Le Pauvre Petit Causeur/Engagements et dégagements

Traduction par Marcel Mars.
Imprimerie et lithographie Veuve Migné (p. 37-47).

ENGAGEMENTS ET DÉGAGEMENTS

Noble, perds et mendies,
Dissipe en tes folies
Un argent emprunté ;
L’usurier qui s’amasse
Une fortune grasse
Est en bonne santé[1].

(Joveldano.)

Je torturais mon imagination il y a quelques matins[2], cherchant un thème nouveau sur lequel laisser ma hardiesse courir librement et sans heurt, les salons le demandaient, et sans doute je ne l’eusse jamais trouvé sans les circonstances fortuites dont je parlerai ; je ne l’eusse jamais trouvé, dis-je, car parmi autant de notes et de remarques que j’en ai de tassées dans mon tiroir, deux tout au plus contiennent des choses qui peuvent se dire, ou qui pour le moment sont bonnes à dire.

J’ai un neveu, et allons plus loin, car cela n’a rien de particulier, ce dit neveu est un garçon ayant reçu une éducation des plus choisies entre celles que dans notre siècle on a coutume de donner, c’est-à-dire qu’il sait lire, non pas pourtant dans tous les livres, et écrire, non pas pourtant des choses dignes d’être lues ; il n’est pas plus avancé en fait de calcul, car il néglige de vérifier le compte de ses créanciers qui savent le faire mieux que lui ; il danse comme un disciple de Veluci ; il chante assez pour se faire prier et n’être jamais en voix ; il monte à cheval comme un centaure, c’est un plaisir de voir avec quelle grâce et quelle désinvolture il éclabousse dans les rues de Madrid ses amis et connaissances ; de sciences et d’arts, il ignore ce qu’il faut pour parler de tout en maître. En fait de belles-lettres et de théâtre, ne disons rien de sa capacité, car il est abonné, et s’il n’entend pas la comédie, il paie pour cela, il siffle même d’ordinaire ; de cette façon il donne à entendre qu’il a vu mieux dans d’autres pays, car il a voyagé à l’étranger, en qualité d’homme bien élevé. Toutes les fois qu’il s’entretient avec un Espagnol, il emploie un peu le français et l’italien, quant à l’espagnol il ne le parle pas il le maltraite ; il dit à cela que la langue espagnole est la sienne, et qu’il peut se comporter envers elle selon son meilleur gré. En outre, il ne croit pas en Dieu, car il veut passer pour un homme éclairé ; mais en revanche il croit aux marchands, aux filles, aux amis et aux rufiens. J’oubliais, nous ne parlerons pas de son point d’honneur, celui-ci est tel en effet que pour la moindre bagatelle, parce qu’on l’aura regardé, parce qu’on ne l’aura pas regardé, il envoie un coup d’estoc dans le cœur de son meilleur ami, avec plus d’aisance et de dextérité qu’on en ait jamais connu à aucun spadassin.

Donc, avec cette exquise éducation et de temps en temps le costume de majo, costume entraînant avec lui le : Qu’est-ce que cela me fait à moi ? et le : Je suis là ? Il est, on a pu déjà le deviner, l’un des gerfauts qui tiennent le plus de place à la cour, et figure parmi les ornements de la bonne société de cette capitale et de je ne sais combien de mondes.

Tel est mon parent, et selon ma sincère croyance, si son père le voyait, il devrait être aussi entiché de son fils que je le suis, moi, de mon neveu, pour autant de bonnes qualités qu’il y en a de réunies en lui. Mon Joachim connaît cette faiblesse et même a coutume d’en tirer profit.

