Calmann-Lévy éditeurs (p. 66-78).
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VI

À la session d’automne du baccalauréat, Pierre Arbrissel fut reçu avec mention. Mais du sursaut de plaisir que lui apporta ce succès son père ne sembla recevoir aucun remous. L’immense toile des Géants même, que le fils du vieux Bonassy dut venir faire encadrer sur place à cause de ses dimensions, Hyacinthe n’y jetait plus les yeux, pris, happé bien étrangement par un portrait de jeune femme dont il disait à table que nulle de ses œuvres ne lui avait coûté une telle recherche de vision. Devant elle, il se sentait obsédé par la Joconde et il lui semblait ridicule, à lui Arbrissel, de pasticher un Maître. En fait, il s’agissait de la jeune princesse de la Lande-Posay, la plus mondaine des Parisiennes et de la plus haute qualité.

Hyacinthe Arbrissel avait quarante-sept ans et contemplait deux à trois heures par jour dans un tête-à-tête mystérieux cette charmante créature, en même temps bavarde et indéchiffrable, qui devait livrer, dans cet assaut sournois qu’est l’étude d’un visage humain par un peintre, tous les détails de son apparence, et dérobait férocement le secret de sa personnalité profonde. Cette femme ne se taisait pas, et cependant manœuvrait de telle sorte qu’on ne sût rien d’elle, sauf son intelligence qui se percevait beaucoup moins par ce qu’elle avouait d’elle-même que par ce qu’elle en dissimulait. Jamais le grand homme ne s’était trouvé devant pareil sphinx et n’avait engagé telle lutte pour déchiffrer une âme. Quand il redescendait chez sa femme, il en était obsédé, gardait un étrange silence. « Êtes-vous souffrant, cher ami ? lui demandait-elle tendrement. — Eh ! non ! s’écriait-il avec un coup d’épaule presque insolent d’impatience ; mais ne concevez-vous pas que je suis toujours en travail, que toutes les lumières et toutes les ombres de ce visage que je peins actuellement me sont présentes, que je les sais par cœur et les discute sans repos ? » Ce fut Pierre, le plus subtil, qui sentit imprécisément son père fort occupé de cette femme, de quoi la mère ingénue ne se douta nullement.

Il commençait alors sa philosophie chez les Dominicains. Ses maîtres étonnés s’aperçurent qu’ils avaient en lui leur meilleur élève. À cet âge qui dépasse celui de l’intuition, les adolescents procédent par bonds. Ses dissertations sur l’Aristotélisme furent lues en classe. Mais c’est surtout de la doctrine thomiste qu’il fut nourri. Un mysticisme doux et profond l’envahissait en même temps, qui n’était pas le fait d’une théologie absconse mais d’une grâce que les initiés connaissent bien. Son père, d’une façon à la fois évidente et subtile, lui échappait à cette époque. Cependant un soir, comme il rentrait du collège, Arbrissel sonna pour qu’on priât M. Pierre de monter à son atelier. Celui-ci, au lieu de s’attabler pour la dissertation qu’il préparait et devait remettre au professeur le lendemain, eut un petit soupir indulgent et se rendit à l’appel de ce père si délicieusement tyrannique.

— Je t’ai fait venir, dit celui-ci, s’excusant comme auprès d’un camarade, pour que tu voies cette croûte, car à force d’y travailler, je n’y discerne plus rien de sincère ni de bon. La vérité, c’est qu’il y a dans cette créature un caractère écrasant sous une chair d’une fraîcheur immatérielle. Immatérielle, oui ; c’est le mot ; cette femme est immatérielle. C’est une intelligence avant tout : un cerveau ; mais son visage lui sert autant que la parole pour se communiquer. Alors tu comprends l’effort qu’exige cette peinture d’une spiritualité exprimée par la matière. J’écrase sur ma palette des couleurs qui doivent rendre la substance de la pensée ou de l’intelligence, ou de la passion, ou de la haine, ou de l’amour… Est-ce que tu me comprends, mon petit ?

