Œuvres politiques de Machiavel (Louandre)/Discours sur la première décade de Tite-Live/Table

Traduction par Jean Vincent Périès.
Œuvres politiques de Machiavel, Texte établi par Ch. LouandreCharpentier (p. tdm).
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TABLE DES MATIÈRES

Avertissement sur cette édition.
v
Nicolas Machiavel.
vii
LE PRINCE. — Avant-propos.
5
Nicolas Machiavel au magnifique Laurent.
6
Chapitre premier. — Combien il y a de sortes de principautés, et par quels moyens on peut les acquérir. 
 7
Chap. II. — Des principautés héréditaires. 
 Ib.
Chap. III. — Des principautés mixtes. 
 9
Chap. IV. — Pourquoi les États de Darius, conquis par Alexandre, ne se révoltèrent point contre les successeurs du conquérant après sa mort. 
 19
Chap. V. — Comment on doit gouverner les États ou principautés qui, avant la conquête, vivaient sous leurs propres lois. 
 22
Chap. VI. — Des principautés nouvelles acquises par les armes et par l’habileté de l’acquéreur. 
 24
Chap. VII. — Des principautés nouvelles qu’on acquiert par les armes d’autrui et par la fortune. 
 28
Chap. VIII. — De ceux qui sont devenus princes par des scélératesses. 
 37
Chap. IX. — De la principauté civile. 
 42
Chap. X. — Comment, dans toute espèce de principauté, on doit mesurer ses forces. 
 46
Chap. XI. — Des principautés ecclésiastiques. 
 48
Chap. XII. — Combien il y a de sortes de milices et de troupes mercenaires. 
 52
Chap. XIII. — Des troupes auxiliaires, mixtes et propres. 
 58
Chap. XIV. — Des fonctions qui appartiennent au prince, par rapport à la milice. 
 63
Chap. XV. — Des choses pour lesquelles tous les hommes, et surtout les princes, sont loués ou blâmés. 
 66
Chap. XVI. — De la libéralité et de l’avarice. 
 67
Chap. XVII. — De la cruauté et de la clémence, et s’il vaut mieux être aimé que craint. 
 70
Chap. XVIII. — Comment les princes doivent tenir leur parole. 
 74
Chap. XIX. — Qu’il faut éviter d’être méprisé et haï. 
 77
Chap. XX. — Si les forteresses, et plusieurs autres choses que font souvent les prince, leur sont utiles ou nuisibles. 
 89
Chap. XXI. — Comment doit se conduire un prince pour acquérir de la réputation. 
 94
Chap. XXII. — Des secrétaires des princes. 
 99
Chap. XXIII. — Comment on doit fuir les flatteurs. 
 100
Chap. XXIV. — Pourquoi les princes d’Italie ont perdu leurs États. 
 102
Chap. XXV. — Combien, dans les choses humaines, la fortune a de pouvoir, et comment on peut y résister. 
 104
Chap. XXVI. — Exhortation à délivrer l’Italie des barbares. 
 108

DISCOURS SUR LES DÉCADES DE TITE-LIVE. — Avant-propos. 
 117
Nicolas Machiavel à Zanobi Buondelmonti et à Come Ruccellai. 
 121
Livre premier
 123
Chapitre premier. — Quels ont été, en général, les commencements de la plupart des villes, et en particulier ceux de Rome. 
 123
Chap. II. — Combien il y a de sortes de républiques, et de quelle espèce fut la république romaine. 
 130
Chap. III. — Des événements qui amenèrent à Rome la création des tribuns, dont l’institution perfectionne le gouvernement de la république. 
 137
Chap. IV. — La désunion entre le peuple et le sénat de Rome fut cause de la grandeur et de la liberté de la république. 
 139
Chap. V. — À qui peut-on plus surement confier la garde de la liberté, aux grands ou au peuple ? et quels sont ceux qui ont le plus de motifs d’exciter des troubles, ceux qui veulent acquérir ou ceux qui veulent conserver ? 
 141
Chap. VI. — Si l’on pouvait établir dans Rome un gouvernement qui fît cesser les inimitiés qui partageaient le peuple et le sénat. 
 144
Chap. VII. — Combien les accusations sont nécessaires dans une république pour maintenir le liberté. 
