Charlieu (p. 20-23).

CHAPITRE IV.

Les officiers russes au Caucase.

Les chevaux attelés, le dessin de Moynet fini, nous nous remîmes en chemin.

Nous ne nous étions plus occupés ni des Tchetchens ni des Tcherkesses ; on ne nous eût pas donné d’escorte que nous ne nous en fussions probablement pas aperçu, tant nous étions absorbés par ce sublime aspect du Caucase.

Le soleil, comme s’il eût été fier de sa victoire sur le brouillard, brillait de tout son éclat. Ce n’était plus l’automne comme à Kisslarr : c’était déjà l’été avec toute sa lumière et foule sa chaleur.

De grands aigles faisaient des cercles immenses dans le ciel, et les accomplissaient sans battre une seule fois des ailes. Deux s’enlevèrent des steppes et allèrent à une verste se poser sur un arbre, où au dernier printemps ils avaient eu leur nid.

Nous nous étions engagés sur une chaussée étroite et boueuse, avec d’immenses marais de chaque côté de nous. Ces marais étaient peuplés d’oiseaux aquatiques de toute espèce. Pélican, outarde, canepetière, cormoran, canard sauvage ; chaque espèce avait là ses représentants. Le danger de l’homme faisait la sécurité des animaux dans ces espaces déserts, peuplés seulement par les larrons de chair humaine ; le chasseur risque trop de devenir gibier lui-même pour donner la chasse aux autres animaux.

Tout ce que nous rencontrions de voyageurs sur la route était armé jusqu’aux dents. Un riche Tatar qui venait de visiter ses troupeaux avec son fils, enfant de quinze ans, et quatre noukers, avait l’air d’un prince du moyen âge avec sa suite.

Les piétons étaient rares. Ils portaient tous le kangiar, le pistolet passé dans la ceinture, le fusil en bandoulière sur l’épaule.

Chacun nous regardait passer avec cet air de fierté que donne à l’homme la conscience de son courage. Qu’il y avait loin de ces âpres Tatars aux humbles paysans que nous avions rencontrés de Twer à Astrakkan.

À une station précédente, Kalino avait levé le fouet sur un hiemchick en retard.

— Prends garde, avait dit celui-ci en portant la main à son kangiar, tu n’es plus ici en Russie.

Un paysan russe eût reçu le coup de fouet et n’eût pas même osé pousser un soupir.

Nous-mêmes, cette confiance, disons mieux, cet orgueil de l’homme indépendant nous gagnait. Il semblait qu’ayant à lutter contre un danger inconnu nos sens prenaient plus d’acuité pour le prévoir, notre cœur plus d’énergie pour y faire face.

Le danger est une chose étrange : on commence par le craindre, puis on le brave, puis on le désire, et quand après l’avoir affronté longtemps il s’éloigne de vous, il vous manque alors comme un sévère ami qui vous disait de vous tenir sur vos gardes.

J’ai bien peur que le courage ne soit qu’une affaire d’habitude.

À la station de Novo-Utchergdennaïa, c’est-à-dire à celle qui précédait l’endroit dangereux, on ne put nous donner que cinq Cosaques. Le chef du poste nous avoua lui-même que c’était bien peu, et nous offrit d’attendre le retour de ses hommes.

Je lui demandai si, dans le cas où nous attendrions le retour de ses hommes, nous marcherions de nuit.

Il nous répondit que non, que nous coucherions au poste, et repartirions le lendemain matin avec quinze ou vingt hommes.

— Vos cinq hommes se battront-ils bien dans le cas où nous serions attaqués ? demandai-je au chef du poste.

— Je vous réponds d’eux : ce sont des hommes qui font trois fois par semaine le coup de feu avec les montagnards ; pas un ne lâchera pied.

— Alors nous serons huit ; c’est tout ce qu’il faut. Partons.

Je renouvelai la recommandation aux voitures en cas d’attaque ; je communiquai le plan de défense à nos hommes et nous partîmes au grand trot.

