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TABLE ANALYTIQUE.
provinces ; Gordien y est acclamé. — Capellien, gouverneur de Numidie, prend parti pour Maximin, et marche sur Carthage avec une puissante armée de soldats romains et de Numides auxiliaires. — Gordien, épouvanté, se tue. — Les Carthaginois cachent sa mort et le remplacent par son fils, qu’ils mettent à leur tête. — Défaite des Carthaginois, et mort du jeune Gordien. — Maximin quitte la Pannonie, et se dirige vers Rome avec son armée. — Maxime et Balbin y sont élus empereurs, et un petit-fils de Gordien proclamé César. — Les sénateurs Gallicanus et Mécènes. — Ils provoquent à Rome la guerre civile, en poignardant, aux portes du sénat, des vétérans inoffensifs. — Gallicanus ouvre le quartier des gladiateurs, leur fait prendre les armes et se met à leur tête. — Le peuple et les gladiateurs, d’une part, les soldats, de l’autre, sont aux prises. — Incendie et carnage à Rome. — Maximin presse sa marche 
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Maximin passe les Alpes et met le siège devant Aquilée. — Vigoureuse résistance de cette ville, qui a pris parti, comme toute l’Italie, pour Maxime et Balbin. — Crispinus et Ménéphile, personnages consulaires, défenseurs d’Aquilée. — Maximin s’en prend à ses généraux du peu de succès du siège. — Ses barbaries excitent l’indignation de l’armée. — Révolte dans son camp. — Il est égorgé par ses soldats qui le tuent, ainsi que son fils, nommé par lui César. — La tête de Maximin et celle de son fils sont envoyées à Rome. — Les cavaliers chargés de les porter rencontrent à Ravenne l’empereur Maxime, qui rassemblait dos forces contre Maximin. — Maxime entre à Aquilée ; il est reçu avec enthousiasme