Suite des Réflexions critiques sur l’usage présent de la langue française/G

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G

Gros Seigneur.


L’Auteur d’un certain Livre nouveau, & un de mes Critiques avec luy, croyent que gros Seigneur signifie un homme de qualité, gros de taille & non un homme puissant en biens ; & qu’au lieu de gros Seigneur, en parlant d’un homme par rapport à son bien, il faut dire grand Seigneur, mais ils se trompent ; & cela m’oblige à faire ici une Remarque qui ne sera pas inutile. C’est que ce qui fait le grand Seigneur c’est la naissance, & que ce qui fait le gros Seigneur c’est le bien. On dira d’un homme de rien qui aura fait fortune, que c’est un gros Seigneur, & d’un homme d’une grande naissance, que c’est un grand Seigneur, quoy que même il ne soit pas riche ; c’est pourquoy l’on dit quelquefois dans le monde, que les grands Seigneurs ne sont pas toûjours les plus riches ; c’est un grand Seigneur, mais il n’est pas riche. Voila la difference de grand & de gros Seigneur. Un grand Seigneur est donc un homme d’une naissance illustre ; riche ou non ; un gros Seigneur est un homme de fortune, qui d’une naissance ou basse, ou mediocre est parvenu à de grands biens. Pour ce qui est du mot de gros mis à tout dans le figuré, c’est un mot ridicule.


Gallicisme.

On appelle Gallicisme une maniere de s’exprimer, particuliere à la Langue Françoise, & qui a quelque chose contre les regles de la Grammaire des autres Langues, comme on apelle Hebraisme une expression particuliere à l’Hebreu ; cependant un de nos Auteurs appelle gallicismes des Phrases qui sont communes au Latin[1], & même plus particulieres à cette Langue qu’à la nôtre : comme : je réponds de vôtre liberté, & que vous n’aurez point à soûtenir le faste & les fiers regards des Macedoniens[2] ; pour, je vous assûre de vôtre liberté[3], & vous réponds que vous n’aurez point à soûtenir, &c.

Cesar apprit la verité par ses coureurs, & que la frayeur avoit troublé la vûë à Considius[4] : pour, & connut que la frayeur, &c.

Mon Terence n’est pas si correct que le vôtre, ni moy si correct que vous[5] : pour, ni je ne suis pas &c.

Il y a beaucoup de choses qu’il importe peu ou point de sçavoir. Il faut attendre tout de Dieu, & rien de soi-même.

Il appelle ces Phrases de veritables gallicismes, mais elles n’en furent jamais ; car on en trouve sans fin dans la Langue Latine, dont le genie est de sous-entendre ainsi les verbes & d’en faire servir un pour plusieurs. En voici des Exemples.

Premier Exemple.

Sæpe numero mirari soleo tuam excellentem perfectamque sapientiam tum vel maximè quod Senectutem nunquam tibi gravem[6] esse sensisti. C’est à dire mot à mot : J’admire souvent non seulement vôtre sagesse, qui est parfaite & accomplie, mais sur tout que vous n’ayiez jamais trouvé vôtre vieillesse incommode. Au lieu qu’en François il faut dire : je ne suis pas seulement charmé de vôtre grande sagesse ; mais ce qui me surprend le plus, c’est que vous n’ayiez jamais trouvé vôtre vieillesse incommode. Cet exemple revient à celuy de M. de Vaugelas, que nous avons rapporté ; Je réponds de vôtre liberté, & que &c. ce n’est donc pas un gallicisme.

Second Exemple.

Minime vero assentior iis qui negant eum locum à Panætio prætermissum, sed consultò relictum[7]. C’est à dire à la lettre, je ne suis point du sentiment de ceux qui ne croyent pas que Panætius ait oublié cet endroit, mais qu’il l’a passé à dessein.

Au lieu de dire comme il le faudroit en François ; mais qui pretendent, ou ; mais qui soûtiennent qu’il l’a passé à dessein.