Le soleil descendait rapidement vers l’horizon. Le Caucase était merveilleusement éclairé ; Salvator Rosa, avec tout son génie, n’eût pas atteint à cette magie de tons que les rayons mourants du soleil imprimaient à la gigantesque chaîne.

La base des monts était d’un bleu sombre, les cimes étaient roses, les espaces intermédiaires passaient graduellement par toutes les nuances du violet au lilas.

Quant au ciel, il était d’or fondu.

Il est aussi impossible à la plume qu’au pinceau de suivre la lumière dans ses rapides dégradations. Pendant le temps où le regard se reporterait de l’objet que l’on voudrait peindre au papier, l’objet aurait déjà changé de couleur et par conséquent d’aspect.

À trois ou quatre verstes de nous, nous voyions comme une ligne sombre le bois que nous avions à traverser.

Au delà du bois la route bifurque.

Un des deux chemins allant à Mosdok et à Vladikawkas coupe le Caucase par la moitié, et en suivant le défilé du Darial, conduit à Tiflis.

Celui-là est desservi par des chevaux de poste, et quoique dangereux, il ne l’est pas au point que le danger interrompe les communications.

L’autre, qui empiète sur le Daguestan, passe à vingt verstes de la résidence de Chamyll, et coudoie à chaque pas les peuplades ennemies. Aussi la poste est-elle interrompue pendant soixante ou quatre-vingts verstes.

C’était celui-là que j’avais résolu de prendre. De Tiflis, je reviendrais visiter la gorge du Darial, les défilés de Téreck.

Celui-là me conduisait à la capitale de la Géorgie, par Temir-Kan-Choura, Derbent, Bakou et Schumaka, c’est-à-dire par une route que personne ne suit d’habitude, à cause des difficultés et surtout des dangers du chemin.

Sur ce chemin-là, en effet, tout est danger : on ne peut pas dire l’ennemi est ici ou l’ennemi est là ; l’ennemi est partout. — Un massif d’arbres, c’est l’ennemi ; — un ravin, c’est l’ennemi ; — un rocher, c’est l’ennemi ; — l’ennemi n’est pas à tel ou tel endroit, — c’est l’endroit lui-même qui est l’ennemi.

Aussi chaque objet a son nom caractéristique : — c’est le bois du Sang, — c’est le ravin des Voleurs, — c’est le rocher du Meurtre.

Il est vrai d’ajouter que ces dangers diminuaient considérablement pour nous, grâce au blanc seing du prince Bariatinski, lequel nous permettait de prendre autant d’hommes d’escorte que les circonstances nécessiteraient.

Mais, comme on l’a vu, cette permission était souvent illusoire, — ce n’eût pas été trop que vingt hommes d’escorte ; mais comment prendre vingt hommes d’escorte lorsqu’il n’y en a que sept au corps de garde.

Nous approchions rapidement du bois. Nos Cosaques tirèrent leurs fusils du fourreau, visitèrent les amorces et celles des pistolets, et nous dirent de prendre les mêmes précautions.

Le crépuscule commençait à tomber.

Les Tatars étaient ailleurs. Nous traversâmes le passage périlleux dans toute sa longueur, et quoique le crépuscule eût succédé au jour et que la nuit succédât bientôt au crépuscule, nous arrivâmes sains et saufs à Schoukovaïa.

Un Cosaque nous précéda de dix minutes pour demander au commandant de la station de nous désigner un logement. Schoukovaïa étant un poste militaire, ce n’était plus, comme à Kisslarr, au maître de police qu’il fallait nous adresser, mais au colonel.

Des avant-postes veillaient sur le village, et quoiqu’il y eût tout un bataillon, c’est-à-dire un millier d’hommes, on voyait que les mêmes précautions étaient prises que pour les simples stanitzas cosaques.

On nous donna deux chambres, déjà occupées par deux jeunes officiers russes. L’un revenait de Moscou, où il avait été en congé chez ses parents ; il allait à Derbent, où était son régiment.

