L’Anti-Justine ou les délices de l’Amour (1864)/41

Vital Puissant ? (p. 87-93).

CHAPITRE XLI.

Vit inattendu.

En ce moment, on entendit frapper des mains à la porte. (C’était un signal que j’avais donné). J’avais déconné, j’allai ouvrir. C’était le cyclope, il ne devait pas entrer, mais il me poussa un homme qui avait les yeux bandés et les mains liées derrière le dos. Il était couvert d’un grand surtout de laine blanche, sous lequel il était nu, sans chemise. Je le pris par le corps ; je le poussai vers le foutoir à la Fronsac, sur lequel Trait-d’Amour jeta sa sœur et le monta, et dès que l’enfant fut prise, on fit tomber sur elle, en lui arrachant son couvre-tout, l’individu que je venais d’introduire. Quand il fut nu, son gros vit épouvanta tout le monde, il se fit un « Ah ! » universel. Conquette le reconnut et pâlit. (Observez que tous pouvaient parler, Conquette et moi exceptés). Minonne, la traquenardée, fut la seule que ce vit, qui ne le cédait qu’à Fout-à-Mort, n’effraya pas. Elle le saisit courageusement et lui mit la tête entre les lèvres de son con en lui disant : « Pousse, bougre ! » Il estocada comme un bélier de siége, mais il ne pénétrait pas. « Soulève le cul, lui dit le brutal, je suis trop haut. » Minonne souleva, le vit trouva l’ouverture, et quoiqu’elle ne fût que la moitié de ce qu’il lui fallait, il la força. Minonne souffrait le martyre. La sueur et les larmes sillonnaient ses joues. Enfin, le gros vit parvenu au fond injecta son baume de vie et adoucit en les onctuant les parois déchirées. Minonne, qui venait de s’exclamer de douleur, s’exclama de plaisir… « Ah !… ah !… il m’inonde !… je fous… je décharge… je me pâme !… » Et la petite remuait du cul comme une garce foutue par un moine au bordel.

Nous étions d’abord tous stupéfaits d’admiration, puis nous bandâmes tous comme des enragés. Brisemotte le mit en levrette à Rose-Mauve ; Cordaboyau enfila Connette par devant ; Trait-d’Amour consulta mes yeux en me désignant Conquette ou Tendrelys. Je permis la première, ajoutant fort bas : « Il fout ta sœur, fous-moi sa femme ; c’est Vitnègre… » Et il se jeta comme un furieux sur la femme du jean-foutre, si brutalement enconnée qu’elle en cria… mais elle déchargea presque aussitôt, ce qui changea sa douleur en plaisir. « Toute femme qui décharge comme cela, balbutia Trait-d’Amour en la fourgonnant, est bonne ; il n’y a que celles qui ne déchargent pas qui sont méchantes. »

