Notreaffection mutuelle a si parfaitement mêlé ma jeunesse à la tienne que tu reconnaîtras, je l’espère, tes propres sentiments dans mon livre. Si l’expression qu’ils y trouvent ne te satisfait pas toujours, au moins me sauras-tu gré, toi qui me connais à fond, d’avoir toujours été sincère. Je voudrais que cette liberté fût discrète et n’offensât aucune foi, mais le doute est violent comme toute angoisse, et la conviction n’est pas souple. J’ai dit tout ce qui m’est venu au cœur, sans plus de réserve qu’avec toi.