Colette, ou les amusements de bon ton/01

s. n. [Maurice Duflou] (p. 5-17).
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COLETTE
OU
LES AMUSEMENTS DE BON TON

I


Non, mais…, Colette !…

— Ben quoi, y a pas de mal !… Pas vrai, mon loup ?… Tiens, regarde…

Assise dans un rocking-chair, en face de son cousin, autour de la table où nous prenons le café, elle continue tranquillement de remonter son peignoir de mousseline jusqu’au nombril, car elle est toute nue par-dessous.

— Hein ! si c’est joli ! fait-elle au gosse qui en est bouche bée.

— Tu n’es pas un peu dingo ! dis-je. Un gamin de quinze ans, qui est encore dans les jupes de sa mère !…

— Justement ! Alors il a dû le lui voir ?… Non ?… Elle ne te l’a pas montré ?…

— Oh ! Colette ! répond-il tout rouge et l’œil allumé. J’aurais pas osé lui demander !

— Alors, c’est le premier que tu vois ?

— Sûr que je l’ai vu à des filles… mais il y avait pas tant de poils !… Ah ! mince !…

— Eh bien ! approche, regarde comme c’est fait !

— Allons, Colette, baisse ça !… C’est y pas dégoûtant !…

— La barbe ! Moi j’aime de montrer ma motte… Vois ! mon petit…, reprend-elle, renversée contre son dossier, ses jambes, gainées de soie, largement ouvertes. Hein ? s’il est beau mon angora ! N’aie pas honte ! Touche donc !…

Sans se faire prier plus, René s’est agenouillé aux pieds de ma maîtresse, parmi les bouillons d’écume de ses volants. Sa main — une main de fille comme sa figure qui a l’attrait troublant d’un sexe indécis — flatte et caresse le doux pelage.

J’interviens de nouveau ; certes il est convenu que la jalousie n’est pas de mise entre nous ; tout de même, là, sous mes yeux…

— Colette, tu cherres un peu !… Tu vas le faire bander, et après ?…

— Il me fait bien bander, lui !… Va, mon gosse, pelote… Pas, que c’est doux ?… Et cette épaisseur !… Et si ça flambe au soleil !…

D’une rotation de son siège elle a capté dans l’effiloche de ses poils le rayon filtrant à travers le store du fumoir.

— Oh ! bath ! fit le gosse qui s’extasie à cette flambée d’or rouge sur une chair d’un blanc lilial.

Ses doigts plongent dans la fine crépelure, s’entortillent aux boucles annelées, se traînent sur la douceur du ventre et des cuisses.

— Maintenant, dit Colette, tripote-lui un peu le museau au minet !… Ouvre ses babines, sous leur barbichette… Tu ne sais pas ?… Avec tes deux pouces… écarte… Je parie qu’elles sont déjà tout humides !… Est-il rose, le joli conin, dis ?… Petit polisson… Il me semble que tu te régales !… Sens-moi ça !…

Étalée sur le bord du fauteuil, bombant son ventre, haussant sa proue velue vers le nez de l’adolescent, elle savourait la volupté de sa pose impudique et de se donner en pâture à un puceau.

Ahuri de sa bonne fortune, il restait là, ployé entre les jambes de Colette, dévorant des yeux la jolie cosse purpurine qui bâillait sous ses doigts.

Ma garce se pâmait de sa propre luxure :

— Va, disait-elle, regarde… regarde bien… ça me fait jouir !… Est-ce cochon, hein, de te montrer mon con que ta mère a tant de fois bouffé… ce gentil conin, avec le joli petit trou qui est par-dessous ?… Baisse-toi… Tiens, zieute-le !…

Elle replia une jambe sur l’épaule de René, se tourna de côté pour dégager la raie du derrière dont sa main débusqua la rosette de bistre.

— Baise, mon chéri… Baise le petit trou du cul !…

Il colla sa bouche à la brèche profonde et embrassa longuement sous les roulades cristallines de Colette.

Puis, s’étant remise sur le dos, cuisses écartées :

— À présent, mignon, jouons au chat et à la souris, hein ? File-lui ta langue au minet…

René inclina son blond visage de chérubin sur la toison rutilante, et joignit ses lèvres à celles de la vulve dont Colette faisait, d’un index, saillir la pourpre.

