Mercure de France (p. 107-108).

LIII

Les devoirs du monde.


« Ego non sum de hoc mundo ». Je ne suis pas de ce monde. Jésus-Christ n’était pas homme du monde. C’est lui-même qui l’a déclaré. Donc il y a des devoirs en dehors de lui et, par conséquent, opposés à lui, qui se nomment les Devoirs du monde.

Il faut le savoir pour comprendre ce qu’il y a de longanimité miséricordieuse dans le sourire du Bourgeois écoutant, par exemple, un sermon sur le mépris des richesses ou la pureté chrétienne.

— J’aime mieux entendre ça que d’être sourd, semble-t-il dire avec bonhomie, en songeant à ses vrais devoirs qui sont de cracher à la Face du Sauveur et de le crucifier, chaque jour, après une Flagellation indicible.