Il pouvait être huit heures, je m’habillais quand mon domestique entra, et m’annonça mon neveu. « Mon neveu ? mais il doit être une heure. — Non, seigneur, huit heures seulement. » J’ouvre les yeux, étonné, et me trouve face à face avec mon élégant, debout, vêtu, et chez moi à huit heures du matin. « Joachim, toi à cette heure ? — Bonjour, cher oncle. — Vas-tu en voyage ? — Non, seigneur. — Qui te fait lever si matin ? — Moi, me lever matin, oncle ? je ne me suis pas encore couché. — Ah ! je disais aussi ! — Je viens de chez la petite marquise de Penol : le bal vient de finir, et François reporte à l’instant les six dominos qui m’ont servi cette nuit à me déguiser. — Six seulement ? — Seulement. — C’est peu. — J’avais à tromper six personnes. — Tromper ? mauvais sujet. — Je vous aime, cher oncle, depuis longtemps. — Merci, neveu, après. — Bon oncle, j’ai à vous demander un grand service. — Serais-je la septième personne ? — Oncle bien aimé, j’ai quitté maintenant tout déguisement. — Dis le service, et laisse la clef de mon tiroir tranquille. — Les rentes aujourd’hui ne suffisent plus à rien ; il y a tant de bals, tant… en un mot je suis compromis. Vous rappelez-vous la montre à répétition de Breguet, que vous m’avez vue ces jours passés ? — Oui, qui t’avait coûté cinq mille réaux[3]. — Elle n’était pas à moi. — Ah ! — Le marquis de *** venait d’arriver de Paris, il voulait la faire nettoyer et comme il ne connaissait aucun horloger à Madrid, je lui promis de la confier au mien. — Poursuis. — Mais mon sort en disposa autrement ; j’avais alors une affaire d’honneur ; nous nous étions décidés, la petite baronne et moi, à aller passer un jour ensemble à Chaumartin ; il était impossible de nous servir de sa voiture, elle était trop connue… — Après ? — Il était indispensable pourtant d’avoir une voiture, de retenir un local et de commander un repas champêtre… À cette époque je me trouvais sans un cuarto[4] ; mon honneur devait passer avant tout, en outre on ne trouve pas toujours des occasions… — Poursuis. — J’engageai la montre de mon ami. — Parole ? — Vrai. — Bien imaginé ! Et à présent ? — Ayant vu le marquis aujourd’hui, je lui ai dit que je la lui gardais chez moi, toute arrangée. — C’est cela. — Vous le voyez, oncle… cela pourrait amener un démêlé fort désagréable. — Combien est-ce ? — Cent douros[5]. — Seulement ? ce n’est pas beaucoup. »

Il était clair que la vie de mon neveu et son honneur se trouvaient dans un éminent péril. Que pouvait faire un oncle si tendre, aimant tant son neveu, si riche et sans enfants ? Je comptai donc ses cent douros, c’est-à-dire les miens. « Neveu, allons à la maison où la montre est engagée. — Quand il vous plaira, cher oncle[6]. »

Nous arrivons à un café, sorte de comptoir d’affaires pour ainsi dire, et je commençai à soupçonner dès lors que cette aventure pourrait me fournir un article de mœurs. « — Oncle, il nous faudra attendre ici. — Qui ? — L’homme qui connaît la maison. — Ne la connais-tu pas, toi ? — Non, seigneur, ces messieurs ne veulent jamais qu’on aille avec eux. — Et on leur confie des montres de cinq mille réaux ? — C’est un honnête courtier qui vit de ce trafic. Le voici. — C’est lui l’honnête courtier ? » Et entra un homme d’environ quarante ans, si tant est qu’on put suivre la trace du temps sur un visage comme doit en avoir un le juif errant, s’il vit encore depuis l’époque de Jésus-Christ. Front coupé de plusieurs balafres et cicatrices, si bien ajustées et espacées de part en part, qu’elles paraissaient plutôt être nées sur cette face, que résulter d’accidents malheureux ; œil visqueux, comme celui d’un homme qui regarde sans regarder ; barbe inculte, et donnant clairement signe de ne pas avoir avec le rasoir tout le commerce et la familiarité qu’exige la propreté ; chapeau moisi faisant office de gouttières ; manteau de ceux qui ne couvrent pas l’être qu’ils enveloppent, avec de nombreux agréments en terre de Madrid ; bottes ou souliers, ce qu’on ne distinguait pas plutôt en boue qu’en maroquin ; ongle d’écrivain ; deux jambes dont l’une au lieu de supporter la charge du corps, servait de poids à celui-ci, et était traînée par lui, d’où l’on eût pu tout à fait appliquer au courtier en question le mot selon lequel tripes emportent pieds, en outre, son de voix métallique, ressemblant à n’importe quel bruit désagréable ; air, enfin, mystérieux et scrutateur. « — C’est là l’homme, cher neveu ? — C’est lui, oncle, donnez-lui la somme, — Inutile, je ne livre pas mon argent de cette façon. — Caballero, il n’aura rien à craindre. — Assurément, car je ne le donnerai pas. » Ici commencèrent de la part de l’honnête courtier dont on se défiait si injustement, une tempête de cris, de jurements, et un autre de lamentations suppliantes de la part de mon neveu qui voyait sa montre lui échapper des mains pour un si mince scrupule ; mais je me maintins ferme ; et le juif dut céder moyennant une honnête gratification que nous échangeâmes contre ses cris.