— Oh ! si ça sent bon ! bredouilla-t-il.

Quoique fort excité, je commençais pourtant à être mordu au cœur par ces familiarités qui me semblaient aller un peu loin.

— Alors, quoi, protestai-je, tu vas aussi te faire baiser par lui, à ma barbe ?

— Pardi ! cette question ! répliqua-t-elle avec aplomb, sans quitter des yeux la tête bouclée qui s’agitait entre ses aines… Bien sûr, qu’il me baisera, le petit !… En attendant, branle-le !…

Je m’indignai.

— Non, mais tu te fous de moi ?…

— Branle-le, que je te dis ! ordonna Colette avec cet emportement qu’elle a dès qu’on résiste à ses plus extravagants caprices. Et puis, pelote-lui le cul… il doit l’avoir joli… ça te dédommagera.

Et comme toujours, ma passion pour cette adorable garce me fit céder à son exigence.

Sans qu’il s’interrompît de sa plaisante besogne qui déjà tirait des soupirs à Colette, je rabattis la culotte de René et, agréablement surpris de la blancheur et de la tournure rondelette de ses fesses, je ne me fis pas violence pour les lui patiner.

— Ma foi, m’écriai-je, enchanté, c’est un vrai cul de fillette !…

— Eh bien ! tout à l’heure, tu l’enculeras !… Pour l’instant, astique-lui le vit… ça m’excite !

« Ça m’excite ! » c’est son mot le plus familier. Il est irrésistible et sans réplique.

Je branlai donc le joli cousin, tout en prenant de mon autre main une revanche sur sa charmante croupe où je cherchais la perverse émotion d’un sexe bâtard. Sa verge, courte et fluette, servait mon illusion, tandis que mon doigt s’amusait autour de son anus sans poils.

— Lèche !… lèche bien !… lui disait Colette. Pointe ta langue dans le haut… Trouve… Ne sens-tu pas le petit bouton ?… Oui… là… comme ça… un peu plus fort… Ah ! ah !… parfait !

Elle lui avait passé sa jambe gauche en collier, et paresseusement adossée, les deux bras sous sa nuque, elle balançait sa motte aux coups de langue du gamin.

— Mais, c’est qu’il sait faire, le vicieux !… Ah ! qu’il suce bien !…

Elle ne fut pas longue à jouir.

— Plus vite !… plus vite !… Mets ton doigt dans mon cul… Ah !… ah !…

Elle agita son ventre.

— Ah ! ça y est !… ça y est !… gémit-elle dans une étreinte de ses jambes autour de la jolie tête.

Au même moment, je sentis la petite queue se gonfler, quelques gouttes chaudes perlèrent sur mon pouce et le gosse tituba.

— Vite, viens me le mettre, dit Colette qui l’attirait à elle de toute la force de son désir… Viens, petit, que je me paie ton pucelage !…

Mais la queue de René n’était plus qu’une chiffe molle.

— Quoi ? déjà tu débandes ?… T’es donc pas un homme ! lit Colette avec humeur.

Ma jalousie d’amant se gaudissait de cette défaillance.

— Voyons, observai-je, tu ne vas pas te faire monter par un môme qui n’a que du lait dans les couilles !

— Mais si, mais si, s’obstinait la goule. Je veux qu’il me baise et devant toi… Hein ! mon petit, que tu vas me baiser ? Allons, bande ! Tu verras si c’est bon de mettre sa quéquette dans un con de femme ! Puisque t’oses pas avec ta mère, c’est moi qui vais te régaler !… Seulement, bande, petit couillon… D’abord, foutons-nous à poil !…

Là-dessus, son peignoir glissa à terre et en un clin d’œil elle eut déshabillé René, pendant que je me mettais aussi en costume d’Adam.

— Ah ! le beau gosse ! Voyez-moi comme c’est tourné ! s’extasiait-elle ; cette peau fine, ces cuisses rondes et ces fesses !… Non, mais regarde-moi ces fesses ! Est-il cambré ce petit cul-là ! Ah ! que j’y mettrais bien mon gode !…

Elle le tripotait, le tapotait, insinuait un ongle dans la raie, chatouillait le trou froncé, tournait et retournait le gamin entre ses mains sensuelles qui en pétrissaient avidement tous les charmes.

