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REVUE PÉDAGOGIQUE.

tres, plus sucrés au moment de la récolte, ce serait une qualité.

X.
FLORICULTURE.

Les fleurs sont l’ornement obligé de nos jardins ; elles font la joie de nos femmes, de nos filles, des hommes, des enfants, de tout le monde. Il convient, par conséquent, d’en encourager la culture. Elle ne prend guère de temps et n’entraîne pas à de grands frais. L’instituteur y songera. Il mettra des fleurs dans les plates-bandes de son jardin, soit en touffes, soit en petits massifs, soit en bordure ou contre-bordure.

Nous lui recommandons d’abord les plantes vivaces de facile culture. Nous en avons de classiques dans la plupart de nos villages, ce sont : l’iris germanique, la violette, la pervenche, les primevères, les pâquerettes, les œillets mignardise, les roses, les lychnis croix de Jérusalem, l’aconit, les juliennes, les asters, les chrysanthèmes, Nous ne voudrions pas qu’on les abandonnât, mais nous voudrions bien qu’on ajoutât d’autres plantes moins connues et souvent plus jolies.

Or, nous avons pris là-dessus conseil d’un grand connaisseur qui s’est empressé de nous indiquer vingt-cinq belles fleurs vivaces qui produiraient d’autant plus d’effet dans nos jardins de village, qu’elles ne s’y montrent pas communément, Je vous transcris sa liste sans y rien changer : 1° Achillée d’Égypte à fleurs jaunes ; 2° Anémone Honorine Jobert ; 3° Asclépiade de Douglas ; 4° Calystégie pubescente à fleurs roses pleines ; 5° Campanule de Van-