En chemin, notre cicerone, plus calme, sortit de sa poche un petit paquet, et me le montrant secrètement : « Caballero, me dit-il à l’oreille, cigares havane, bonbonnières, billets pour… et autres objets si vous en désirez. — Merci, honnête courtier. » Nous arrivons enfin à force de battre le pavé des rues et carrefours, à une maison et à un étroit taudis, qu’on eût pu qualifier de galetas à loger un poète.

Je ne pourrais expliquer combien s’accommodaient mal d’être réunis les uns aux autres dans un lieu si incongru, les divers gages qui de tant de différentes parts étaient venus s’y grouper. Oh ! si tous ces captifs parlaient ! L’éblouissant vêtement de la beauté, flétri dans cette sépulture, que de choses dirait-il ? Que dirait la ceinture souvent importune, détachée à la hâte, et abandonnée là avec dépit ? Qu’apprendrait-on de cette bague de diamants, compagne inséparable des beaux doigts de marfil de sa belle maîtresse ? Quel dialogue pourrait tenir cette riche cape de chinchilla avec ce châle de cachemire ? Je détournai ma pensée de ces folies, et il me parut bien que tout cela se tût. Je fus souverainement ébahi en reconnaissant dans les deux bailleurs de fonds dirigeant toute cette machine deux personnages très-connus dans la société et qu’on n’eût jamais supposé se livrer à ce commerce ; ils furent un tant soit peu émus de se trouver surpris dans une telle occupation, et fulminèrent un de ces regards portant en eux un long reproche sur l’Israélite qui avait compromis de cette manière leur bonne renommée, en introduisant des profanes, non initiés, dans le sanctuaire de leur administration.

Il fallut que mon neveu entrât dans la pièce attenante, où on allait chercher la montre à répétition et compter l’argent : pour moi, j’imaginais que cet endroit devait être plus propice aux aventures que le port Lapice lui-même : j’enfonçai mon chapeau jusqu’aux sourcils, j’élevai mon manteau jusqu’aux yeux, je me mis dans un coin obscur, d’où je pusse écouler sans être remarqué, et donnai à mes observations libre facilité de s’égarer partout où il leur plairait le mieux. J’étais ainsi recueilli depuis peu de temps, quand la porte s’ouvrit. Un jeune homme modestement vêtu entra dans le couloir et appela.