Troisiéme Exemple.

Non veto dimitti verum cruciari fame[8]. C’est à dire : je n’empêche pas qu’on les renvoye, mais qu’ils soient punis par la faim, pour dire : je n’empêche pas qu’on les renvoye, mais je veux qu’on les punisse par la faim ; ce mot, je veux, ou j’ordonne, est sous-entendu dans le Latin.

Quatriéme Exemple.

Nec Hercule si ego Seriphius essem, nobilis nec tu si Atheniensis esses, clarus unquam fuisses[9].

C’est la réponse que fit un jour Themistocle à un homme de Seriphe, qui luy reprochoit de ne devoir sa reputation qu’à celle de sa patrie. Vous ne seriez pas si celebre que vous êtes, lui dit-il, si vous êtiez d’Athenes, ni moy si celebre que je suis, si j’étois de Seriphe. Cette expression répond juste à celle que j’ay citée de M. de Voiture : mon Terence n’est pas si correct que le vôtre, ni moy si correct que vous.

Voila les Gallicismes de nôtre Auteur, qu’on trouve dans Ciceron & dans Phedre. Voyons si nous n’en trouverons point de la même sorte dans la Langue Grecque.

En voicy quelques exemples que je rapporteray en François, mais que je traduiray mot à mot, & selon l’ordre du texte, pour ne blesser la delicatesse de personne par des citations Grecques.

A Dieu ne plaise que je me glorifie en autre chose qu’en la Croix de Nôtre-Seigneur Jesus-Christ[10], par qui le monde est crucifié pour moy, & moy pour le monde. C’est dans l’Epître aux Galates, au lieu qu’en François il faudroit dire ; par qui le monde est crucifié pour moy comme je le suis pour le monde.

Autre Exemple.

Vous avez sans cesse de nous un souvenir plein d’affection desirant de nous voir, comme nous vous[11] ; pour dire : comme nous desirons de vous voir ; ce qui revient à ces façons de parler fort ordinaires dans nôtre Langue ; il ne me connoît pas, ni moy luy ; il ne m’a pas veu, ni moy luy. Pour, ni je ne l’ay pas veu.

Autre Exemple.

Afin que le Nom de Nôtre-Seigneur Jesus-Christ soit glorifié en vous & vous en luy[12]. Pour, & que vous soyez glorifiez en luy. J’omets à dessein plusieurs autres Exemples.

Voila les Gallicismes de nôtre Auteur bien en déroute.

Il devoit sçavoir que nôtre Langue a tiré de la Latine & de la Grecque, plusieurs manieres de parler, & que ce que nous prenons quelquefois pour un tour purement François, est souvent un tour Latin. Cette Remarque peut servir à lever bien des scrupules qui arrétent la plûpart de ceux qui écrivent en Latin, ou qui veulent porter jugement des pieces qui sont composées en cette Langue. Une expression qui leur paroît approcher un peu du François, leur est d’abord suspecte, parce qu’ils ne font pas réflexion, que cette conformité qu’ils y trouvent peut venir fort souvent de ce que l’expression Françoise aura été tirée de la Latine ; & pour en apporter quelques Exemples en passant, combien de gens ne croiroient pas que ce fut parler Latin, de dire : res incipit melius ire[13]. La chose commence à mieux aller. C’est cependant Ciceron qui le dit : Incipit res melius ire quam putaram[14]. De dire, nolo esse longus, je ne veux pas être long.

Id facis cum vis[15]. Vous le faites quand vous voulez.

Quidquid vult, valde vult[16]. Ce qu’il veut, il le veut bien.

Nec habeo quid mandem tibi. Je n’ay rien que je vous puisse mander.

Non est res tam difficilis quam necessaria[17]. Ce n’est pas une chose si difficile que necessaire.

Ad me scribe quod in buccam venerit[18]. Ecrivez-moy ce qui vous viendra à la bouche.