Et le grand artiste se mit à sangloter.

— Mais qu’as-tu ? qu’as-tu ? demandait l’enfant qui, à la vérité, ne comprenait rien. Il marche très bien, ton portrait. Que veux-tu davantage ? C’est un des meilleurs que tu aies peints. Ce visage ruisselle d’intelligence. La dame est ravissante.

Arbrissel eut un sursaut.

— Ah ! tu ne sais pas !… Elle est cent fois plus belle qu’elle ne te paraît là. On parle sans cesse du caractère personnel des physionomies : Eh bien ! jamais, entends-tu, jamais je n’ai été atterré, foudroyé comme par la singularité d’âme de cette délicate jeune femme. Il me semble que seuls les grands chefs militaires, un Mac-Mahon, un Galliffet, ou les hommes d’État, un Clemenceau un Jules Ferry, un Gambetta, imposent cette idée de personnalité puissante. Et avec cela si délicate, si menue, si fine… Regarde les attaches de ce petit nez. Je crois que le nez est assez spirituel. Qu’en penses-tu ? Moi, je n’en suis pas mécontent. Mais dans ces yeux-là il y a quelque. chose de métallique, de coupant, de blessant, et puis tout à coup ils s’adoucissent en un sourire, et c’est cela, c’est ce passage subit de l’autorité intransigeante au charme le plus féeriquement féminin que je ne puis pas exprimer…

— Cher papa, répondait l’enfant troublé, je t’assure que la figure que je vois là exprime parfaitement ce que tu me dis.

Jamais ce garçon n’avait connu son père dans un désarroi si manifeste, ne lâchant ici son secret que par lambeaux, mais le livrant néanmoins, comme un fardeau trop accablant, avec une sorte de cynisme confus et désespéré.

À partir de ce jour, Pierre allait demeurer obsédé de cette confidence bien troublante pour un fils qui chérit sa mère et la sent trahie d’une façon irrécusable — autant qu’encore subtile sans doute. Le père, dans cet abandon, s’était délivré. Mais sur des épaules bien fragiles le fardeau pesait désormais. Un devoir que Pierre eut à faire, pour la composition du second trimestre, sur ce sujet : « Des empêchements de la volonté aux lois de conscience », se ressentit fortement de ses émotions actuelles. Comme un enfant accablé d’une charge trop lourde et qui s’en défait où il peut, il fut terrible pour les délits de passion dans cette dissertation où son cœur gros se libérait à son tour. Au classement, il était premier. Arbrissel demanda le devoir pour le lire. C’était précisément ce que voulait le fils. Le père ne le lut jamais.

La princesse de la Lande-Posay venait désormais aux jeudis des Arbrissel. On la voyait rieuse, spirituelle, hardie, de gai et libre langage, aimant scandaliser les vieilles personnes qui se trouvaient là ; disant, par exemple, qu’à la campagne elle se mettait en homme pour chasser ; qu’elle allait à cheval en culotte ; qu’elle adorait l’Assommoir, Nana et toutes les œuvres d’Émile Zola qui faisaient tant de bruit ; contant « avec un esprit du diable » — trouvait Mme Arbrissel — de gaillardes histoires de paysannes amoureuses au village de Posay, ou même de Parisiennes en son quartier de l’École Militaire. Quand à cinq heures on prenait la tasse de chocolat réglementaire des bonnes maisons où le thé n’avait pas encore fait son apparition, Mme Arbrissel interrompait le service de Nourrice pour l’envoyer chercher M. Pierre qui travaillait en bas, dans sa chambre. Mais Pierre se faisait généralement excuser près de sa mère. Il avait un devoir commencé, une composition à préparer. La paisible Annie, toujours peinée de ces refus, montrait alors son fils plongé dans ses études comme le bénédictin classique ou le savant à son laboratoire. On aurait pu croire qu’il était le seul garçon à préparer son second baccalauréat. La princesse, allumant une cigarette à celle d’Arbrissel, ce que les dames présentes fort choquées feignirent de ne point voir, demanda un de ces jeudis-là : « Est-ce moi qui lui fais peur à ce jeune philosophe ? — Mais, peut-être, chère amie », répondit-il, sans lui adresser le sourire attendu. « Je n’aime pas votre fils, murmura-t-elle, très bas. — Moi, je l’aime », répliqua Hyacinthe. Tous deux à cet instant fouillaient un immense carton où le peintre rangeait ses études, ses esquisses préparatoires bâclées au fusain. Elle, semblait l’aider, pendant que quelques visiteurs prenaient congé de la maîtresse de maison, faisaient de longs adieux. De temps à autre, elle lançait un adjectif louangeur. Puis plus bas : « Je suis horriblement jalouse, Hyacinthe ! Je n’existe pas pour vous à côté de lui. Il vous demanderait de me faire jeter dehors par votre portier, vous le feriez ! — Mais, femme chérie, vous voyez bien que je ne le fais pas, puisque j’imagine le moindre prétexte pour vous retenir quelques instants ! »

