L’Anti-Justine ou les délices de l’Amour (1864)/43

Vital Puissant ? (p. 97-102).

CHAPITRE XLIII.

Minonne et Connette, jadis dépucelées.

Cette scène achevée, il y eut du repos ; nous avions légèrement dîné, pour faire collation ; nous mangeâmes des fraises au vin muscat, avec des pains mollets du pont Saint-Michel, puis nous prîmes d’excellent café fait par Trait-d’Amour, et nous goûtâmes aux liqueurs. Ensuite, nous jasâmes. « Vous avez eu ces deux jolies compagnes, Minonne et Connette, ainsi que Rose-Mauve, et vous venez de dépuceler Tendrelys sous nos yeux ; faites-nous le récit de votre première fois et dites-nous comment vous les avez réduites ?… — Ah ! oui, oui ! » s’écrièrent Tendrelys, Rose-Mauve et tout le monde. « Je ferai ce récit très volontiers, mais à la condition qu’on ira chercher madame Brideconin, notre hôtesse, pour qu’elle y assiste ; nous commencerons à l’apprivoiser par là. » Mes trois sacripants, pour qui elle était un morceau nouveau, ne demandèrent pas mieux. Ils l’enlevèrent à son mari, qui en ce moment lui tenait les tétons, sans même daigner lui répondre, et à cul nu sur les mains jointes de deux, tandis que le troisième la soutenait par derrière. Ils l’apportèrent ainsi, moitié troussée, moitié dététonnée. On la posa sur le fronsac, et si je ne l’avais empêché, on lui faisait une histoire au lieu d’écouter la mienne. Lorsque tout fut tranquille, je commençai.

« Je m’étais mis en pension chez la belle-mère de Trait-d’Amour, blanchisseuse rue d’Abbon, pendant que ma femme courait en province avec un galant, le même qui la foutait avec tant de passion qu’il se mettait dans sa chemise pour la palper et l’enconner mieux. Trait-d’Amour m’apportait à dîner tous les jours ouvrables, mais j’allais dîner à la maison de la bonne-mère Wallon les dimanches et fêtes. Un jour que nous y allions ensemble, il me pria de montrer à écrire à sa petite sœur : je le voulus bien. En montrant à Minonne, j’avais souvent sous les yeux ses tétons naissants, blancs comme lys. « Faites entrer mon mari, je suis bien aise qu’il ait sa part de cette histoire-là », interrompit madame Brideconin. Aussitôt Trait-d’Amour, sur un signe de mes yeux, l’alla chercher, tandis que sur un autre signe, Brisemotte et Cordaboyau prirent, l’un la motte, l’autre les tétons de la dame. Elle était ainsi rayonnante entre les deux mâles, quand son mari parut. Brideconin fut d’abord ébaubi, puis il n’en fit ni une ni deux, il alla s’emparer du con de Rose-Mauve et des tétons de Connette. Trait-d’Amour prit les tétons de sa sœur ; quant à moi, je fis asseoir Conquette et Tendrelys l’une sur l’autre entre mes jambes, laissant de temps en temps tomber ma main sur la gorge de ma fille ou de sa jolie rivale ; je repris : « Je dis à Trait-d’Amour, en particulier : Il ne faut plus que je montre à la petite ; elle me fait trop bander et je la foutrais au premier jour… — Oh ! mon maître, quel bonheur pour elle et pour moi si vous la dépuceliez !… La pauvre orpheline, elle n’a aucun plaisir… » (C’est que leur mère était morte et que le père, remarié à une bonne amie de feu son épouse, à l’instante prière de celle-ci, avait lui-même, en mourant, laissé pour belle-mère aux deux orphelins la bonne amie de leur tendre mère). Je répondis que cela était bien difficile, que la petite sœur parlerait. « Non, je vous en réponds ; Minonne a déjà des désirs pour vous. Elle m’a déjà dit qu’elle aimait bien quand vous lui touchiez le chose par-dessous la jupe… » Ce discours m’enhardit. Un dimanche que j’étais seul avec Minonne à la faire écrire, je ne pus résister à l’envie de lui baiser sa jolie bouche, puis un téton, et de là ma main descendit rapidement à son conichon sans poil ; j’éprouvai une érection terrible ; mon vit me gênait, je me déboutonnai : il s’élança au dehors. « Qu’est-ce que c’est que ça ? me dit la petite. — Un vit, mon enfant. — À quoi cela sert-il ? — À mettre dans un con. — Mais j’ai un conin, à ce que dit mon frère, et ma belle-mère une conasse. Depuis qu’il est grand et qu’il a ce qu’on nomme du foutre, il met son engin dans la conasse de ma belle-mère, que ça fait trémousser et criotter. Il a voulu me le mettre à moi, mais j’ai le conin trop étroit ou il a l’engin trop gros, jamais il n’a pu. Ma belle-mère l’a surpris et elle l’a bien grondé. Il lui a dit : Allons, foutez-nous la paix ! venez, que je vous enconne, vieille truande, car je ne saurais m’en passer en ce moment, — et elle s’est aussitôt renversée sur son lit en se troussant, il l’a ce qu’il appelle foutue ; oh ! comme elle gigottait, comme elle jurait des bougre, des foutre ! comme elle était contente !… Et il me disait : Vois, Minonne, comme c’est bon, comme la vieille garce se démène en lapant le bâton de sucre d’orge !… Allons, montre-moi ton petit conin, que je décharge à ton intention. »