L’autre, lieutenant aux dragons de Nidjni-Novogorod, venu de Chériourth pour une remonte, attendait les soldats qui étaient allés dans le voisinage acheter de l’avoine pour le régiment.

Le jeune officier en congé avait grande hâte de retourner à Derbent : mais comme il n’avait aucun droit à une escorte, et qu’en voyageant seul il n’eût pas fait vingt verstes sans être assassiné, il attendait ce que l’on appelle l’occasion.

L’occasion est la réunion d’un assez grand nombre de personnes se dirigeant sur le même point, pour qu’un chef de corps prenne sur lui de donner à la caravane une escorte suffisante pour la protéger. Cette escorte se compose ordinairement d’une cinquantaine de fantassins et de vingt ou vingt-cinq cavaliers. Comme parmi les voyageurs il y a presque toujours un certain nombre de piétons, l’occasion marche au pas ordinaire, et fait ses grandes étapes de cinq ou six lieues.

C’était quinze jours à peu près que notre jeune officier devait mettre pour aller de Schoukovaïa à Bakou.

Il était désespéré, étant un peu en retard déjà pour sa rentrée au corps.

Notre arrivée fut donc pour lui une véritable aubaine. Il profiterait de notre escorte, et comme il avait une kibick, il la ferait marcher entre notre tarantasse et notre télègue.

Quant à l’autre officier, il nous fit d’autant plus fête qu’il avait largement dégusté le vin de Kisslarr, et que le vin de Kisslarr est, dit-on, un des vins qui développent au plus haut degré les sentiments philanthropiques.

Si l’on pouvait faire boire du vin de Kisslarr au monde entier, tous les hommes seraient bientôt frères.

Le Caucase produit sur les officiers russes ce que l’Atlas produit sur nos officiers d’Afrique : l’isolement amène l’oisiveté, l’oisiveté l’ennui, l’ennui l’ivresse.

Que voulez-vous que fasse un malheureux officier sans société, sans femme, sans livres, dans un poste avec vingt-cinq hommes ?

Il boit.

Seulement ceux qui ont de l’imagination accompagnent cette action, toujours la même, qui consiste à faire passer le vin ou le vodka de la bouteille dans le verre et du verre dans le gosier, de détails plus ou moins pittoresques.

Nous avons, dans notre voyage, fait connaissance avec un capitaine et un chirurgien-major qui nous ont donné sous ce rapport le programme le plus étendu de ces sortes de fantaisies.

Chaque officier a un soldat pour le servir ; ce soldat s’appelle demchick. Notre capitaine, après son service du matin achevé, se couchait sur son lit de camp et appelait son demchick. Son demchick avait nom Brisgallow.

— Brisgallow, lui disait-il, tu sais que nous allons partir.

Brisgallow, qui connaissait son rôle, répondait :

— Oui, capitaine, je sais cela.

— Eh bien, alors, comme on ne part pas sans prendre quelque chose, mangeons un croûton, mon ami, buvons un coup, et tu iras chercher les chevaux pour les atteler à la télègue.

— C’est bien, capitaine, répondait Brisgallow.

Et Brisgallow apportait un morceau de pain et de fromage, et une bouteille de vodka. Le capitaine, trop bon prince pour absorber à lui seul le bien du bon Dieu, faisait manger un croûton et boire un verre de vodka à Brisgallow, en faisait autant, seulement, lui buvait plutôt deux verres qu’un, et les deux verres bus :

— Là, disait-il, je crois qu’il est temps d’aller chercher les chevaux : nous avons une longue route à faire, mon ami, ne l’oublions pas.

— Si longue qu’elle soit, la route me sera agréable si je la fais avec vous, capitaine, répondait l’aimable demchick.

— Nous la ferons ensemble, mon ami, nous la ferons ensemble : les hommes ne sont-ils pas frères ? Laisse-moi le vodka et les verres, afin que je ne m’ennuie pas trop en t’attendant, et va chercher les chevaux ; va, Brisgallow, va.