 150
Chap. VIII. — Autant les accusations sont utiles dans une république, autant les calomnies sont dangereuses. 
 154
Chap. IX. — Il est nécessaire d’être seul quand on veut fonder une nouvelle république, ou lorsqu’on veut rétablir celle qui s’est entièrement écartée de ses anciennes institutions. 
 158
Chap. X. — Autant les fondateurs d’une république ou d’un royaume sont dignes de louanges, autant sont blâmables ceux qui établissent la tyrannie. 
 161
Chap. XI. — De la religion des Romains. 
 166
Chap. XII. — Combien il importe de conserver l’influence de la religion, et comment l’Italie, pour y avoir manqué, grâce à l’Église romaine, s’est perdue elle-même. 
 170
Chap. XIII. — Comment les Romains se serviront de la religion pour organiser le gouvernement de la république, poursuivre leurs entreprises et arrêter les désordres. 
 174
Chap. XIV. — Les Romains interrogeaient les auspices suivant la nécessité, et mettaient la plus grande prudence à paraitre observer la religion, même quand ils étaient contraints de la violer, et punissaient ceux qui témoignaient témérairement du mépris pour elle. 
 176
Chap. XV. — Comment les Samnites eurent recours à la religion comme à un dernier remède dans leurs maux. 
 179
Chap. XVI. — Un peuple accoutumé à vivre sous un prince, et qui devient libre par accident, ne maintient qu’avec peine la liberté qu’il a conquise. 
 181
Chap. XVII. — Un peuple corrompu qui recouvre sa liberté ne peut que très-difficilement se maintenir libre. 
 183
Chap. XVIII. — De quelle manière on peut maintenir dans une cité corrompue le gouvernement libre, lorsqu’elle en jouit déjà, ou l’y établir lorsqu’il n’existe point. 
 188
Chap. XIX. — Un prince faible peut se maintenir après un prince ferme et sage : mais un royaume ne peut subsister quand deux princes faibles succèdent l’un à l’autre. 
 193
Chap. XX. — Le règne successif de deux princes vertueux présente les plus heureux résultats ; et comme les républiques bien organisées ont nécessairement une succession de citoyens vertueux, leurs succès et leurs conquêtes doivent avoir plus d’extension. 
 195
Chap. XXI. — Combien sont dignes de blâme le prince ou la république qui n’ont point d’armée nationale. 
 198
Chap. XXII. — Ce qu’il y a de remarquable dans le combat des Horaces et des Curiaces. 
 197
Chap. XXIII. — On ne doit pas mettre en danger toute sa fortune sans déployer en même temps toutes ses forces ; et c’est pourquoi il est souvent dangereux de garder les passages. 
 193
Chap. XXIV. — Les États bien organisés établissent des peines et des récompenses pour les citoyens, et ne font jamais des unes une compensation pour les autres. 
 201
Chap. XXV. — Quiconque veut réformer l’ancienne constitution dans un pays libre doit y conserver au moins l’ombre des antiques usages. 
 203
Chap. XXVI. — Un prince établi récemment dans une ville, ou dans une contrée qu’il a conquise, doit y renouveler la face de toutes les institutions. 
 204
Chap. XXVII. — Les hommes savent être rarement ou entièrement bons ou entièrement mauvais. 
 205
Chap. XXVIII. — Pourquoi les Romains furent moins ingrats envers leurs concitoyens que les Athéniens. 
 207
Chap. XXIX. — Quel est le plus ingrat d’un peuple ou d’un prince. 
 208
Chap. XXX. — Moyens que doit employer un prince ou une république pour éviter le vice de l’ingratitude, et ceux dont doit user à son tour tel capitaine ou tel citoyen pour n’en être pas victime. 
