Traduction par Edmondo Fazio alias Edmond Fazy.
E. Sansot (p. 66-67).

40. — FRANCHISE DE NONNE[1]

Une religieuse avait forniqué, dans un même dimanche, par devant et par derrière, avec un évêque, un jardinier, et un moine mendiant.

Le soir, elle s’asperge d’eau bénite, cette opération passant pour abolir les péchés de la journée. Elle recommence, en criant :

— « Lave-moi de mes péchés ! Lave-moi ! »

Puis, se croyant seule, elle relève sa jupe, montre ses deux pertuis, et les asperge plus abondamment, à des reprises plus nombreuses, en criant plus fort :

— « Lave-moi ce con, lave-moi ce cul ! Ce sont eux, les pires coupables ! La bouche n’a fauté qu’une seule fois ! »

  1. Livre III, 19. De moniali.