Correspondance de Voltaire/1732/Lettre 247

Correspondance de Voltaire/1732
Correspondance : année 1732GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 33 (p. 250).
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247. — À M. DE MONCRIF[1].

Mon cher Abdérite[2], vous me jouez un cruel tour : je suis à l’agonie ; il m’est impossible de lire, de manger, de me remuer, de penser. Cependant je vais interrompre l’agonie pour venir dire à monseigneur le comte que je suis très-fâché de mourir sans lui obéir.

  1. Éditeurs, de Cayrol et François.
  2. Moncrif travaillait à sa comédie des Abdérites.