 213
  • Chap. XXXI. — Quelques erreur qu’eussent commises les Romains, ils ne furent jamais punis d’une manière extraordinaire ; leur ignorance ou les mauvais partis qu’ils avaient pris ne leur attirèrent jamais aucun châtiment, même lorsque la république en avait éprouvé des dommages. 215
  • Chap. XXXII. — Une république ou un prince ne doit jamais différer trop longtemps à soulager le peuple dans ses besoins. 217
  • Chap. XXXIII. — Lorsque quelque grand danger s’est élevé, soit au dedans, soit au dehors, contre un État, il vaut mieux temporiser avec le mal que de le heurter de front. 218
  • Chap. XXXIV. — L’autorité du dictateur fut toujours avantageuse et jamais nuisible à la république romaine ; et c’est le pouvoir qu’usurpent les citoyens, non celui qu’ils obtiennent par de libres suffrages, qui peut nuire à la vie civile. 222
  • Chap. XXXV. — Pourquoi la création du décemvirat fut nuisible dans Rome à la liberté de la république, quoique cette magistrature eût été établie par les suffrages libres du peuple. 225
  • Chap. XXXVI. — Les citoyens qui ont obtenu les premières dignités de l’État ne doivent pas dédaigner les dernières. 227
  • Chap. XXXVII. — Des tumultes qu’excita dans Rome la loi agraire, et combien il est dangereux de faire, dans une république, des lois qui aient des effets rétroactifs et qui choquent d’antiques coutumes. 229
  • Chap. XXXVIII. — Les républiques faibles sont irrésolues et ne savent point prendre un parti ; ou si elles parviennent à en adopter un, c’est plutôt à la nécessité qu’à leur choix qu’il faut l’attribuer. 233
  • Chap. XXXIX. — On voit souvent arriver des événements semblables chez des peuples différents. 236
  • Chap. XL. — De la création du décemvirat à Rome ; de ce que cette institution a de remarquable, et comment, entre une infinité d’autres considérations, le même événement peut sauver ou renverser un État. 239
  • Chap. XLI. — Passer subitement de la modestie à l’orgueil, de la clémence à la cruauté, sans intermédiaire, c’est une conduite imprudente et sans but. 243
  • Chap. XLII. — Combien les hommes peuvent aisément se corrompre. 246
  • Chap. XLIII. — Ceux qui combattent pour leur propre gloire sont des soldats braves et fidèles. 247
  • Chap. XLIV. — Une multitude sans chef n’est d’aucune utilité, et il ne faut pas d’abord menacer, et demander ensuite l’autorité. 248
  • Chap. XLV. — C’est donner un mauvais exemple que de ne pas observer une loi, surtout lorsqu’on en est l’auteur, et renouveler chaque jour les offenses envers le peuple ne peut qu’offrir les plus grands dangers à celui qui gouverne. 249
  • Chap. XLVI. — Les hommes se jettent d’une ambition dans une autre ; on cherche d’abord à se préserver des offenses, et ensuite à opprimer ses rivaux. 252
  • Chap. XLVII. — Les hommes, quoique sujets à se tromper sur les affaires générales, ne se trompent guère sur les affaires particulières. 254
  • Chap. XLVIII. — Pour empêcher qu’une magistrature ne soit donnée à un méchant ou à un homme incapable, il faut la faire briguer par un homme plus pervers et plus incapable encore, ou par l’homme le plus illustre et le plus vertueux. 258
  • Chap. XLIX. — Si les villes libres dès leur naissance, telles que Rome, ont de la peine à établir des lois qui conservent leur liberté, cela est presque impossible pour celles qui sont nées dans la servitude. 259
  • Chap. L. — Un conseil ni un magistrat ne doivent pouvoir entraver les affaires d’un État. 262
  • Chap. LI. — Une république ou un prince doivent paraître exécuter par grandeur d’âme ce qu’ils font par nécessité. 264
  • Chap. LII. — le moyen le plus sûr et le moins tumultueux de réprimer l’ambition d’un citoyen qui devient tout-puissant dans un État, c’est de le devancer dans les voies mêmes qu’il a prises pour parvenir à la grandeur. 265
  • Chap. LIII. — Souvent le peuple désire sa ruine, trompé parla fausse apparence ; et rien n’est plus facile que de l’entraîner par de vastes espérances et des promesses éblouissantes. 267
  • Chap. LIV. — Quel est le pouvoir d’un grand homme pour retenir dans le devoir un peuple soulevé. 272
  • Chap. LV. — On gouverne sans peine un État dont le peuple n’est pas corrompu : là où l’égalité existe il ne peut se former une principauté, et là où elle ne se trouve point on se peut établir de république. 273
  • Chap. LVI. — Les grands changements qui arrivent dans une cité ou dans une province sont toujours précédés de signes qui les annoncent ou d’hommes qui les prédisent. 278
  • Chap. LVII. — Le peuple en masse est fort ; il est faible individuellement. 280
  • Chap. LVIII. — La multitude est plus sage et plus constante qu’un prince. 281
  • Chap. LIX. — Quelles sont les confédérations ou les ligues qui doivent inspirer le plus de confiance, ou celles faites avec une république, ou celles faites avec un prince. 288
  • Chap. LX. — Comment le consulat et toutes les autres magistratures se donnaient dans Rome, sans égard pour l’âge. 290


  • Livre Second. 293


  • Chapitre Premier. — Quelle fut la cause la plus puissante de la grandeur des Romains, ou le courage ou la fortune. 297
  • Chap. II. — Quels furent les peuples que Rome eut à combattre, et avec quelle opiniâtreté ils défendirent leur liberté. 302
    Chap. III. — Rome devint une ville puissante en ruinant les cités voisines, et en admettant facilement les étrangers aux honneurs.