Cependant Vitnègre refoutait sans déconner et Minonne redéchargeait. Rose-Mauve hennissait de plaisir sous Brisemotte, Connette sous Cordaboyau, Tendrelys, émue, appuyée sur mon épaule, me tendait sa jolie bouche, et Conquette, martyrisée par Trait-d’Amour, pleurant, culetant, émettant, criottant de douleur et de volupté, enviait encore les douleurs de Minonne. Son fouteur me cria : « Sacrebleu ! pommadez donc et dépucelez-moi cette garce de Tendrelys !… » L’aimable enfant me lança un long regard en se mettant la main devant le con comme pour le défendre. Nous avions là du beurre frais ; j’onctuai le conin, renversai la vierge sur un foutoir, malgré ses tendres prières, et mon vit pénétra. « Au moins, me disait-elle en le sentant entrer, vous ne me livrerez pas au bourreau de Minonne et à ces autres-là ! — Remue du cul, bougresse ! lui cria l’impitoyable Trait-d’Amour ; est-ce comme ça qu’on fout ! Regarde ma belle et ces trois autres garces… tiens… putain… pucelle… nous décha…argeons !… » La pauvre petite, à cette exhortation énergique, gigotta sous moi, comme elle put ; je pénétrais doucement, je la caressai, dardottant la langue, la désaltérant de tendresse. « Vous la menez trop bellement, s’écria Trait-d’Amour, fourragez comme moi ou comme ce cocu que voilà sur le fauteuil. Tenez, il mord les tétons qu’il ne saurait patiner. Ne vas pas lui faire trop de mal, bougre ; c’est ma sœur, et je t’assommerais… — Je décharge !… Ah ! qu’il me dévore, s’écria Minonne, pourvu qu’il me foute !… — Je décharge ! s’écria Connette. — Ah ! ah ! » fit Conquette. Pour Tendrelys, dont j’atteignais le fond du conin, elle dit : « Je suis dépucelée… je décharge… que dira maman ?… — Elle ne le verra pas, jolie fouteuse ; le vit de mon maître conserve les pucelages ! » s’écria Trait-d’Amour. En ce moment, Vitnègre déconna Minonne, trop fatiguée ; on lui pommada Rose-Mauve (que Brisemotte déconnait), car les tourments de la courageuse Minonne avaient épouvanté toutes nos belles. Le vit de mulet l’enconna plus vite, mais elle n’en souffrit pas moins, elle pleura, sanglotta, et enfin déchargea… Elle fut ramonée trois fois sans déconner ; Minonne l’avait été quatre… C’était le tour de Connette ; elle fut pommadée avec plus de soin que Rose-Mauve, et cependant elle jeta les hauts cris ; si elle n’avait pas été sur le fronsac, elle aurait désarçonné son bourreau. Elle déchargea enfin, et les plaisirs succédèrent. Mais on ne se serait pas attendu à l’effet qu’ils produisaient : c’est que madame Poilsoyeux eut envie du gros vit de son mari. Elle le demanda tout bas et voulut qu’on la mît sur le fronsac au moment où Vitnègre déconna la Connette, quoique celle-ci eût le con aussi barbouillé de sang que de foutre. Mais Trait-d’Amour la happant, la renversa et l’enconna en lui disant tout bas : « Garce, je suis jaloux de toi pour mon maître et pour moi. Je t’étranglerais plutôt que de te laisser foutre par ton cocu de mari en ma présence. — Pardon, vit divin, leurs douleurs m’ont tentée, fourgonne-moi à m’en ôter l’envie, car je ne compte plus que sur toi… voilà monsieur Linguet qui donne son fou…outre… je décha…arge !…, ah ! la sacrée mâtine de Tendrelys ! ah ! reine des putains, tu es jalouse ! viens, viens, voilà des coups de vit dans ton divin conin… Ah ! ah ! ah ! je redécha…arge !… » murmura-t-elle.