Je regardais la silhouette droite et fine de René se découper sur une glace où il semblait lui-même prendre plaisir à mirer sa grâce efféminée.

— Oh ! cet amour de tapette ! répétait Colette, plus allumée que jamais. Une vraie gosseline !… c’est tout juste si ça a un vit ! que même, je vais y retrouver le goût de la Claudine, tu sais, la môme qui, à la pension, me foutait avec son clitoris… Mais il faut l’avoir plus raide, mon petit ! Viens, que je te l’émoustille !

Elle le courba contre un fauteuil, lui éparpilla quelques bonnes claques sur les fesses qu’elles marbraient d’un rose vif. Sa rage passionnelle s’excitait aux remous de la jolie croupe sous les volées crépitantes qu’elle y décochait.

— Oh ! ce cul ! ce cul !… s’exclamait-elle, on en mangerait !

Elle se baissa, mordit à pleine chair, et piqua sa langue dans le manillon. L’autre ronronnait doucement sous les titillations.

— Ah ! petit cochon, ça te réveille !… Montre un peu si tu bandes.

Debout, tourné vers elle, il lui pointa son fifre à hauteur de la bouche.

— Oh ! ce chibre mignon ! Tiens, mon gosse, plante-le dans ma bouche !…

Il tendit son ventre et plongea entre les deux lèvres coralines qui s’ouvraient pour le recevoir.

Je m’avançai alors, et prenant René par la taille, je lui mis ma queue en main. Sans que j’eusse à l’en prier, il se mit à me faire ça avec toute la légèreté et le savoir d’une longue habitude.

Je m’écriai, tout ravi de sa dextérité :

— Ma parole, une tante de Montparno n’a pas main plus douce !

— Bougre, ne jouis pas, intervint Colette, je veux que tu l’enfiles !… N’est-ce pas, mon chou, que tu veux lui prêter ton petit panier à crottes ?

— Oh ! c’est sans façon ! acquiesça-t-il avec simplicité.

— Es-tu seulement puceau de ce côté ?

— Oh ! puceau, cousine, je ne saurais dire, quoique Frère Épagathe m’assure qu’il ne me le met que sur les bords !

Aveu dénué d’artifice qui dissipa mes derniers scrupules.

— Eh bien, mon cousin, repartit Colette dans un éclat de rire, tu auras la douceur de perdre à la fois tes deux pucelages… Viens, chéri, viens jouir !…

En fouteuse fantaisiste qui trouve un raffinement à l’incommodité des postures, elle se renversa de dos sur un grand pouf de satin rouge fort bas, assez large pour recevoir sa croupe exquise. Les bras ballants, les seins pointés par la cambrure de son buste à moitié rejeté hors du siège, la tête pendante, elle offrait son ventre d’albâtre dans le voluptueux évasement de ses cuisses qu’elle avait repliées contre ses flancs.

— Va, chérubin, dit-elle, va, enconne-moi !… Vois comme je te la présente bien, ma vulve !…

Je poussai rageusement le gosse contre les belles fesses à demi retournées, je lui pris moi-même le vit et fichai le gland dans le milieu de la sente poilue.

— Eh bien ! allons, donne un coup de cul ! lui dis-je.

La queue pénétra avec aisance, non sans arracher un cri d’émoi à Colette.

— À présent, ajoutai-je, ne bouge plus, que je te cale ma pine dans le cul.

Je lui ployai l’échine, mes jambes entre les siennes.

— Cambre-toi bien… encore… comme une chienne…

La croupe se creusa, arrondit sa saillie ravissante ; j’écartai les deux joues teintées de rose et la tête de ma verge une fois abouchée au gentil pertuis, je fis aller mes reins.

— Tiens ! mon René, que je te perce ta pièce de dix sous…

— Aïe !… aïe !… hurla le gosse sous la vigueur de mon effraction.

— Encore un peu, mon gros… tiens !…

D’un second branle je le pénétrai entièrement sans pitié pour ses cris. Et l’enserrant dans les cuisses de ma maîtresse auxquelles je m’agrippai :

— Te voilà dépucelé et enculé dis-je. À présent, baise, je me réglerai sur tes coups de ventre.