    309
Chap. IV. — Les républiques ont employé trois moyens pour s’agrandir.
313
Chap. V. — Des changements de religion et de langage, joints aux désastres causés par les inondations et le fléau de la peste, effacent la mémoire des événements.
317
Chap. VI. — Comment les Romains se comportaient dans la conduite de la guerre.
320
Chap. VII. — Quelle étendue de terrain les Romains accordaient à chaque colon.
323
Chap. VIII. — Des causes pour lesquelles les peuples s’éloignent du pays natal pour inonder des contrées étrangères.
324
Chap. IX. — Des causes qui donnent ordinairement naissance à la guerre entre les souverains.
328
Chap. X. — Malgré l’opinion générale, l’argent n’est pas le nerf de la guerre.
330
Chap. XI. — Qu’il est imprudent de s’allier avec un prince qui a plus de réputation que de forces réelles.
334
Chap. XII. — S’il vaut mieux, lorsqu’on craint d’être attaqué, porter la guerre chez son ennemi que d’attendre chez soi.
336
Chap. XIII. — La ruse sert plus que la force pour s’élever des derniers rangs au faite des honneurs.
341
Chap. XIV. — Les hommes se trompent souvent lorsqu’ils pensent adoucir l’orgueil par la modération.
343
Chap. XV. — Les gouvernements faibles ne prennent jamais que des résolutions ambiguës, et la lenteur dans les délibérations est toujours nuisible.
345
Chap. XVI. — Combien, de nos jours, les armées s’éloignent des institutions militaires des anciens.
349
Chap. XVII. — Jusqu’à quel point on doit faire cas de l’artillerie dans nos armées modernes, et si l’opinion qu’on en a généralement est fondée.
354
Chap. XVIII. — L’autorité des Romains et l’exemple de l’ancienne discipline militaire doivent faire accorder plus d’estime à l’infanterie qu’à la cavalerie.
363
Chap. XIX. — Les conquêtes faites par des républiques mal organisées, et qui ne sont pas le résultat d’une vertu semblable à celle des Romains, sont plutôt pour elles une cause de ruine qu’une source de grandeur.
368
Chap. XX. — À quels dangers s’expose un prince ou une république qui se sert de troupes auxiliaires ou mercenaires.
373
Chap. XXI. — Le premier préteur que, quatre cents ans après avoir commencé à faire la guerre, les Romains établirent hors de Rome, fut celui qu’ils envoyèrent à Capoue.
