Œuvres poétiques de Chénier (Moland, 1889)/Viens près d’elle au matin

Œuvres poétiques, Texte établi par Louis MolandGarnierVolume 1 (p. 262).

XLV[1]


Viens près d’elle au matin, quand le dieu du repos
Verse au mol oreiller de plus légers pavots,
Voir, sur sa couche encor du soleil ennemie,
Errer nonchalamment une main endormie ;
Ses yeux prêts à s’ouvrir, et sur son teint vermeil
Se reposer encor les ailes du sommeil.

  1. Édition 1819.