À l’ombre de mes dieux/La peste soit de toi babillarde hirondelle

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I


La peste soit de toi babillarde hirondelle !
S’il fallait au forfait peser le châtiment,
Je devrais te rogner l’une ensemble et l’autre aile,
Ou, comme fit Térée à ta sœur Philomèle,
T’arracher le gosier sans cesse en mouvement.
Dis ? quel démon te pousse à devancer l’aurore ;
Tu mènes, sans pitié des gens, ton bruit sonore.
Assez ! je te dévoue aux esprits scélérats,
Tu m’as tiré trop tôt de mon somme, ô pécore,
Je tenais le bonheur enfermé dans mes bras.