Œuvres complètes de Buffon, éd. Lanessan/Histoire naturelle des oiseaux/Le pinson de neige ou la niverolle

LE PINSON DE NEIGE OU LA NIVEROLLE[1]

Cette dénomination est fondée apparemment sur la couleur blanche de la gorge, de la poitrine et de toute la partie inférieure de l’oiseau[NdÉ 1], comme aussi sur ce qu’il habite les pays froids et qu’il ne paraît guère dans les pays tempérés qu’en hiver, et lorsque la terre est couverte de neige : il a les ailes et la queue noires et blanches ; la tête et le dessus du cou cendré, en quoi il se rapproche de notre pinson ; le dessus du corps gris-brun, varié d’une couleur plus claire ; les couvertures supérieures de la queue tout à fait noires, ainsi que le bec et les pieds.

Longueur totale, sept pouces ; bec, sept lignes ; pieds, neuf lignes et demie ; vol, douze pouces ; queue, deux pouces sept lignes : elle dépasse les ailes de huit à neuf lignes.


Notes de Buffon
  1. « Passer supernè griseo fuscus, marginibus pennarum dilutioribus, infernè niveus ; capite et collo superiore cinereis ; tectricibus alarum et remigibus minoribus candidis ; rectricibus lateralibus albis, apice nigris… » Fringilla nivalis ; le pinson de neige ou la niverolle. Brisson, t. III, p. 162, pl. 15, fig. 1. — C’est le nivereau des montagnards du Dauphiné.
Notes de l’éditeur
  1. Fringilla nivalis Linn. [Note de Wikisource : actuellement Montifringilla nivalis Linnæus, vulgairement niverolle alpine, appartenant, comme les moineaux, à la famille des Passéridés].