Cependant, que faisait Vitnègre ? Il prenait du repos et quelques liqueurs brûlantes, en se frottant aux tétons de ses trois foutues, qui le branlaient pour s’amuser. Tout à coup mademoiselle Linguet dit à son fouteur : « Mais ce bougre est un autre Guac, il faut qu’il me restaure ; qu’on lui lave le vit à l’eau de rose, je veux le téter comme faisait madame Guac du gros vit de son mari. » Nous ne pouvions nous refuser à une proposition aussi raisonnable. On lava le vit monstrueux ; deux des trois garces soutinrent Vitnègre de chaque côté en lui livrant leurs tétons. Rose-Mauve lui chatouilla les couilles et le trou du cul. Trait-d’Amour se coucha par terre sur le dos, sous ma fille à genoux, qu’il enconna. Mademoiselle Linguet baisa cinq à six fois le gros vit, tout en ripostant aux saccades de son fouteur prêt à décharger ; elle emboucha, faisant aller et venir l’énorme vit du bout de ses lèvres de corail au fond de son gosier satiné ; en déchargeant elle mordit. Telle la voluptueuse du serpent géant écrase dans sa gueule la tête de son mâle trop amoureux. Vitnègre mordu se récria de plaisir. Il émit un torrent, quoiqu’il eût déjà émis neuf fois, et mademoiselle Linguet fut inondée de foutre au même instant dans la bouche et dans le con. Elle voulut téter trois fois Vitnègre, que les trois garces qui le chatouillaient secouaient tellement qu’il rebandait aussitôt. D’ailleurs, il s’écriait à tout moment : « Ma femme n’est point morte, c’est elle que j’embouche, je le sens au velouté de son palais ! » et cette idée le faisait décharger à flots. Mademoiselle Linguet fut obligée de cesser ce jeu, dans lequel on voulait faire expirer Vitnègre… Mais elle avait sucé le double vit avec tant de fureur qu’elle avait la bouche tout en feu. On obligea Vitnègre d’enculer ses trois foutues, ce qui lui fit quinze copieuses décharges, parce que les belles de relais lui manipulaient impitoyablement les couilles. Les exercices douloureux de l’enculage n’en effrayaient aucune ; au contraire, les tourments de la patiente excitaient leurs passions, et elles la pinçaient pour la forcer à s’agiter et à faciliter ainsi l’intromission du gros vit dans son cul. Vitnègre n’en pouvait plus ; ce fut précisément ce qui excita mademoiselle Linguet. Elle exigea de nous qu’il déchargeât une sixième fois, et que ce fût dans son cul à elle ; Trait-d’Amour se vit obligé de céder. On manipula Vitnègre, on lui chatouilla les couilles, on lui assura qu’il allait enculer mademoiselle Linguet, sa femme ; à ce mot il érectionna. On lui fit sucer les tétons de Rose-Mauve comme de Connette. Il banda raide ! Aussitôt on coucha l’enculande sur le ventre, on lui beurra la rosette, puis le rectum avec une grosse canule. Tendrelys prit délicatement le gros vit avec ses doigts de rose pour le diriger dans l’anus, tandis que Minonne et Connette écartaient chacune une fesse. Rose-Mauve, prête à manipuler les couilles, frayait avec son doigt beurré l’entrée du vit monstre dans le cul de la patiente. Enfin, il pénètre en déchirant ! Madame Vitnègre pousse des cris sourds, que son mari croit reconnaître, ce qui lui fait redoubler ses estocades. Alors l’enculée jeta un cri qui logea le monstre tout entier dans son gros boyau. Vitnègre, ne doutant presque plus, y fourgonna avec rage ; il ne décula qu’après avoir déchargé… Rose-Mauve lui chatouillait les couilles, l’anus, et s’appuyant du con sur son cul, foutait avec lui en poussant à chaque fois. Vitnègre déchargea trois ondées de foutre dans les boyaux de sa femme, ce qui faisait dix-huit pour la séance ; il tomba en faiblesse à la dernière.

On le tira du cul de mademoiselle Linguet, qui alla se le mettre dans l’eau fraîche pour le raffermir. On jeta Vitnègre dans une auge d’eau de puits qui était dans la cour, pour lui faire reprendre ses sens ; le cyclope parut ; on porta Vitnègre dans son fiacre. Il le ramena, « Sais-tu qui j’ai foutu, lui disait-il en route, dans ton sacré fronsac ?… Ah ! comme elle fout !… Elle a bien appris, depuis qu’elle m’a quitté !… Je l’ai foutue seize fois, tant en con qu’en bouche et en cul… » Le serrurier, après avoir remis Vitnègre à sa filleule, s’évada.

Vitnègre rencontra le serrurier quelques mois après. « Veux-tu m’y ramener ? lui dit-il. — C’est l’impossible, répondit le cyclope ; tout est disparu. — Ah ! la garce ! si je la retenais, je passerais le reste de ma vie dans son cul et dans son con ! » Ainsi finit cette aventure.