Brisgallow sortait, laissant à son capitaine le temps de boire un ou deux verres de vodka ; puis il rentrait, tenant à la main une sonnette comme on en attache aux dougas [1].

— Voilà les chevaux, capitaine, disait-il.

— C’est bien ; fais atteler et presse les hiemchicks.

— Pour ne pas vous ennuyer pendant qu’ils attelleront, buvez un coup, capitaine.

— Tu as raison, Brisgallow ; seulement, je n’aime pas boire seul : c’est bon pour les ivrognes ; prends un verre et bois, mon garçon. Attelez, vous autres, attelez.

Les deux verres vides :

— Nous sommes prêts, capitaine, disait Brisgallow.

— Eh bien, alors, partons.

Et le capitaine se couchait, et Brisgallow s’asseyait au pied de son lit, sonnant sa sonnette qui imitait le bruit de la troïcka en marche.

Le capitaine s’assoupissait.

Au bout d’une demi-heure :

— Capitaine, disait Brisgallow, nous sommes arrivés à la station.

— Hum, tu dis ? faisait le capitaine en se réveillant.

— Je dis que nous sommes arrivés à la station, capitaine.

— Alors, il faut boire un coup, Brisgallow.

— Buvons un coup, capitaine.

Et les deux compagnons de voyage trinquaient fraternellement, et vidaient chacun son verre de vodka.

— Partons, partons, disait le capitaine, je suis pressé.

— Partons, disait Brisgallow.

On arrivait à une seconde station, où l’on buvait un coup comme à la première. À la quatrième station, la bouteille était vide.

Brisgallow en allait chercher une autre.

À la dernière station, le capitaine et demchick roulaient à côté l’un de l’autre, ivres-morts.

Le voyage était fini pour ce jour-là, seulement il recommençait le lendemain.

Le chirurgien-major procédait d’une autre façon.

Il habitait une maison à l’orientale, avec des niches creusées dans la muraille : il quittait cette maison à sept heures du matin pour faire sa visite à l’hôpital. Selon qu’il avait plus ou moins de malades, sa visite durait plus ou moins longtemps. Puis il rentrait.

En son absence, il avait habitué son demchick à mettre deux verres de punch dans chaque niche.

Alors il commençait sa tournée intérieure.

— Hum ! faisait-il en s’arrêtant devant la première niche, comme s’il parlait à un voisin, quelle bise il fait ce matin !

— Une bise de tous les diables, se répondait-il.

— Cela ne vaut rien pour la santé, de sortir à jeun par un pareil vent.

— Vous avez raison. Prendriez-vous bien quelque chose ?

— Je prendrais volontiers un verre de punch.

— Ma foi, moi aussi : Kaschenko, deux verres de punch, mon ami.

— Voilà, monsieur.

Et le docteur, qui faisait les demandes et les réponses, en se contentant de changer les intonations de sa voix, prenait un verre de punch de chaque main, se souhaitait toutes sortes de prospérités, et buvait les deux verres de punch.

À la seconde niche, la formule changeait ; mais le dénoûment était toujours le même.

À la dernière niche, il avait bu vingt verres de punch. Par bonheur, cette dernière niche aboutissait à son lit

Le docteur se couchait enchanté de lui : il avait visité toute sa clientèle.

Nous avons fait, à Temir-Kan-Choura, connaissance avec un chef de bataillon qui dans la campagne de 1850 avait eu particulièrement affaire aux Turcs, et qui leur avait gardé une énorme rancune pour une balle qu’ils lui avaient logée dans les côtes, et un coup de sabre dont ils lui avaient balafré le visage.

C’était un excellent homme, brave, jusqu’à la témérité, mais sauvage et solitaire, ne frayant avec aucun de ses camarades.

Il avait trouvé moyen de se loger dans une petite maison séparée des autres et presque hors de la ville.

