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après leur tentative de tyrannie, furent tués par Mégaclès et ses partisans que [les Athéniens] exilèrent comme sacrilèges (I).


3Solon donna des lois aux Athéniens et fit aussi une abolition des dettes qu’on appela la sisachthie (VI 1).

Comme certains l’importunaient au sujet de ses lois, il partit pour l’Égypte (XI 1).


4Pisistrate mourut de vieillesse après avoir été tyran pendant trente-trois ans (XVII 1).

Hipparque, fils de Pisistrate, était enjoué, porté à l’amour et ami des muses. Thessalos était plus jeune et plein d’audace (XVIII 1-2).

Ne pouvant le tuer pendant sa tyrannie [Harmodios et Aristogiton] tuèrent son frère Hipparque (XVIII 3).

Hippias exerçait une tyrannie très dure (XIX 1).

[Clisthène] proposa la loi sur l’ostracisme qui visait ceux qui aspiraient à la tyrannie. Entre autres citoyens frappés de l’ostracisme furent Xanthippos et Aristide (XXII).


5Thémistocle et Aristide (XXII 2)…

Le Conseil de l’Aréopage fut alors très puissant (XXIII 1).


6Éphialte… (XXV).

[Cimon][1] permettait à qui voulait de cueillir des fruits dans ses domaines, et ainsi il nourrissait bien des gens (XXVII 3).


7Cléon prit le pouvoir et corrompit la vie publique (XXVIII 3) ; et encore plus ses successeurs qui établirent partout l’illégalité et ne firent pas périr moins de quinze cents personnes (XXXV 4).

Après qu’ils eurent été renversés, l’État fut dirigé par Thrasybule et Rhinon qui était un honnête homme (XXXVIII).

  1. Le manuscrit attribue cette conduite à Éphialte ; mais, même avant la découverte de la Constitution d’Athènes, le texte de Plutarque, Cimon X, permettait de corriger l’erreur.