— Oui, va, soupira Colette qui lui avait enlacé le cou de ses bras. Fais-moi ça gentiment, petit mignon… Est-ce bon, dis-moi, un con… un joli con de cousine ?…

Elle avait posé un de ses talons sur l’épaule de René, qui, ventre à ventre, la tenait de ses deux mains par-dessous les fesses.

Moi, en un étroit emboîtement aussi du cul juvénile, je le sodomisais sur le même rythme dont le gamin allait et venait dans le con de ma chère catin. Mais dans mon dépit qu’il m’en disputât ainsi la faveur, j’eusse voulu lui rompre l’anus ; et bientôt je m’emportai à une pédication si violente qu’il en cria de douleur.

— Baise-la donc !… baise-la donc !… lui disais-je, les dents serrées du spasme qui montait. Baise-la, ma garce !… tu ne vois donc pas qu’elle râle et qu’elle attend ton foutre !

Effectivement, Colette était déjà dans les convulsions de l’extase. Son ventre bondissait ; ses souliers de velours rose qu’elle avait croisés maintenant sur la nuque de René, me cognaient la figure de leurs frétillements et excitaient ma rage lubrique par le défi qu’ils me jetaient de son plaisir.

— Va !… va !… clamait-elle dans l’alternance de ses interjections de bonheur ; va, mon loup… donne m’en de ta petite bitte de gosse… Pique… pique… ah !… ah !… sur les bords, mon petit… sur les bords… c’est si bon !… ah !…

Redoublant la vigueur des secousses dont je l’ébranlais à travers le cul de ma tapette, je lui criais :

— Garce ! roulure ! chienne en chaleur ! mais jouis donc !…

Elle suffoquait de plaisir.

— Oui ! oui ! ta garce !… dis-le que je suis ta garce !…

— Une putain de bordel ! et je te ferai enconner par tout un régiment !…

— Oui ! oui ! devant toi !… ah ! ah ! je jouis ! je jouis !… Va, mon gosse, va, pousse, pousse… Ah ! ah ! mais vas-y ! jouis… jouis donc !…

Elle se tordait, dans la vaine attente d’un bonheur partagé, fustigeant le gosse dont elle happait à grands coups, de son conin en délire, la décevante virilité.

— Mais tu n’as donc pas de foutre ! clamait-elle.

J’étais à l’instant de jouir. Je dégainai brusquement. Je bousculai le fouteur impuissant, et saisissant Colette par les cuisses, avec l’âpreté farouche d’une jalousie mordue au sang, je la poignardai de ma mentule. Ma véhémence la fit hennir de joie et la cabra dans un sursaut de tout son être.

— Du foutre ! tu veux du foutre, salope ? Tiens, en voilà !…

Et je n’avais pas fait plus de quatre navettes dans son con qui me brûlait comme braise, que j’y lâchai le flot de ma semence. Ma tête entre ses genoux ramenés sur les seins, mes mains à ses épaules, j’ahanais, scandant les secousses de mes reins :

— Tiens ! tiens ! gorge-t-en de mon foutre, que j’en fasse déborder ta fente !…

Quand je l’eus déconnée, je la relevai sur son séant, et plaçai René à genoux entre ses jambes, la bouche à son conin tout écumeux. Et pendant qu’il gamahuchait la chaude fille sous le ruissellement de la liqueur spermatique, je l’enculai, et cette fois jusqu’à complète éjaculation.

La fraîche beauté printanière de ce corps quasi insexué, l’illusion d’enculer une fillette aux apparences de garçon, l’étroitesse exquise de ce con masculin dont je cueillais la fleur, enfin l’exaltation de ma maîtresse à ce spectacle et les transports de son plaisir, me firent de cette copulation une jouissance des plus exquises.

— Eh bien, mon joli, demanda Colette à René lorsque, rhabillés, nous nous retrouvâmes assis devant notre tasse de café, que te semble d’une pine dans le cul ?

Ses beaux yeux bleus, un peu las, sourirent avec ingénuité ; je ne sais quelle pudeur soudaine d’une Ève après sa faute inclina timidement son gracieux visage, et il dit :

— J’en pense, cousine, que j’aimerais mieux encore être fille que garçon !