Œuvres poétiques, Texte établi par Louis MolandGarnierVolume 1 (p. 94-95).


XXXIII[1]


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Accours, jeune Chromis, je t’aime, et je suis belle,
Blanche comme Diane et légère comme elle !

Comme elle grande et fière ; et les bergers, le soir,
Quand, le regard baissé, je passe sans les voir,
Doutent si je ne suis qu’une simple mortelle
Et me suivant des yeux, disent : « Comme elle est belle ! »


  1. Édition 1819. Ce fragment avait paru auparavant dans une note du Génie du Christianisme (2e partie, livre III, ch. vi), 1802.