Page:Archimède - Des corps flottants, trad. Legrand, 1891.djvu/12

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 12 —

des parties est poussée par le liquide qui est au-dessus d’elle suivant la verticale [et cela[1], lorsque le liquide descend dans quelque chose et supporte quelque autre chose].


Proposition I.

Une surface étant coupée par un plan, qui passe par un point déterminé[2], si la section est une circonférence ayant ce point pour centre, la surface sera sphérique.

Fig. 1.
Figure 1.

Soit une surface coupée par un plan passant en κ de façon que l’intersection soit toujours une circonférence ayant pour centre κ. Supposons que ce ne soit pas une surface de sphère. Toutes les lignes allant du centre de la circonférence à la surface ne seront point égales entre elles.

  1. Et cela lorsque, etc. — Ces mots sont inutiles à l’intelligence de ce qui précède Ils n’y ajoutent rien. Ils ne figurent pas dans la traduction en arabe de 969 (Voir l’Introduction) et il est permis de croire que Mohammed ne les trouvait pas dans son texte grec. Ils paraissent n’être qu’une de ces gloses soi-disant explicatives, mais réellement oiseuses, qui, dans les transcriptions de manuscrits, passent souvent de la marge au texte. M. Heiberg a montré que ces interpolations ne sont que trop fréquentes dans le grec d’Archimède. — Peyrard traduit (librement) : « Soit que le fluide descende quelque part, soit qu’il soit chassé d’un lieu dans un autre ».
  2. Déterminé. — Mot à mot : par un point toujours le même.