Toute la préparation de Pierre à sa seconde partie de baccalauréat fut obsédée par la liaison de son père. Il était évident qu’Hyacinthe comptait sur lui pour l’aider à brouiller tous les aperçus, toutes les découvertes, tous les soupçons qui eussent pu éclairer à ce sujet la candide Annie. « Je ne sais pourquoi, disait la grande dame qui jouait du cynisme comme d’un sport, vous prenez tant de peine. Est-ce que nous ne sommes pas toutes trompées ? Est-ce que le prince lui-même m’est fidèle ? D’ailleurs, Mme Arbrissel n’est pas soupçonneuse. — C’est bien ce qui m’accable le plus, murmurait l’homme célèbre. J’aurais éprouvé un mauvais sentiment de vengeance à trahir une jalouse. Mais si vous saviez quelle pure confiance règne dans le cœur d’Annie ! » Un jour que pour la troisième fois, à tout le moins, il lui attestait cette « pure confiance », la terrible femme éclata de son rire ensorceleur : « Alors, puisque vous êtes si assuré de cette confiance qui nous enveloppe, nous n’avons rien à craindre, mon cher grand génie, et nous pouvons nous aimer en paix, si toutefois l’amour et la paix peuvent aller de conserve… »

Ce n’était toujours pas le cas pour ces deux-là. Secrètement timorée, la conscience du grand peintre, imprégnée à Quimper d’un christianisme doux et sensible mais teinté de jansénisme, n’était pas préparée à consentir sans luttes de tels abandons. Il souffrait devant son Dieu en face duquel il n’osait plus paraître. Le portrait de la princesse disparut un jour de son atelier par les soins du fils Bonassy qui l’envoya chercher pour l’encadrer. Lorsque, penché à la baie du second étage, il le vit, enveloppé de couvertures confortables, disparaître par l’avenue de Madrid dans un fiacre découvert, il poussa un sourd rugissement que, grâce à Dieu pour sa vanité, nul n’entendit. « J’aurais donné toutes mes toiles pour garder celle-là ! pensait-il. Ce n’est pas illusion chez moi : Elle vivait ! C’était plus qu’une image matérielle. Elle avait la vie. Elle palpitait. Je l’ai perdue pour toujours. Quant à Elle, la véritable, la verrai-je revenir ici ? D’affreux rendez-vous, c’est ce qui nous attend… »

Et dans son atelier, face aux musculatures gigantesques de ses études des Titans, il s’effondra, pitoyable. Puis vers le soir il sonna pour qu’on priât M. Pierre de monter. Il ne pouvait demeurer seul devant ce vide. Sa détresse exigeait un secours. Personne n’était capable de lui en donner le moindre, mais la présence même de cet être chéri assouvirait son appétit de consolation. En l’attendant, il perdait patience, arpentant nerveusement son atelier. La porte s’ouvrit. Un adolescent entra, le visage inquiet, grand et flexible, (par jeu, Hyacinthe l’appelait quelquefois « mon Arbrisseau ») demandant ce qu’il y avait.