Sumus ambo bellè curiosi[19]. Nous sommes tous deux bien curieux.

Amicitias plurimas & maximas commoditates continet[20].

Et une infinité d’autres de cette nature qu’il m’ennuye de copier. Voila où nous ont menez les pretendus Gallicismes de nôtre Auteur. Mais aprés avoir montré qu’il a pris pour gallicisme ce qui ne l’étoit pas, il ne sera pas inutile de faire voir quelles sont dans nôtre Langue les façons de parler, qu’on peut appeller veritablement des gallicismes.


Quelles Expressions de nostre Langue on doit appeller Gallicismes.

Nous avons plusieurs façons de parler irregulieres, qui sont tellement propres à nôtre Langue qu’on ne les trouve en aucune autre. Les unes consistent à mettre le verbe auxiliaire estre pour celuy d’avoir. Ce qui fait une si grande irregularité de construction, qu’on ne peut y trouver de regime, comme : il s’est voulu tuer, pour : il a voulu se tuer. Il ne s’est pas voulu servir de mon cheval, pour : il n’a pas voulu, &c. & plusieurs autres de la sorte où le verbe auxiliaire estre se trouve joint à des verbes qui dans leurs conjugaisons n’en reconnoissent point d’autres que celuy d’avoir, car on conjugue j’ay voulu, tu as voulu. Où est dans cette Phrase, il s’est voulu tuer, le regime de ce verbe est ; quelle construction en faire ? je dis le même de ces autres : Il s’est piqué le doigt, il s’est cassé le bras, il s’est fait peindre, il s’est fait Religieux, il s’est fait passer Docteur. Le sens naturel est : il a piqué à soy le doigt, il a cassé à soy le bras, il a fait peindre soy, il a fait passer soy Docteur ; & c’est comme parlent les Etrangers quand ils apprennent nôtre Langue, parce que ce sont des irregularitez qu’il n’y a que l’usage qui leur puisse apprendre. On dira peut-être que ce sont des Phrases Grecques que nous avons imitées à l’exemple des Latins ; comme fractus membra dans Horace, pour : fractus secundum membra. Manus revinctum dans Virgile, pour : per manus, juxta manus. Os humerosque Deo similis dans le même, pour : circa os, secundum os. Et qu’ainsi quand on dit il s’est piqué le doigt, c’est comme si l’on disoit : il s’est piqué au doigt. J’en conviendrois s’il n’y avoit que cela, mais que faire de ce pronom reciproque se qui est assurément au datif & qui est joint au verbe estre ? D’ailleurs il ne faut pas donner un sens passif à une Phrase qui en a un actif ; car, il s’est piqué le doigt ne veut pas dire seulement qu’il est piqué en cette partie, mais il veut dire encore que c’est lui-même qui s’est fait ce mal, soit par méprise ou autrement ; car si c’est un autre qui l’ait piqué, on ne dira pas qu’il s’est piqué ; Mais comment encore expliquera-t-on par une Phrase Grecque : il s’est fait peindre, il s’est donné la mort, & plusieurs autres de cette nature ; je sçay bien que nous avons en nôtre Langue certaines Phrases qu’on ne peut expliquer sans recourir à des prépositions sous-entenduës, comme sont : dormir la nuit, joüer le jour, se chauffer l’Hyver, se baigner l’Eté, demeurer une heure, courir les campagnes ; c’est à dire pendant la nuit, pendant le jour, durant une heure, en Hyver, en Eté, par les campagnes, &c. Mais il y a bien de la difference entre ces sortes de Phrases & celles dont il s’agit, car il est visible que le mot de jour, de nuit & d’heures n’est là le cas d’aucun verbe qui précede ; au lieu que dans ces autres cy, il s’est piqué la main, il s’est brûlé le doigt, l’on voit clairement que la main est le cas du verbe piqué, & que le doigt est le cas du verbe brûler.

