Œuvres poétiques de Chénier (Moland, 1889)/Sire, tant pis pour vous
XVII[1]
Sire, tant pis, pour vous, si vous croyez qu’il existe dans votre royaume des gens de bien malheureux et persécutés, qui lèvent leurs innocentes mains vers le ciel contre des ministres qui les oppriment, contre des magistrats qui les calomnient, contre des prêtres qui les insultent et contre vous qui ne les défendez pas[2].