Chants révolutionnairesAu bureau du Comité Pottier (p. 3).


À NAPOLÉON Ier



À mon ami le Docteur Goupil, membre de la Commune.


Les Droits de l’Homme avaient tracé
Son nouvel orbite à la terre.
Ton aventure militaire
La replongea dans le passé.

Ton crime fut héréditaire
Et Décembre t’a dépassé.
La Commune te mit par terre,
Mais depuis on t’a ramassé !

Ô bandit de la grande espèce,
S’il faut que l’avenir connaisse
Tes forfaits et ton nom flétri,

Viens, forçat, qu’on te reboulonne.
Et, debout, sur cette colonne
Reste toujours au pilori !


18 brumaire an 91.