Les autres consistent à mettre le pronom reciproque se avec un verbe qui ne le sçauroit gouverner, comme en ces exemples cy : il s’en va, il s’enfuit, il se meurt, car on ne dit pas : aller quelqu’un, enfuïr quelqu’un, mourir quelqu’un, &c. Il s’en va, ne peut donc être regulier comme il s’en réjoüit, il s’en fâche, &c. car comment construire ce pronom reciproque se avec le verbe aller.

D’autres consistent dans l’irregularité du nombre, comme : il est neuf heures, il est dix heures, pour : ils sont neuf heures, ils sont dix heures, ce qui se disoit autrefois ; il faut avoüer pourtant qu’à la rigueur il n’y a point là d’irregularité de nombre, parce que neuf heures se prend dans un sens singulier, & que quand on dit il est neuf heures, cela veut dire : il est le tems appellé neuf heures ; mais quand il y auroit de l’irregularité, je n’oserois traiter ces expressions de gallicismes, parce qu’on trouve souvent en Grec des nombres pluriers avec un nombre singulier, comme en Latin des verbes pluriers avec des nominatifs singuliers. On dit encore il luy est deû deux mille écus, il se fait bien des crimes, il a un Livre à moy, qui sont les Confessions de Saint Augustin ; il seroit aisé de rendre raison de ces irregularitez apparentes, mais cet examen nous écarteroit.

Il y a des gens, il y a des hommes &c. autres Phrases irregulieres pour le nombre ; mais que je n’oserois non plus traiter de gallicismes, parce qu’il s’en trouve beaucoup de cette sorte dans la Langue Grecque.

Il y en a d’autres qui ont de la regularité dans la construction, mais qui n’en ont pas dans le sens, à prendre les mots à la lettre, comme sont : se loüer de quelqu’un, se battre contre quelqu’un, &c. car se donner des loüanges à soi-même, se vanter, n’est point ce que se loüer signifie en cette occasion ; se donner des coups à soi-même, n’est point ce que signifie ici se battre. Il n’en est pas de ces expressions comme de celles-ci, se plaindre de quelqu’un, se fâcher contre quelqu’un ; car se plaindre de quelqu’un, c’est veritablement se plaindre soi-même de quelqu’un, comme nous plaindrions quelqu’un de quelque chose ; se fâcher contre quelqu’un, c’est veritablement se fâcher soi-même, s’exciter au chagrin, comme nous y exciterions quelqu’autre ; mais se loüer de quelqu’un, se battre contre quelqu’un, c’est un vray gallicisme qu’on ne sçauroit expliquer qu’en abandonnant la signification naturelle des termes.

Il y a des gallicismes de mille sortes, & je n’aurois jamais fait si je les voulois tous rapporter. J’ajoûteray encore ceux-ci, faire beau, faire sombre, faire chaud, faire froid, faire du Soleil, être sur sa bouche, pour dire : être sujet à sa bouche ; faire bon, pour dire : se faire caution de quelqu’un ; faire bon encore, pour dire, y avoir du plaisir ou du profit, comme : il fait bon se promener le soir en Eté, il fait bon vivre en un tel lieu, il fait bon avec luy ; j’y ajoûte, il fait mauvais, comme : il fait mauvais avoir à faire à luy, faire sa main, pour dire : profiter induëment de quelque maniement qui nous a été confié ; & ces autres encore, se prendre à pleurer, se prendre à rire, dont il seroit assez difficile de rendre raison.

Porter sur une chose, pour dire, être appuyé sur une chose ; connoître quelqu’un de longue main, pour dire, depuis longtems ; se connoître à une chose, s’entendre à une chose, & une infinité d’autres que j’omets à dessein.


Guerir un vice.