» Ce récit de Minonne acheva de me faire bander outre mesure ; je demandai à la petite s’il y avait du beurre à la maison. Elle m’en donna ; j’allais la beurrer, quand la belle-mère, bonne femme au possible, rentra ayant oublié son éventail. Elle vit mon trouble et la rougeur de la petite ; elle me dit : « Je gage que vous allez la tourmenter ; ça n’est pas mûr… venez… » La vieille m’entraîna sur le bord de son lit, se troussa, me tira sur elle, et m’engloutit malgré ma défense… Pour sauver le pucelage de sa belle-fille, elle me retint une heure à conniller ; je ne déchargeai cependant qu’une fois, contre la vieille une dixaine, car je m’aperçus qu’elle m’aimait. Ensuite, elle s’en alla sans laver, en disant : « J’en marche mieux, la charnière graissée. » Dès qu’elle fut partie, je fis mettre Minonne, qui avait tout vu, à la fenêtre, je la troussai au-dessus des reins, je lui beurrai le conin et je rebandai raide. Je dis à la petite, en la commençant, de cambrer sa taille, pour mettre son petit trou bien à la portée du vit qui l’allait percer. Elle se présenta de son mieux avec des peines infinies, à l’aide des douloureuses oscillations de son joli cul, et parce que la décharge était retardée par le dégoût que m’avait causé le con gris de la vieille. Je parvins en levrette jusqu’au fond, car je sentis sa céleste petite matrice qui me pinça. L’enfant s’agitait par mes ordres, mais sans décharger… Son frère arriva dans le moment ; il fut transporté de joie. « Oh ! vous la dépucelez !… quel honneur et quel bonheur pour elle et pour moi ! Décharge-t-elle ?… As-tu du plaisir, ma petite sœur ?… — Elle ne décharge pas, répondis je, la chère mignonne, elle souffre, mais c’est avec un courage… Vois ce tortillement de croupion… » Trait-d’Amour, touché, glissa une main sous le ventre de la petite et lui chatouilla le haut de la fente de sa motinette imberbe ; les yeux de l’enfant se vitrèrent, elle se raidit, et tournant sa jolie bouche de mon côté, elle me darda sa petite langue, déchargea pour la première fois et se pâma. Je déchargeai comme elle ; je n’avais jamais eu tant de plaisir.

» Quand j’eus déconné, son frère me demanda si j’en étais jaloux ? « Oui, de tout autre que toi. — Eh bien ! votre foutre va servir de pommade à son joli conichet ! » Cependant, Minonne voulut le repousser ; son frère la renversa sur le dos au pied du lit et l’enconna vigoureusement, malgré la grosseur de son membre ; la petite cria. « Remue du cul et décharge avec délices, pauvre orpheline, lui disait-il en la saccadant ; tu es enconnée avec amour. » La petite déchargea trois fois, mais elle n’en pouvait plus. Il me lava et je la réenconnai. J’eus encore plus de plaisir, parce que la petite avait acquis de l’usage et que le gros vit de son frère avait frayé la route. Depuis ce jour-là, nous foutîmes Minonne tous les dimanches et fêtes. La belle-mère s’en aperçut pour moi, mais elle ne dit mot. Enfin, Trait-d’Amour, un jour, me demanda si je voulais aussi montrer à écrire à Connette, sa maîtresse pour le mariage, depuis que la mère de Tendrelys, qui craignait un dépucellement, lui avait absolument ôté toute espérance. Soit, lui répondis-je. Je montrai donc à Connette. Au bout de deux mois, cette jeune fille étant un jour à la fenêtre, fort penchée en dehors, montrait une jambe fine que mes yeux dévoraient. Minonne, qui prenait son exemple d’écriture, le remarqua ; je lui tenais les tétons et la priai de me prendre les couilles ; elle me quitte, va vers Connette et lui dit tout bas : « Laisse-toi faire », la trousse, me mène sur elle, lui beurre le con et à moi le vit, lui dit : « Cambre-toi, ma fille ; » et à moi : « Enfilez juste, vous voilà dedans. » Connette se cambra et suivit toutes les indications de son amie, de sorte que, quoique la pucelle fût très étroite, je pénétrai. Trait-d’Amour arriva ; il nous fit ôter de la fenêtre, se coucha sur le ventre au pied du lit, fit étendre sa maîtresse sur le dos, cul sur cul ; il me dit d’enconner, le vit dirigé par la main de sa sœur, et à chaque saccade que je donnais, il me repoussait d’un coup de cul le con de sa maîtresse à me faire avancer d’un pouce. Connette éprouvait des souffrances inouïes. Mais étant parvenu au fond par un violent coup de croupion de Trait-d’Amour, qui ne donna plus que de petits coups de trot de cheval, Connette clignotta de l’œil et bientôt émit avec d’ineffables délices.

» Je crus que Trait-d’Amour allait se jeter sur elle et l’enconner tout chaud. « Non, dit-il, c’est ma future ; si j’avais le bonheur qu’elle me fît un petit de vous, cela ennoblirait ma race. » Et il foutait sa sœur pendant que je refoutais sa maîtresse. Aussi depuis ai-je partagé avec lui ce que j’avais de plus précieux. »