Page:Hérodien - Histoire romaine, depuis la mort de Marc-Aurèle jusqu'à l'avénement de Gordien III (trad Léon Halévy), 1860.djvu/381

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
317
TABLE ANALYTIQUE.
Fautes d’Alexandre. — Son manque d’énergie, son indécision. — Il laisse surprendre son principal corps d’armée. — Une grande armée romaine est détruite. — Retraite désastreuse à Antioche. — Alexandre est rappelé en Europe par l’invasion des Germains, qui ont franchi le Rhin et le Danube. — Guerre de Germanie. — Impétuosité et élan des troupes maures, auxiliaires des Romains. — Résistance opiniâtre des Germains. — Alexandre n’est guère plus heureux qu’en Asie, et il veut traiter de la paix. — Mécontentement des soldats ; sédition et révolte dans l’armée. — Elle nomme empereur un de ses chefs, Maximin. — Alexandre, abandonné même de sa garde particulière, tombe, ainsi que sa mère Mammée, sous les coups d’un tribun et de quelques centurions 
 197 à 223


Maximin, Thrace de naissance, et de la plus basse origine, use du pouvoir avec la violence la plus tyrannique. — Conjurations de Magnus, de Quartinus, et révolte des archers Osroéniens. — Cruautés de Maximin. — Il poursuit avec vigueur la guerre contre les Germains. — Il ravage leur pays, les surprend dans leurs marais et les taille en pièces. — Son séjour en Pannonie. — Il y gouverne l’empire, qu’il couvre de deuil et de sang. — Ses exactions, ses rapines ; pillage des temples. — il condamne au supplice les meilleurs citoyens. — Rome souffre en silence ; mais la Libye se soulève. — Révolte à Carthage. — Gordien, proconsul d’Afrique, y est proclamé empereur à l’âge de quatre-vingts ans. — Vitalien, préfet du prétoire à Rome, est poignardé. — Soulèvement de Rome. — Gordien reconnu empereur par le sénat. — Le sénat envoie des émissaires dans les