigts, au moment du midi vrai de Berlin, deviendront dans ce cas on aura de plus, pour les coordonnées les formules suivantes

d’où il résulte

ce qui donne finalement

à l’orient de Paris.

97. En appliquant au Problème IX la méthode approximative qui a été employée ici, et en supprimant dans et, à plus forte raison, dans l’équation deviendra ce qui donne

d’où

et on a de plus

98. PROBLÈME XI. Connaissant la latitude du lieu et l’heure de la plus grande phase, on demande la longitude du premier et la quantité de l’autre ?

99. Solution. Dionis du Séjour (Mém. de l’acad. des sciences de Paris, 1765, pag. 306), a attaché quelque importance à ce problème qui, sans aucun emploi de nouveaux principes, se résout facilement à l’aide de nos formules. Le temps étant donné, la longitude du soleil devra être considérée comme donnée aussi. Il faut en dire autant des lignes coordonnées du centre de la lune, vu géocentriquement sur le disque solaire, ainsi que de la ligne distance géocentrique des centres du soleil et de la lune, égale à

100. On a de plus les deux équations

qui ne renferment que des quantités inconnues, à l’exception du seul rayon de la terre. Il faudra d’ailleurs (8) se rappeler (8) les deux équations

101. La condition de la plus grande phase donne

Il en résulte

substituant ces valeurs dans les deux dernières équations (100), on obtiendra celle-ci :

elle ne renferme plus que les deux seules inconnues et

102. On a de plus les équations déjà connues

de même que celles-ci :

Substituant dans les trois dernières les valeurs de et (101) elles deviendront

103. Comme la latitude du lieu est au nombre des quantités connues, la troisième de ces équations ne renfermera que la seule inconnue Il faudra donc résoudre cette équation ; mais, pour présenter l’inconnue, sous la forme la plus simple, faisons, pour abréger,

et enfin, On aura alors

On pourra remarquer que

104. De la coordonnée en passera facilement aux deux autres (101). On aura de même la distance des centres qu’on tirera de l’équation

En supprimant ici , dans et ce que la nature du problème nous permet de faire, on aura, pour valeur suffisamment approchée de celle qui suit :

105. Reste donc à déterminer l’angle horaire duquel dépend ensuite la longitude du lieu. En reprenant les trois équations (102), et en divisant la seconde par la première, on trouvera

106. Pour présenter encore les deux termes de cette fraction sous la forme la plus simple, employons les nouvelles notations pour désigner les quantités qui suivent

d’où il résulte

En conséquence

107. À l’aide de ces notations, l’angle horaire pourra être détermine l’aide de l’une des trois formules qui suivent :

Le problème sera résolu.

108. EXEMPLE. On demande, sous la latitude de la position de l’endroit où l’on verra le milieu de l’éclipse au moment du midi vrai de Berlin, qui répond à , temps vrai de Paris ?

109. On trouvera ici (93), compté depuis huit heures, du matin ; d’où il résulte

La longitude du soleil sera, au même instant, en vertu des formules connues,

110. On tire de ces données les valeurs numériques suivantes des quantités que nous avons désignées par (103)

111. Passant de là à celles que nous avons désignées par (106), on trouvera

La latitude en vertu de l’énoncé du problème.

112. Il en résulte pour les deux valeurs

donc
ou ou

Il faudra s’attacher à la seconde des deux valeurs qui, augmentée de deviendra

113. Le même angle horaire est, en vertu de la formule générale, ce qui fait, dans le cas actuel, La différence des méridiens deviendra ainsi L’endroit demandé sera donc à près de degrés à l’orient de Paris, sous la latitude boréale de C’est à très-peu près le méridien de Breslau en Silésie. L’éclipse de soleil, au moment du midi vrai à Berlin, sera donc totale à l’endroit qu’on vient de déterminer, et qui se trouve à un degré au nord de Breslau.


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  1. Voyez la page 133 de ce volume.