— Tu ne vois pas ce qui manque ici désormais ? lui demanda-t-il comme s’il se fût agi du soleil éteint.

— Ah ! le portrait de cette dame… ? dit le garçon gauchement, toujours torturé dès qu’entre son père et lui surgissait l’image de cette maîtresse détestable à ses yeux. Mais ce n’était pas pour toi que tu l’avais peinte. Tu le savais bien qu’elle partirait un jour ?

— Je ne concevais pas qu’il me serait si cruel de m’en séparer ! J’aurais donné tous mes géants, toutes mes études, ma réplique même du portrait de Gambetta qu’on dit meilleure que l’originel, pour garder ce visage-là. Mais Elle ne m’a pas permis de copie.

Pierre ne soufflait mot. Le spectacle de la douleur paternelle ravageait tous les dits de la morale religieuse dont il était pétri. Tellement contracté qu’il ne pouvait même se soulager d’une larme. Pourtant il se posait une question : « Si je savais qu’en levant le doigt je lui rendrais cette image, c’est-à-dire un peu de cette femme, est-ce que je le lèverais ? » Et il se répondait à lui-même : « Non, non : cette femme, c’est le péché ! Je crisperais plutôt le poing de peur que mon doigt ne se lève tout seul pour lui ramener son péché ! »

— Tu ne me dis rien, Pierre. Tu ne me comprends pas. Sans doute es-tu trop jeune. Ou trop pur. Mais songe, toi dont l’âme est si sensible, que j’ai vécu ici des journées d’une intimité toute spirituelle et absolument ineffable avec cette jeune femme d’apparence blagueuse, mais la plus sensible au fond. Son cher bavardage, son esprit, son entrain, la lumière de son front ravissant, c’était assez pour me rendre heureux — et c’était cela que je retrouvais dans ma toile…

Il allait ainsi, se déchargeant. Pierre endossait le fardeau. Quand il quitta son père pour aller reprendre son travail — on était à la veille de la session d’été des examens — son pas sonnait plus lourd qu’à la montée sur les marches de l’escalier. Mais son père prit dans les rayons d’une armoire un petit coffret bourré de lettres. Il les dépliait une à une et les relisait. Un sourire léger s’estompait à la commissure effilée de ses lèvres, sous la moustache qui s’envolait…

En bas, dans sa chambre, l’enfant tomba à genoux devant son crucifix. La tristesse de la vie lui paraissait comme un océan où les pauvres hommes perpétuellement naufragés luttent sans répit pour vaincre tout ce qui les menace ou les assaille. Car au rebours de ce que l’on croit, ce sont les premières rencontres de l’adolescence avec la douleur qui sont les plus impitoyables, celles où elle se montre le plus féroce et le moins supportable. Plus tard, on sait mieux la prendre. Au besoin s’en accommoder. Parfois en faire profit. Pierre Arbrissel n’avait pas dix-huit ans, et la vie lui apparaissait redoutable ; mais Dieu, de par son essence, la consolation immense, universelle. Et comme il était ainsi prostré, un souvenir, une image, qu’on ne pouvait expliquer pourquoi il trouva ravissante, se forma dans sa mémoire :

C’était un coin de cloître, au collège : l’angle droit où se réunissaient, dans l’une des plus impressionnantes rencontres architecturales, les deux lignes en feston des arceaux. Un jour, en se rendant à l’étude, il avait vu un très jeune frère dans sa robe couleur d’ivoire et revêtu du lourd et noir manteau dominicain glisser le long du cloître, et sa marche épouser l’angle de cette encoignure. Voici qu’il ne se rappelait plus quand ni à quelle saison cela avait été ; si le jardin intérieur portait son parterre de roses ou simplement ses fusains taillés à la française. Jamais il n’avait revu le novice. Mais parfois, à l’improviste, dans sa mémoire le tableau réapparaissait et il en éprouvait une suavité spirituelle délicieuse. Tout son mysticisme breton le ressaisissait alors. Il imaginait ce jeune moine voué au Christ, devenu son soldat sur la terre. Il frémissait d’admiration. Peut-être de désir.

