À genoux/Tes yeux
< À genoux
Alphonse Lemerre, (p. 31-32).
X
TES YEUX
Ce sont tes Yeux qui m’ont séduit,
Tes Yeux profonds comme la nuit
Et pourtant clairs comme la lune,
Ce sont tes Yeux charmants, ô brune,
Ce sont tes Yeux qui m’ont séduit !
Ils brillent dans mon noir réduit
Comme une étoile sur la dune,
Et m’apaisent dans l’infortune.
Ce sont tes Yeux qui m’ont séduit !
Tes Yeux dont l’éclair me poursuit
Même quand, froide plus qu’aucune,
Ton cœur fier me garde rancune !
Ce sont tes Yeux qui m’ont séduit !