La Phrase est bonne, nonobstant ce qu’en croit un de nos Critiques, lequel la trouve si nouvelle qu’il s’imagine que j’en suis l’Auteur[21] ; mais il faut l’excuser, il ne sçait pas qu’elle est d’Amiot, lequel dit dans le Traité du trop parler : c’est une Cure bien fâcheuse & bien mal aisée à la Philosophie, qu’entreprendre de guerir le vice de ceux qui parlent trop. Guerir un vice n’est donc pas une Phrase si nouvelle.


Grand homme, grand sens.

J’ay dit dans mon premier Volume, en parlant de grand homme, que ce terme marquoit un grand sens & une vaste prévoyance, &c. Le Critique dont je viens de parler dans la Remarque precedente ne trouve pas cela juste ; & il demande comment un devot, car c’est ainsi qu’il me fait l’honneur de me traiter, peut imaginer un grand homme, sans faire entrer quelque vertu dans sa composition, comme si la veritable grandeur ne renfermoit ni droiture ni bonté. Mais il me semble qu’on peut bien luy demander comment un homme éclairé peut imaginer un grand sens, sans y comprendre aucune vertu : il devoit sçavoir qu’un grand sens, selon l’Ecriture, est une qualité inseparable de la vertu. C’est pourquoy nous lisons dans l’Ecclesiastique[22], que si l’on a une fille à marier, il la faut donner à un homme de grand sens. Et dans les Proverbes[23], que les parens peuvent bien donner des richesses, mais qu’il n’y a que Dieu qui donne la femme prudente & sensée. Voila comme l’envie de reprendre fait de tems en tems égarer mes Censeurs.


Grief considerable.

Monsieur Menage a dit que grief étoit bon, l’usage n’a point changé là-dessus depuis sa Remarque. Ce mot est encore de bon goût, quoy qu’en disent certains précieux & certaines précieuses ; on le trouve dans les Livres les plus nouveaux & les mieux écrits. Le Pere Cheminais s’en sert en mille endroits de ses Sermons.

Un homme, dit-il, qui se contente d’observer la Loy, lors qu’elle oblige sous peine de peché mortel, ne peut pas prudemment se promettre de ces graces speciales, dont nous avons besoin pour nous maintenir dans la voye des Commandemens ; d’où je concluërai qu’un homme alors, quoy qu’il se flatte de ne vouloir point commettre de peché grief contre la Loy, est dans un peril évident & presque infaillible d’en commettre[24].

Vous n’êtes pas homme à vous faire violence sur les emportemens continuels qui vous arrivent[25], vous vous contentez de ne vous échaper pas dans la colere à des paroles ou à des actions qui aillent à une offence griéve.

Si Heli avoit eu pour maxime de ne rien souffrir contre la Religion, Pilate contre la Justice, ils se seroient preservez l’un & l’autre de ces fautes griéves où des illusions si delicates les ont conduits.


  1. P. 77.
  2. Vaug. Quint.
  3. P. 77
  4. Dablanc. Com. de Ces.
  5. Lett. de Voitur.
  6. Cic. de Senect. init.
  7. Cic. Lib. 3. de off.
  8. Phed. Fab. I. Lib.
  9. Cic. de Senect. n init.
  10. Gal. c. 6 v. 14.
  11. Thess. I. c 3. v. 6.
  12. Thess. 2. Ep. I. v. 12.
  13. Cic. Ep. 17. Lib. 14. ad Att.
  14. Cic. de nat. Deor. Lib. 1.
  15. Cic. Lib. 2 de finib.
  16. Cic. Ep. 18. Lib. 3. 3. ad Att.
  17. Cic. de orat.
  18. Cic.
  19. Cic. Lib. 6. Ep. 1. ad Att.
  20. Cic. de amicit.
  21. P. 235.
  22. Eccles. c. 7. v. 27. & homini sensato da illam.
  23. Prover. c. 19. à Domino autem uxor prudens.
  24. Sermon sur la parfaite observ. de la Loi de Dieu.
  25. Sermon sur le même Sujet.