Aujourd’hui, noyé d’amertume, désenchanté d’un père coupable, souffrant pour une mère chérie qu’on trahissait et se trouvant en tête à tête avec son Dieu, il eut de ce tableau une vision intellectuelle saisissante. N’était-ce pas un signe que lui faisait l’Amant divin des âmes humaines ? Il imaginait la douceur de vivre dans un asile de paix ressemblant à celui de Neuilly, où l’architecture même était caressée par la douceur évangélique. Il se voyait novice, se préparant à la mission d’annoncer le Christ par la prédication. Il ouvrit au hasard l’Imitation de Jésus-Christ. Il lut : « Mon fils, renonce-toi et tu me trouveras. N’aie rien en propre et tu t’enrichiras toujours ; car tu recevras une grâce plus grande dès que tu te seras renoncé sans te reprendre. » — « Donne le tout pour le tout ; tiens-toi en moi pur et sans hésitation et tu m’auras[1] » Il crut y comprendre une claire invite à la vie monastique. Il se sentit inondé de délices.

Ce fut un secret, un secret enchanteur qu’il cultiva en lui comme une plante de grand prix. En confession même il n’en parla pas au Père qui était son directeur. On le crut très absorbé par la préparation de son baccalauréat de philosophie. En réalité il vivait son drame mystique. Un soleil éblouissant illuminait les prairies intérieures de son âme. Il s’immolerait pour devenir un évangile vivant. Une foi poignante le pressait de montrer la lumière aux foules. Il imaginait des sermons, se voyait en chaire dans une cathédrale, annonçant Jésus-Christ à une assistance noire et compacte tapie à ses pieds. Des centaines de visages levés — tout béants de la curiosité sacrée de Dieu — vers l’humble moine qu’il serait, boiraient l’évangile même à la source de sa parole. Toute la chaleur de sa foi, puissante comme une évidence, ardente comme un soleil, passerait dans ses pauvres frères du monde parisien, si nonchalants de la vie évangélique, si inconscients de la frivolité des soins qui les dévorent. Tous ne seraient pas convertis, certes, mais il s’avérerait impossible qu’ils n’emportassent tous de sa démonstration claire et évidente cette curiosité secrète de Dieu, ferment mystérieux d’une vie spirituelle nouvelle dans leurs âmes.

De ce secret, Pierre Arbrissel vécut des mois entiers, les mois les plus enivrants de sa vie, car les délices spirituelles l’emportent de loin sur les jouissances de la vie vulgaire. Ainsi, eût-il été refusé à sa seconde partie du baccalauréat qu’il eût accepté ce revers, cette humiliation dans le bondissement d’un joyeux ascétisme. Mais il y fut reçu, et avec mention — de quoi il fut cependant si heureux qu’il en conçut un scrupule et le dit au vieux Dominicain qui était son directeur. « Bast ! mon enfant, lui repartit celui-ci, Dieu serait bien fâché que vous ne fussiez pas content du cadeau qu’il a voulu vous faire. Vous n’y êtes d’ailleurs pas pour rien, car je sais que vous avez pioché ferme dans le jardin de la philosophie et je ne dirai pas que votre succès fut un miracle, car vos professeurs étaient sûrs de vous. Mais vous auriez pu échouer malgré tout. Et ce fut un succès. Voyons-y encore une permission divine. »

  1. Livre iii. Ch. xxxvii. Traduction d’André Beaunier.