« — Pepe, je t’ai inutilement attendu ; t’ayant vu passer, j’ai suivi tes traces. Me voici sans un cuarto ; je n’ai plus de ressources. — Je vous ai déjà dit que pour les habits, c’est impossible. — Un frac tout neuf ! une pelisse peu usée ! cela ne vaut-il pas plus que les seize douros[7] dont j’ai besoin ? — Voyez ces coffres, ces armoires, tout est plein d’habits comme les vôtres ; personne ne vient les retirer ; personne non plus ne veut nous en donner ce qui a été prêté dessus ; — ma pelisse vaut plus de cinquante douros : je te jure de revenir avant huit jours pour elle. — C’est ce que disait le propriétaire de ce surtout qui a passé deux hivers à ce clou ; celle aussi qui nous a apporté ce châle depuis deux carnavals ici ; celle… — Pepe, je te donnerai ce que tu voudras ; vois, je suis compromis ; il ne me reste d’autres ressources que de me faire sauter la cervelle ? »

À cet endroit du dialogue, je mis la main sur ma bourse, disant à part moi : Un jeune homme d’un si bon air ne se fera pas sauter la cervelle pour seize douros ; qui sait ? sa famille n’a peut-être pas mangé d’aujourd’hui ; peut-être quelque malheur… J’allais l’appeler, mais Pepe me prévint en disant : « — Mauvais sujet ! — Je dois cette nuit aller sans faute chez Mme de W***, et je suis sans costume ; j’ai donné ma parole à une personne respectable, je ne puis y manquer. Il me faut en outre chercher un domino pour une mienne cousine, à qui j’ai promis de l’accompagner. » En entendant cela, je rentrai insensiblement ma bourse dans ma poche, moins entraîné déjà par mon ardente charité. « — Est-ce possible ! Livrez-nous un bijou. — Il ne m’en reste pas un seul ; tu le sais : tu as ma montre, mes boutons, ma chaîne… — Seize douros ! — Vois, huit me suffiront. — Je ne puis rien y faire, c’est trop. — Je me contenterai de cinq, je signerai pour seize, et t’en donnerai sur l’heure même un en gratification… — Déjà vous savez que je désire vous servir, mais comme je ne suis pas le maître… Voyons le frac ? » Le jeune homme respira, le courtier sourit ; l’affligé reçut cinq douros, donna l’un d’eux, et signa pour seize, content du marché qu’il avait conclu. « — Dans trois jours je reviens pour cela. Adieu. Jusqu’à après demain. — Jusqu’à l’année qui vient. » Et le spéculateur s’en fut chantant.

Les pas et la ritournelle de l’écervelé frappaient encore mes oreilles, quand, la porte s’ouvrant avec fracas, Mme de H…y en personne, les yeux enflammés, et toute hors d’elle-même, se précipita dans l’intérieur.

« Don Fernand ! » À sa voix un des prêteurs survint. C’était un cavalier d’assez bonne figure et de manières galantes. « Senora ! — Vous m’avez envoyé cette feuille ? — Je suis sans un maravédi ; mon ami ne vous connaît pas… c’est un homme ordinaire… et comme nous avons donné déjà plus que ne valent les parures que vous avez ici… — Mais ne savez-vous pas que j’ai distribué mes invitations pour le bal de cette nuit ? Il me faut le donner, ou je meurs de dépit… — Moi, senora… — Il me faut absolument mille réaux, et de plus retirer, du moins jusqu’à demain, mon diadème de perles et mes bracelets pour cette nuit : on apportera en échange ma vaisselle d’argent et tout ce que j’ai chez moi. Je dois trois nuits aux musiciens, ce matin ils m’ont dit que décidément ils ne joueront plus si je ne les paie pas. Le Catalan m’a envoyé le compte de ses bougies, et ne veut plus m’en fournir avant d’être satisfait. — Si j’étais seul… — Nous brouillerons-nous ? Ne savez-vous pas tout ce que cette nuit le jeu seul peut produire ?… L’autre nuit nous fut si mauvaise ! Voulez-vous d’autres billets ? On ne m’en a laissé que six. Envoyez chez moi pour les effets que j’ai dits. — Je sais bien… quant à moi… mais ici on peut nous entendre ; entrez dans ce cabinet. » Ils entrèrent et la porte se referma sur eux.