Il vivait là, dans la compagnie d’un chien et d’un chat.

Le chien s’appelait Ruski, et le chat Turki.

Le chien était un méchant roquet blanc et noir, courant sur trois pattes, tenant la quatrième en l’air, avec une oreille couchée et l’autre en paratonnerre.

Le chat était un simple chat gris, pur chat de gouttière.

Jusqu’à la fin du dîner, Turki et Raski étaient les meilleurs amis du monde ; l’un mangeait à la droite, l’autre à la gauche du chef de bataillon.

Mais après le dîner, le chef de bataillon allumait sa pipe, prenait Turki et Ruski chacun par la peau du cou et allait s’asseoir sur une chaise que son demchick lui avait préparée à la porte.

Là, il disait au chat :

— Tu sais que tu es Turc.

Au chien :

— Tu sais que tu es Russe.

Et à tous deux :

— Vous savez que vous êtes ennemis et qu’il s’agit de se donner un coup de peigne.

Prévenus ainsi, Ruski et Turki étaient frottés museau à museau, jusqu’à ce que, si bons amis qu’ils fussent, ils se fâchassent l’un contre l’autre.

Alors commençait le coup de peigne dont leur avait parlé le chef de bataillon. Le combat durait jusqu’à ce que l’un des deux y renonçât. C’était presque toujours Ruski, c’est-à-dire le roquet, qui recevait la danse.

Lorsque nous eûmes l’honneur de faire connaissance avec notre chef de bataillon, son chat et son chien, Turki avait le nez mangé et Ruski était borgne.

Je me figure avec tristesse ce que sera la vie de ce brave officier s’il a le malheur, malheur qui ne peut manquer de lui arriver, de perdre un jour Ruski ou Turki.

Il se brûlera la cervelle ; à moins qu’il ne se mette à faire des visites comme le docteur, ou à voyager comme le capitaine.

Quant aux simples Cosaques, leurs deux animaux de prédilection sont le coq et le bouc.

Chaque escadron de cavalerie a son bouc ; chaque poste de Cosaques a son coq.

Le bouc a une double utilité : son odeur chasse de l’écurie tous les animaux nuisibles : scorpions, phalanges, mille-pieds.

Voilà pour la chose positive et matérielle.

Maintenant, voici pour la poésie : Il éloigne tous ces lutins qui la nuit entrent dans les écuries, mêlent les crins des chevaux, leur arrachent les poils de la queue, grimpent sur leur dos et les font courir en rêve et sans qu’ils bougent de place, depuis minuit jusqu’au jour.

Le bouc est le maître de l’escadron. Le drôle sait son importance : si un cheval essaye de boire ou de manger avant lui, il tombe sur l’impertinent à coups de cornes ; et le cheval, qui sait être dans son tort, n’essaye pas même de se défendre.

Quant au coq, comme le bouc, il a sa mission matérielle et sa mission poétique.

Sa mission matérielle est de sonner l’heure. Le Cosaque du Don et même de la ligne a rarement une montre, plus rarement encore une horloge.

La mission poétique est de parler du village absent.

Nous assistâmes à la joie de tout un poste de Cosaques, dont le coq avait cessé complétement de chanter, lorsque leur coq retrouva sa voix.

Ils s’assemblèrent en conseil et s’interrogèrent sur les causes qui avaient pu priver le pauvre chante-clair de sa gaieté.

Un d’eux, plus avisé que les autres, hasarda cette opinion :

— Peut-être ne chante-t-il plus de chagrin de n’avoir pas de poules.

Le lendemain, au point du jour, le poste était en quête, les maraudeurs rapportèrent trois poules.

Les poules n’étaient pas posées à terre, que le coq avait retrouvé sa voix.

Ce qui prouve que les coqs et les ténors n’ont aucun rapport entre eux.

  1. Nom du cercle de bois que porte au-dessus du garrot le cheval de milieu d’une troïcka.