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tère de la science. Fabricants et débitants. La science n’est pas une affaire de collège. De la science d’amateurs. De la science de salons. Du technique. Du bon goût dans la science. Du pédantisme. De la science allemande. Ne pas chercher l’amusement dans la science. 108



De l’érudition. Elle n’a pas, et il n’est pas nécessaire qu’elle ait toujours la conscience de son but. Services rendus à l’esprit humain par des esprits très médiocres. Déperdition de forces par suite de cette inintelligence. Vaine manière de concevoir la science. La perte de la vie ne se répare pas. Du curieux et de l’amateur. Services qu’ils peuvent rendre. En quel sens la science est vanité. L’Imitation. 119



De la philologie. Difficulté de saisir l’unité de cette science. Vague expressif. Elle désigne une nuance de recherches plutôt qu’un objet spécial de recherches. Le philologue et le logophile. La philologie conçue comme l’illustration du passé. La philologie n’a pas son but en elle-même. L’apparition de la philologie signale un certain âge de toutes les littératures. La philologie envisagée comme fournissant les matériaux de l’histoire de l’humanité. Nécessité des recherches positives et des derniers détails. La philosophie suppose l’érudition. Dans l’état actuel de l’esprit humain, les travaux spéciaux sont plus urgents que les considérations générales et surtout que les spéculations abstraites. Les recherches particulières. Union de la philologie et de la philosophie. Grands résultats de l’érudition moderne. Il ne s’agit pas d’étudier le passé pour le passé. Science des produits de l’esprit humain. C’est surtout par la philologie et la