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1556, il faisait défense ne quis scholares praehenset, aut ambiat, uel sollicitet, ut Doctores audiat quos prachensator maluerit. (Mem. e doc. Pavia, II, p. 19, no XX).

3. Dans la dédicace à Daniele Barbaro, patriarche d’Aquilée, des Disputationes (Cf. chap. XII, note 1) : Siquidem in hac Insubria nostra quamplures uideas non solum auditores uerum etiam iam din promotos ad lauream quos minime pudeat Cardanum contra Galeni placita ueluti physicum Appollinem in medium producere, idque non mediocri laborantium dispendio…

4. Cf. De libris propriis (I, 123).

5. Chap. XII.

6. Cf. De libris propriis : In Dionysium de situ orbis (I, 121).

7. Cité par Naudé dans son édition, parmi les Testimonia praecipua de Cardano rassemblés aux pages 323-374.

8. « On sait, a écrit Cardan ailleurs (De libris propriis, I, 80), comment Tartaglia fut battu par Lodovico Ferrari dans l’église des Franciscains et contraint non seulement de chanter la palinodie mais aussi de promettre de publier ses aveux, ce qu’il n’a point tenu. » Les accusations de Tartaglia contre Cardan (voir chap. XLV note 2) avaient provoqué une réponse de Ferrari qui lança un cartel à l’insulteur de son maître le 10 février 1547. Il lui proposait une sorte de duel mathématique qui se prolongea par lettres jusqu’en octobre. Les textes des cartels ont été publiés à Milan en 1870 par Giordani : I sei cartelli di matematiche disfide intorno alla generale risoluzione delle equazioni cubiche di Lodovico Ferrari con sei contro-cartelli in risposta di Nicolò Tartaglia… in-8. — Bien que dans l’ombre, Cardan eut sa part dans la résolution des questions débattues (Cf. De Subtilitate, XV [III, 589]). La conclusion du débat n’étant pas suffisamment nette, une dispute publique, proposée alors par Ferrari, acceptée à contre-cœur par Tartaglia, eut lieu le 10 août 1548 à Milan dans l’église dite Giardino dei Frati Zoccolanti. Au lieu de la continuer les jours suivants, Tartaglia s’enfuit secrètement pour Brescia dès le lendemain. Il en a donné neuf ans plus tard, dans son General trattato di numeri e misureIIa parte (Venise, 1556) fo sq. un récit où il est loin de reconnaître sa défaite.

CHAPITRE XLIX

1. Cf. chap. VII.

CHAPITRE LI

1. Cf. chap. XVII.

2. Moins assurée qu’il ne le supposait, car son petit-fils Fazio semble n’avoir pas laissé de descendance. — On rapporte le propos suivant de Naudé : « Quand je fus à Milan, je m’enquis de la postérité de Cardan. On me dit