Cette scène fut suivie de celle d’un joueur malheureux qui avait perdu le dernier maravédi, ayant besoin de se munir pour retourner jouer ; il laissa une montre, reçut dix, reconnut quinze, et disparut en disant : « Le cœur me bat ; je vais gagner vingt onces[8] et je reviens pour ma montre. » Un autre joueur heureux vint retirer quelques bagues du temps de sa prospérité : un employé toucher un mois d’avance sur sa solde, mais la somme diminuée d’un gros escompte ; un vrai nécessiteux porter remède à ses besoins, si c’est porter remède que d’acheter un douro avec deux autres ; je m’arrêterai seulement sur le cas particulier d’un serviteur qui vint pour son maître, un grand personnage, racheter enfin certains meubles abandonnés depuis plus de trois ans en gage dans cet Argel. Les meubles s’étaient vendus, les prêteurs avaient perdu confiance, et pensé qu’on ne les retirerait plus, car les intérêts étaient sur le point de dépasser leur valeur. Je ne veux pas peindre les cris et les emportements qui s’élevèrent dans cette sainte maison. Après deux ans de réclamations inutiles on venait aujourd’hui pour les meubles, ils avaient été vendus hier. Le serviteur jura et blasphéma, promettant de remettre le châtiment de tant d’audace ès mains de qui de droit.

Est-il possible qu’on vive de cette manière ? Mais, quoi d’étonnant, si l’artisan veut paraître artiste ; l’artiste, bureaucrate ; le bureaucrate, dignitaire ; le dignitaire, grand ; le grand, prince ? Comment vivre inférieur à son voisin ? Salut au luxe ! Salut à la vanité !

Sur ces entrefaites la belle amphytrionne sortait du cabinet ; elle avait arrêté le cours de ses larmes.

« Adieu, et ne me manquez pas cette nuit », dit une voix mystérieusement pénétrante et agitée. « Soyez tranquille, dans une demi-heure, j’enverrai Pepe », répondit-on tout bas et d’un ton mal assuré. La beauté baissa les yeux, composa sa blonde chevelure, arrangea sa mantille, et sortit précipitamment.

Peu après survint mon neveu, qui, après m’avoir remercié, prit opiniâtrement à tâche de me faire accepter un billet d’invitation pour le bal de Mme H…y. Je souris, sans rien dire à mon neveu, bien qu’il n’eut rien entendu, et j’assistai au bal. Les musiciens jouèrent, les bougies brûlèrent. Ô utilité des usuriers !

Je ne voudrais pas achever mon article sans faire savoir que je reconnus dans le bal le fameux prêteur, et sur les épaules de sa femme le châle magnifique qui avait passé trois carnavals dans le bazar ; le luxe dont si souvent je ne m’étais pas rendu compte chez elle, cessa alors de m’étonner.

Je me retirai de bonne heure, car il ne sied pas à mes cheveux blancs de voir entrer Phébus dans les bals ; mon neveu m’accompagna, tout en se rendant à une autre réunion. Je descendis de voiture et nous nous séparâmes. Il me sembla ne pas trouver dans sa voix cette même chaleur affectueuse, cet intérêt avec lequel il m’avait le matin adressé la parole. Un adieu assez indifférent, me rappela que ce jour là, j’avais rendu un service, et que ledit service était déjà passé. Peut-être ma sottise avait-elle égalé la folie de mon neveu. C’est peu, disais-je, qu’un jeune homme demande ; mais qu’un vieillard donne !

Pour chasser ces mélancoliques imaginations qui donnent une si triste idée de l’humanité, j’ouvris un livre de poésie, et tombai justement sur le passage où Bartholomé d’Argeusola dit :

On ne voit à Madrid que jeunes vicieux,
Si ce n’est quelquefois d’aussi blâmables vieux
Qui se sont élevés à même école qu’eux.


  1. Voir la note page 5.
  2. Carnaval de l’année 1832.
  3. Mille deux cent cinquante francs.
  4. Pièce de deux liards.
  5. Cinq cents francs.
  6. Ces mots sont en français dans le texte.
  7. Quatre-vingts francs.
  8. L’once est de quatre-vingts francs.