376
*Chap. XXII. — Combien souvent sont fausses les opinions des hommes dans le jugement qu’ils portent des grandes choses. 378
  • Chap. XXIII. — Combien Rome, lorsqu’un événement quelconque la contraignait a statuer sur le sort de ses sujets, évitait avec soin toutes les demi-mesures. 382
  • Chap. XXIV. — Les forteresses sont en général plus nuisibles qu’utiles. 387
  • Chap. XXV. — Vouloir profiter de la désunion qui règne dans une ville pour s’en emparer est un parti souvent nuisible. 398
  • Chap. XXVI. — Le mépris et l’injure engendrent la haine contre ceux qui s’en servent, sans leur procurer aucun avantage. 399
  • Chap. XXVII. — Il doit suffire aux princes et aux gouvernements sages d’obtenir la victoire ; ceux qui veulent aller au delà y trouvent ordinairement leur perte. 400
  • Chap. XXVIII. — Combien il est dangereux pour un prince ou pour une république de ne point venger une injure faite soit au gouvernement, soit à un particulier. 403
  • Chap. XXIX. — La fortune aveugle les hommes lorsqu’elle ne veut pas qu’ils s’opposent à ses desseins. 406
  • Chap. XXX. — Les républiques ou les princes dont la puissance est réelle n’achètent point des amis à prix d’argent, mais les acquièrent par leur courage et la réputation de leurs forces. 409
  • Chap. XXXI. — Combien il est dangereux de se confier aux bannis. 414
  • Chap. XXXII. — Des divers moyens qu’employaient les Romains pour s’emparer d’une ville. 418
  • Chap. XXXIII. — Les Romains laissaient les généraux de leurs armées entièrement libres dans leurs opérations. 420


  • Livre Troisième.


  • Chapitre Premier. — Pour qu’une religion et un État obtiennent une longue existence, ils doivent être souvent ramenés à leur principe. 423
  • Chap. II. — Combien il y a de sagesse à feindre pour un temps la folie. 429
  • Chap. III. — Combien il est nécessaire, pour consolider une liberté qu’on vient d’acquérir, d’immoler les fils de Brutus. 431
  • Chap. IV. — Un prince ne peut vivre en sécurité sur son trône tant que vivent encore ceux qu’il en a dépouillés. 432
  • Chap. V. — Ce qui fait perdre un royaume à un roi héréditaire. 434
  • Chap. VI. — Des conjurations. 436
  • Chap. VII. — D’où vient que le passage de la liberté à la servitude, et de la servitude à la liberté, est parfois paisible et quelquefois sanglant. 464
  • Chap. VIII. — Quiconque veut introduire des changements dans une république doit bien considérer à qui il a affaire. 468
  • Chap. IX. — Comment il est nécessaire de changer avec les temps, si l’on veut toujours avoir la fortune propice. 469
  • Chap. X. — Un général ne peut éviter la bataille quand son adversaire veut à tout prix l’y contraindre. 471

  • Chap. XI. — Celui qui a à lutter contre de nombreux adversaires parvient à l’emporter malgré son infériorité, s’il peut soutenir le premier choc. 470
  • Chap. XII. — Un sage capitaine doit mettre ses soldats dans la nécessité de se battre, et procurer à ses ennemis toutes les occasions d’éviter le combat. 479
  • Chap. XIII. — Lequel doit inspirer plus de sécurité, ou un bon général qui commande une armée peu courageuse, ou une vaillante armée que dirige un faible général. 483
  • Chap. XIV. — Des effets que produisent les inventions nouvelles qui apparaissent au milieu du combat, et les paroles inattendues que l’on y fait entendre. 486
  • Chap. XV. — Une armée ne doit obéir qu’à un seul général, et non à plusieurs, et la multiplicité des chefs est dangereuse. 489
  • Chap. XVI. — Dans les temps difficiles, c’est au vrai mérite que l’on a recours ; et lorsque tout est tranquille, ce ne sont pas les hommes vertueux, mais ceux que distinguent leurs richesses ou leurs alliances, qui obtiennent le plus de faveur. 491
  • Chap. XVII. — Il ne faut point outrager un citoyen, et lui confier ensuite ou un emploi ou un gouvernement important. 495
  • Chap. XVIII. — Rien n’est plus digne d’un capitaine habile que de pressentir les desseins de l’ennemi. 496
  • Chap. XIX. — Si, pour gouverner la multitude, la clémence a plus de pouvoir que la rigueur. 499
  • Chap. XX. — Un trait d’humanité eut plus de pouvoir sur les Falisques que toutes les forces de Rome. 501
  • Chap. XXI. — D’où vient qu’Annibal, en se conduisant d’une manière tout opposée à celle de Scipion, obtint en Italie les mêmes succès que son rival en Espagne. 503
  • Chap. XXII. — Comment la dureté de Manlius Torquatus et la modération de Yalerius Corvinus leur acquirent à tous deux une gloire semblable. 506
  • Chap. XXIII. — Par quels motifs Camille fut banni de Rome. 512
  • Chap. XXIV. — La prolongation des commandements rendit Rome esclave. 514
  • Chap. XXV. — De la pauvreté de Cincinnatus, et de celle d’un grand nombre de citoyens romains. 516
  • Chap. XXVI. — Comment les femmes ont été quelquefois cause de la perte d’un État. 518
  • Chap. XXVII. — Quelle est la conduite qu’on doit suivre pour rétablir l’union dans une ville où règne la discorde, et combien est fausse l’opinion que, pour se maintenir dans une ville, il faut y entretenir la désunion. 520
  • Chap. XXVIII. — On doit surveiller avec soin les actes des citoyens, parce qu’il arrive souvent que les commencements de la tyrannie se cachent sous une action vertueuse.|page= 523}}
Chap. XXIX. — Les fautes des peuples naissent des princes.
