Œuvres complètes de Buffon, éd. Lanessan/Histoire naturelle des oiseaux/Le serevan

LE SEREVAN[1]

Le brun règne sur la tête, le dos, les ailes et les pennes de la queue ; le dessous du corps est gris clair, quelquefois fauve clair, mais toujours nuancé de rougeâtre ; le croupion est rouge ainsi que le bec ; les pieds sont rougeâtres : quelquefois la base du bec est bordée de noir, et le croupion semé de points blancs ainsi que les couvertures des ailes. Tel était le serevan envoyé de l’île de France par M. Sonnerat, sous le nom de bengali. Celui que M. Commerson appelle serevan avait tout le dessous du corps fauve clair ; ses pieds étaient jaunâtres ; il n’avait ni le bec ni le croupion rouges, et on ne lui voyait pas une seule moucheture : c’était probablement un jeune ou une femelle.

D’autres oiseaux fort approchants de ceux-là, envoyés par M. Commerson, sous le nom de bengalis du Cap, avaient une teinte rouge plus marquée devant le cou et sur la poitrine : en général, ils ont la queue un peu plus longue à proportion.

Tous sont à peu près de la grosseur des bengalis et des sénégalis.


Notes de Buffon
  1. Je lui ai donné le nom de serevan, d’après M. Commerson, pour le distinguer du suivant.