525
Chap. XXX. — Un citoyen qui veut user de son crédit pour opérer quelque entreprise utile à sa patrie doit d’abord étouffer l’envie. Comment, à l’approche de l’ennemi, on doit pourvoir à la défense de l’État.
527
Chap. XXXI. — Les républiques vigoureuses et les hommes d’un grand caractère conservent, dans toutes les situations, la même force d’âme et la même dignité.
531
Chap. XXXII. — Quels sont les moyens qu’ont employés quelques individus pour troubler une paix.
535
Chap. XXXIII. — Il faut, pour remporter une victoire, que l’armée ait confiance en elle-même et dans son général.
537
Chap. XXXIV. — Quelle renommée, quelle voix publique, quelle opinion, font qu’un peuple commence à favoriser un citoyen ; et s’il accorde les magistratures avec plus de discernement qu’un prince.
539
Chap. XXXV. — Quels sont les périls auxquels s’exposent ceux qui, les premiers, conseillent une résolution quelconque ; dangers d’autant plus grands qu’elle sort davantage des règles ordinaires.
544
Chap. XXXVI. — Pourquoi les peuples de la France ont eu et ont encore la réputation d’être plus que des hommes au commencement du combat, et moins, ensuite, que des femmes.
547
Chap. XXXVII. — S’il est nécessaire d’en venir à des engagements partiels avant de livrer la bataille générale, et comment il faut s’y prendre pour connaître un ennemi nouveau lorsqu’on veut éviter ces engagements.
549
Chap. XXXVIII. — Quelles sont les qualités nécessaires a un général pour qu’il puisse inspirer la confiance à ses soldats.
553
Chap. XXXIX. — Un capitaine doit connaître le pays où il fait la guerre.
555
Chap. XL. — Se servir de la ruse dans la conduite de la guerre est une chose glorieuse.
557
Chap. XLI. — La patrie doit se défendre par la honte ou par la gloire, et, dans l’un et l’autre cas, elle est bien défendue.
559
Chap. XLII. — On ne doit pas tenir les promesses arrachées par la force.
560
Chap. XLIII. — Les hommes nés dans un même pays conservent presque dans tous les temps le même caractère.
561
Chap. XLIV. — On emporte souvent, par la violence et l’audace, ce qu’on n’obtiendrait jamais par les moyens ordinaires.
564
Chap. XLV. — Quel est le parti le plus avantageux dans une bataille, ou de soutenir le premier choc des ennemis et de les attaquer ensuite, ou de tomber d’abord sur eux avec impétuosité.
566
Chap. XLVI. — D’où vient que certaines familles, dans un Etat, conservent longtemps les mêmes mœurs.
567
Chap. XLVII. — Un bon citoyen doit, par amour pour la patrie, oublier ses injures particulières.
568
Chap. XLVIII. — Lorsqu’on voit son ennemi commettre une erreur manifeste, on doit soupçonner qu’elle cache quelque piège.
569
Chap. XLIX. — Une république qui veut conserver sa liberté a besoin chaque jour de mesures nouvelles. Quels sont les services qui méritèrent à Quintius Fabius le surnom de Maximus ?
570


Appendice. — La religion de Machiavel.
573
La Révolution française, d’après Machiavel.
578